Farce Normande

LE THEATRE AU XVIe SIECLE Contextualisation historique 1ère moitié du siècle : survivance des formes médiévales (mystère, farce, sottie) Contexte : 1494-1559 : Guerres d’Italie / 1498-1515 : Règne de Louis XII / 1515-1547 : Règne de François Ier / 1534 : Affaire des Placards / 1547-1559 : Règne de Henri II / 1559-1560 : Règne de François II Jusqu’en 1548, les Mystères attirent encore beaucoup de spectateurs. Que sont les mystères ? Ce sont des représentations de la vie du Christ ou des vies des martyrs

coups contre le "grand seigneur méchant homme" (appellation de Dom Juan dans la pièce éponyme par son valet Sganarelle) et ainsi donne une dimension nouvelle à ce qui aurait pu rester une banale scène de farce comme celle entre l'avocat Pathelin et le drapier à qui il doit de l'argent dans La farce de Maître Pathelin au Moyen-Âge.

d'exposition ? – I. II. III. Annonce des axes QUOI ? Des personnages de farce et une intrigue politique COMMENT ? Le comique de langage POURQUOI ? Une parodie de scène d'exposition ou Une parodie de Macbeth de Shakespeare (I, 7) I. QUOI ? Des personnages de farce et une intrigue politique a) Des personnages de farce ou de marionnettes Farce = forme théâtrale courte et comique apparue au Moyen-Âge (par exemple avec la pièce anonyme La Farce de Maître Pathelin, vers 1465), et reprise par Molière (ex : Le

"grand" genre littéraire (c'est-à-dire qu'elle s'est élevée au-dessus de la farce) dans les pays où la littérature s'est s'épanouie: Grèce, Égypte, Italie, Espagne, France, Angleterre, Allemagne, Chine, Japon, États-Unis... 2. Auteurs et oeuvres. Aristophane (-450 à -386, grec), Les Nuées. Ménandre (-342 à -292, grec), L'Arbitrage. Plaute (-254 à -184, latin), Amphitryon. Térence (-190 à -159, latin), L'Eunuque. La Farce de Maître Pathelin (1464, auteur inconnu). Pierre Gringoire (v.1475-v

peuple. Ces multiples perceptions du comique au sein d’une même société justifient effectivement la difficulté de la comédie à durer. Il paraît donc évident que les farces du Moyen-âge et les comédies de Molière ne sont pas destinées au même public. La Farce de maître Pathelin s’adressera davantage au peuple, sensible aux calembours et coups de bâton, tandis que Le Bourgeois gentilhomme, de Molière contentera surtout la noblesse et la cour du roi, flattées d’appartenir à une classe raffinée et élitiste

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le théâtre au Moyen Âge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La farce de maître Pathelin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Du Moyen Âge à la Renaissance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

l’occupation allemande ! Cet esprit de revendication est, après tout ancien, et appartient bien à la tradition française car on trouve le pouvoir moqué sous toutes ses formes dès les farces du Moyen Age, que ce soit l’avocat véreux à son tour floué dans La farce de maître Pathelin, ou les curés paillards, ou les médecins ignorants, ce dont se souviendra Molière. Dans les drames romantiques, les roturiers, voire les gueux vont se mesurer aux reines pour les aimer, tel « le vers de terre  amoureux d’une étoile »

Le registre comique et théâtral au Moyen Age Le théâtre au Moyen Age est séparé en deux grandes parties : le drame sacré, composant les miracles et les mystère, et le théâtre profane, dit aussi comique. La sottie, le monologue, la moralité et la farce font partie de cette deuxième catégorie. Le drame sacré Le drame sacré est en relation directe avec l’histoire de l’église. Le théâtre pieux fit évoluer certains rites catholiques. D’abord jouées dans les abbayes et en latin, ces pièce furent

THEATRE MEDIEVAL A- I) Tout d’abord, il ne faut point se lasser de répéter que le Moyen-âge ne fut point une époque triste, comme d’aucuns s’obstinent à le prétendre ; et le peuple parisien ne cesse point de se moquer de tout. Il immortalise la Farce même aux murs des cathédrales. Son ironie n’épargne ni le Christ, ni les Saints, ni la Vierge, pourtant si fêtée. On le voit successivement apprenti, garçon, maître, chef de jurande, apothicaire, chirurgien, avocat, juge, moine, pape, mais ne cessant

désigner le théâtre en général (XIV-XVIe siècles). A partir de la Renaissance, on lui a attribué un sens plus restreint et plus précis: il renvoie désormais à un genre dramatique qui se distingue à la fois de la tragédie (forme noble du théâtre) et de la farce (forme populaire du théâtre). La comédie est un genre protéiforme, donc difficile à saisir. Il y a quand même des constantes: il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose et destiné à provoquer le rire (l'humour peut être aussi bien