Fables Immorales

premier temps, nous allons étudier les caractéristiques de la fable et dans un second temps la forme du procès. La Fontaine a modifié la forme traditionnelle de la fable par rapport aux fables de l'antiquité. On peut aussi ajouter que La Fontaine écrit ses fables sur la même forme traditionnelle. Dans les fables il y a toujours la présence d'une morale. Elle peut être dite de manière implicite ou explicite. Dans cette fable, c'est de manière explicite (clairement). « La raison du plus fort est

associé a l’orgueil, la vanité et est sans doute choisi pour le signifiant de son nom. Le texte à commenter est la fable du fabuliste classique La Fontaine intitulée « Le Corbeau et le Renard ». Il s'agit de la deuxième fable du premier recueil des Fables de La Fontaine, publiées en 1668, dédiées au Dauphin alors âgé de 7 ans, et destinées à donner, sous forme ludique, plaisante, et accessible, un enseignement moral au futur monarque de la France –et donc, quasiment, de l’Europe de l’époque. Comme

1. Définition du Littré p.388 et texte de Rousseau (Emile ou De l’éducation) p.389 (manuel Delagrave). 2. Poème de Rimbaud p.393 : “ Les Poètes de sept ans ”. 3. Extrait de la pièce : Les Femmes savantes de Molière (photocopie). 4. Préface des Fables de La Fontaine (photocopie). 5. Texte de Rousseau (Emile ou De l’éducation) (photocopie). 6. Discours sur l’égalité d’éducation de Jules Ferry p.413. Travail à faire Séance 1 : Lisez la définition de l’éducation et le texte de Rousseau p.388

SUJET : Constituez une anthologie de dix fables de Jean de La fontaine de votre choix. Elle doit être représentative des douze livres qui composent l’œuvre écrite de 1668 à 1693. Vous classerez ces fables selon votre goût mais aussi en tenant compte de la diversité de la représentation des hommes et de leur société. Quatre fables seront suivies d'un paragraphe justifiant les raisons de votre choix. Soignez la présentation de votre recueil. JEAN DE LA FONTAINE : Jean de La Fontaine (1621-1695)

plaire ». On privilégie l’argumentation indirecte. · Apologue : récit plaisant dans lequel l’auteur distille une morale au lecteur. La fable est une forme possible de l’apologue. 1- Les Fables de la Fontaine Il écrit selon la doctrine classique de l’imitation. Il imprime à ses fables un style qui lui est propre et qui a fait leur succès. Il sait rendre un récit particulièrement attractif pour le lecteur afin de rendre la morale finale d’autant plus efficace. La morale est souvent au

Florilège Poétique Le Loup et l'agneau Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et est mort le 13 avril 1695 à Paris. Il a été un poète français de la période classique qui écrivait essentiellement des Fables et dans une moindre mesure des contes licencieux (qui manque de pudeur). Il a écrit de multiples poèmes, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les

Séquence 1 : Texte 1 : Les animaux malades de la peste, Fables, La Fontaine NB : une fable est un récit en vers ou en prose qui comporte une morale et a 2 fonctions : placere (distraire) et docere (instruire). Elle suit le schéma narratif. Notes sur l’œuvre, l’auteur et le passage : Jean de la Fontaine est né en 1621. C’est un poète de grande renommée, principalement pour ses Fables. Il reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie

poètes utilisent les animaux, ou le symbolisme animalier en général. De plus, l'image des animaux charme le lecteur et pique sa curiosité dans un premier temps, puis le pousse à la réflexion. Cette anthologie s’ouvre sur deux fables de La Fontaine extraites de Fables en 1668, « La grenouille qui veux se faire aussi grosse que le bœuf » et «  Le loup et l’agneau ». Nous poursuivrons avec deux poèmes extraits des Fleurs du mal de Baudelaire en 1857, « L’Albatros » et « Le Chat ». Nous nous intéresseront

vécusse, et non à la mienne. Il n'est tête chauve qui tienne ; Je vous suis obligé, Belles, de la leçon. L'Homme entre deux âges et ses deux maîtresses est la dix-septième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. Cette fable est précédé par La Mort et le Bûcheron et est suivie par Le Renard et la Cigogne. Cette pièce n'est pas exactement une fable, plutôt un récit allégorique ; mais il est si joli et rend

même des fables, pas même celles de La Fontaine, toutes naïves, toutes charmantes qu’elles sont ; car les mots des fables ne sont pas plus les fables que les mots de l’histoire ne sont l’histoire. Comment peut-on s’aveugler assez pour appeler les fables la morale des enfants, sans songer que l’apologue, en les amusant, les abuse ; que, séduits par le mensonge, ils laissent échapper la vérité, et que ce qu’on fait pour leur rendre l’instruction agréable les empêche d’en profiter ? Les fables peuvent