Fahrenheit 451 Valeurs

manière, au cas où les allemands trouveraient ce poème, ils auraient des problèmes à le comprendre car ils parlaient très peu le français. Dans ce poème on trouve de grands champs lexicaux qui s’opposent : celui de la nation, de ses principes et valeurs, puis celui de la défaite, de la destruction. Le titre de ce poème à comme but de faire comprendre l’idée de que le texte est codé. (Tous poèmes étaient accompagnés de la consigne : « Prière de faire passer ».) El primer gol del pueblo chileno

par des romans devenus des classiques du genre dystopique : Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine, Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Kallocaïne (1940) de Karin Boye, 1984 (1949) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Grève (Atlas Shrugged, 1957) de Ayn Rand, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, Un bonheur insoutenable (1970) de Ira Levin, ou encore La Servante écarlate (1985) de Margaret Atwood. Les mondes terrifiants décrits

sentiment de bien-être. Allons plus loin : nous n’envions pas le bonheur du pauvre d’esprit, de l’hébété. Le bonheur ne se réduit pas à un état de contentement, celui-ci doit être procuré par une vie riche, animée d’activités qui nous semblent avoir de la valeur. Pourtant est-ce là encore suffisant ? Dans Anarchie, Utopie et Etat , Robert Nozick élabore une expérience de pensée pour répondre à cette question. Elle consiste à imaginer une machine à expérience à laquelle serait connecté

psychologique, du personnage principal. Ce dernier, centre du roman, voit son rôle être discuté. En effet, le roman peut-il axer tous ses éléments sur un personnage médiocre ? La définition de médiocre renvoie à un personnage sans intérêt ou de faible valeur, mais on peut également extrapoler cette définition à la mentalité et la personnalité du protagoniste, ayant alors des pensées viles et perfides par exemples. En se basant sur de nombreux romans, comme notamment les romans grecs, il semble que la

réalisme, qui est nécessaire pour que le roman intéresse, en persuadant le lecteur qu’il a affaire à un univers réel. • Mais au fond, du point de vue de la création littéraire, on pourrait dire que la société dans un roman est faite pour mettre en valeur les traits principaux du personnage que l’auteur veut créer. [Transition] Cependant, ne pas en rester à cette vision trop réductrice. Refléter la société n’est pas l’unique fonction du personnage de roman qui a – peut et doit avoir – d’autres

fictive, organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Cette forme littéraire a été rendue célèbre par Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Kallocaïne de Karin Boye (1940), 1984 (1948) de George Orwell, Fahrenheit 451 (1954) de Ray Bradbury et Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine. Mais quelles sont les véritables propriétés et but d’une dystopie, et comment a t-elle pu se faire une place dans la littérature entre le XIX et XXeme siècle? Le origines même

adverse pour le déstabiliser. C'est ce que fait Voltaire dans Candide lorsqu'il dénonce la guerre à sa manière dans le chapitre III. Celui-ci emploie des termes cocasses pour exprimer la guerre tels que dans l'oxymore une "boucherie héroïque" qui met en valeur les soldats. Bien évidemment, Voltaire ne fait pas ici l'éloge de cette guerre ni de ceux qui la font puisque par ailleurs, il décrit dans ce même chapitre toutes les atrocités que ces même soldats ont pu faire dans les villages environnant la bataille

ces mondes imaginaires donnent une certaine intemporalité à la « leçon », et permettent plus aisément la généralisation et l’application à notre monde (voir le document C). – La fiction peut proposer un monde idéal qui permet aussi de montrer les valeurs auxquelles l’auteur est attaché (utopies). – La fiction crée l’évasion, la distanciation ironique qui permet la dénonciation de certains travers. – La fiction peut proposer une anticipation et montrer à quels dangers s’expose notre monde, en particulier

le cas dans le livre de Richard Bachman, Running Man, qui décrit une société complètement « robotisée » par, justement, la téléréalité. Certains artistes parlent, comme le groupe de musique Dub Incorporation, à ce sujet « d’un monde formaté, sans valeur ni pensée », ou encore, comme le disait Nietzsche il y a environ un siècle : « La démocratie européenne sera le règne des comédiens, et le temps vient où les individus n'auront plus d'autre nature que le rôle que des metteurs en scène dessineront

réalisme, qui est nécessaire pour que le roman intéresse, en persuadant le lecteur qu’il a affaire à un univers réel. • Mais au fond, du point de vue de la création littéraire, on pourrait dire que la société dans un roman est faite pour mettre en valeur les traits principaux du personnage que l’auteur veut créer. [Transition] Cependant, ne pas en rester à cette vision trop réductrice. Refléter la société n’est pas l’unique fonction du personnage de roman qui a – peut et doit avoir – d’autres fonctions