Fable Touche Un Public Large

rire pour divertir Le fabuliste s'en explique : « Une morale nue apporte de l'ennui ». Car le rire, par son côté divertissant, détend, évite l'ennui et touche un public varié, peu enclin à lire ou à écouter de longs développements sérieux et rébarbatifs. Marivaux dans La Colonie met en scène avec humour des féministes avant l'heure : le public préfère sans doute aborder le problème de l'égalité entre hommes et femmes dans une comédie, plutôt que de lire les considérations de Rousseau sur l'éducation

narration est de retour. Nous sommes présents à la scène ! Ses paroles, racontées et non rapportées, nous laissent entrevoir la capacité de négociation de Loup et sa sincérité ! Compliment, admire, le champ lexical est fort. On pense au Renard de la fable qui pour se faire payer sa leçon, emporte le fromage du Corbeau, trop sensible aux flatteries… Mais Loup est sincère ici, nous savons qu’il n’exagère pas, le chien est un Dogue, un Mâtin. Compte tenu peut-être de son attitude humblement, et du

Analyse de la fable : Le Renard et la Cigogne Le Renard et la Cigogne est la dix-huitième fable du livre I. Cette fable raconte l’histoire d’une opposition entre deux personnages, le Renard et la Cigogne. Dans celle-ci, la Cigogne reçoit une invitation du Renard pour aller diner chez lui, mais celui-ci lui à préparer un repas que la Cigogne ne peut manger car à cause de son grand bec il lui est impossible d’en attraper une miette. Pour se venger la Cigogne prie le Renard de bien vouloir à son

roman à l'eau de rose. Le récit fictif est donc efficace car il s'adresse à l'imagination et aux sentiments des lecteurs. Enfin, depuis l'antiquité avec Ésope qui critiquait les gens préférant les atouts physiques aux atouts intellectuels dans sa fable de pardo et vulpe, les œuvres de fiction ont été utilisé pour critiquer la société. En effet, Rabelais fut l’un des premiers à l’expérimenter avec Gargantua et Pantagruel qui tout deux critiquaient la religion. Mais l’argumentation fut surtout utilisé

dans l’argumentation indirecte : la fiction poétique, narrative ou théâtrale est mise au service d’une cause à défendre. Précisément, ces textes ont tous recours à la fiction pour dénoncer les abus de pouvoir. Au XVIIe siècle, La Fontaine écrit la fable intitulée « Les obsèques de la Lionne » ; en 1885, Zola publie son célèbre roman Germinal et, à la toute fin du XIXe siècle, Jarry renouvelle la comédie en composant la pièce de théâtre Ubu roi. Les auteurs utilisent des registres différents pour transmettre

persuader utilise d'autres genres. C'est le cas de l'apologue, qui est un récit allégorique, où des idées abstraites sont sous forme concrètes. Il met en scène animaux, végétaux, humains ou notions dont le lecteur peut tirer un enseignement. La fable en fait partie avec des personnages simplifiés et symboliques. La diversité des fables permet une dérision sociale qui amène à une cause défendue. Par exemple « Le Philosophe Scythe » de LA FONTAINE, 1693, où le fabuliste veut que le lecteur suive

du XVIIIème siècle, sans pour autant avoir recours à un fait réel. L’auteur peut perfectionner l’histoire pour mieux illustrer et argumenter. Ce genre littéraire possède un autre avantage : celui d’exagérer, de vulgarisé afin d’atteindre un public plus large. Par exemple dans les Lettres Persanes de Montesquieu, ce dernier fait la satire de sa société en exposant le bonheur exagéré des Troglodytes par le biais d’une fiction épistolaire. En utilisant ce moyen, l’auteur rends accessible son œuvre à

peuvent utiliser les animaux pour tenter d'agir sur le lecteur et l'instruire. C'est la méthode choisis par Jean de La Fontaine pour toucher un public de tous âge lorsqu'il écrit ses célèbres fables. Au début ou à la fin de chaque fable, La Fontaine écrit une morale pour instruire son lecteur. En utilisant les animaux l'auteur peut attirer l'attention d'un large public, du plus jeune au plus âgé, les fables se lisent à tout âge. On peut donc considéré que la plume peut être efficace. D'après ce

sensibiliser le lecteur qui prend un réel plaisir à lire l’œuvre, et adopte ainsi la façon de penser de l’auteur. Egalement est très répandu l’apologue, qui est un récit aboutissant à une morale, et ayant pour fonction de critiquer implicitement. La fable est un sous-genre de l’apologue, il y a aussi la parodie. En adoptant ces formes littéraires, l’argumentation s’associe à une fonction divertissante et parfois amusante, comme il est le cas par exemple dans les Fables de La Fontaine dans lesquelles

l’exubérance du Baroque, le classicisme cherche à créer des modèles, en fondant chaque genre littéraire sur des règles de construction claires et rigoureuses. Ils revendiquent l’usage d’un style simple et naturel. (La Fontaine, Fables 1668-1693) -Théâtre, fable, portrait, favorisant l’analyse morale et psychologique. 18ème siècle : Les lumières : Les écrivains des Lumières s’engagent afin de répandre le savoir et de favoriser l’exercice de la raison, contre les ténèbres de l’ignorance et du despotisme