Farce Caractéristiques

monologue. Les personnages de la farce sont peu individualisés et n'ont généralement pas le droit à un nom propre. Si ils en ont un , il a valeur de surnom → étiquette les présentant d'emblée sous des traits ridicules. Ex : Jacquinot dans La farce du cuvier = nom synonyme de sot. Première farces étaient de simple parades → mise en scène de 2 personnages qui se disputent et en viennent aux coups → scènes de ménages → sujets les + fréquemment traités dans la farce. → retrouve aussi personnage du

désigner le théâtre en général (XIV-XVIe siècles). A partir de la Renaissance, on lui a attribué un sens plus restreint et plus précis: il renvoie désormais à un genre dramatique qui se distingue à la fois de la tragédie (forme noble du théâtre) et de la farce (forme populaire du théâtre). La comédie est un genre protéiforme, donc difficile à saisir. Il y a quand même des constantes: il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose et destiné à provoquer le rire (l'humour peut être aussi bien

            Extraits  du  corpus     N°1  :  La  Farce  de  Maître  Pathelin,  auteur  anonyme   Présentation   La   Farce   de   Maître   Pathelin   (voir   le   Clin   d’œil   N°1)   a   été   composée   en   France   à   la   fin   du   Moyen   âge,   vers   1456-­‐1460   et   la   Commedia   dell’arte   est   née   en   Italie   pratiquement   à   la   même   époque.  

fonction de divertir le lecteur mais nous verrons également que le rire peut être exploité par les écrivains à des fins plus profondes. Lorsque nous rions, nous émettons des gloussements sonores et faisons apparaître des mimiques faciales très caractéristiques. Mais quels sont les mécanismes physiologiques aboutissant à ces phénomè­nes ? Pourquoi rions-nous ? En outre depuis quelques années, ses vertus bienfaitrices auraient été re­connues et exploitées dans le domaine médical. Ainsi quels peuvent

déculpabiliser (Rousseau) ou cède au simple plaisir de raconter. Refusant plus ou moins la "littérature", il en donne enfin les plus éclatants exemples (Sartre). Texte théorique : Philippe Lejeune : Le pacte autobiographique. Œuvres caractéristiques : Confessions : racontant sa vie, l'auteur peut avouer ses erreurs et chercher à les justifier (saint Augustin, J.J. Rousseau). Journal intime : l'auteur confie au jour le jour à ses carnets anecdotes et réflexions (A. Gide, J. Green).

narratifs en latin dont le plus ancien remonte à la fin du Xe siècle. La plupart déroulent comme une immense tapisserie (de 15 000 à 45 000 vers) la vie du Christ, de l’Annonciation à la Résurrection puis plus tard, les vies de saints. Par le sujet, la farce de Maître Pathelin est encore un fabliau; par les rebondissements de l’intrigue (découpée en trois actes dans des versions ultérieures) et surtout par le relief des caractères, c’est déjà une comédie. La sotie, elle aussi, pouvait comporter un développement

la comédie sinon un vestige, une trace historique exploitable par les historiens ? Et assurément, le théâtre ne peut ni ne doit se résumer à cette fonction. Enfin, le déclin si rapide des comédies peut aussi s’expliquer par l’une des caractéristiques fondamentales de la comédie : l’humour. De fait, il est très délicat de faire la différence entre ce qui est comique, et ce qui ne l’est pas. Sous le règne de Louis XIV, on attendait le jugement du roi pour proclamer le succès d’une pièce ou

critique et pédagogique, et permettre ainsi au spectateur de prendre ses distances par rapport à la réalité. La fonction première du comique est bien sûr le divertissement. Faire rire paraît être la principale ambition de la farce du Moyen Âge. C’est le cas, par exemple, de La Farce de Maître Pathelin, au XVe siècle, où l’intrigue rudimentaire, les personnages typés, l’évocation du « bas corporel » et l’exploitation des ressources du quiproquo et du comique de gestes, sont au service du rire et du divertissement

farces et des pantomines. La farce des tréteaux et les différents spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers destinés à faire rire le public. La farce est construite sur un rythme soutenu qui favorise les situations imprévues (multiplication des coups de théâtre et des quiproquos) et adopte une gestuelle bouffonne, célèbre pour ses scènes de coups de bâton. Les noms des personnages sont ridicules et les situations souvent absurdes (la farce de maître Pathelin au XVème siècle)

et portant la marotte (spectre burlesque surmonté d’une tête ornée de grelots), jouent les soties, railleries satiriques. Le monologue dramatique parodie des sermons ou les fanfaronnades d’un soldat. La farce tend davantage vers le réalisme. Elle repose sur une peinture de mœurs, comme « La farce de Maître Pathelin ». On y voit un avocat sans cause, Pathelin, duper le drapier Guillaume puis, à la fin, se trouver lui-même berné par un berger que l’on croyait stupide. Au 16e siècle, le théâtre de