Farce Tragique Est Une Tragédie

Le théâtre : comique et tragique lundi 12 décembre 2005, par NAUGRETTE Catherine, Université de Paris-III * * * * * * * * * Sommaire * Introduction * Dressons la problématique du comique et du tragique à partir de la Poétique d’Aristote * La question de la catharsis et de la séparation des genres de la comédie et de la tragédie au cours des siècles Compte rendu de la conférence de Catherine Naugrette, Université de Paris-III Introduction

spectateur. En effet, dans les comédies ou dans les farces, on peint souvent la folie des hommes, de la société et leurs défauts avec beaucoup d'humour et d'ironie. Dans La Farce de Maître Pathelin , dont l'auteur nous est aujourd'hui inconnu, le sourire nous tient aux lèvres tout au long de la pièce. Le comique dans cette farce est surtout porté sur les personnages, chacun fait bizarrement son métier , le berger assomme les moutons de son maître, le juge acquitte le voleur, l'avocat use de procédés

la farce (comédie grossière) dont Molière va s’inspirer pour ses premières pièces (les fourberies de scapin, la farce de maitre patelin).Farce : aventures et mésaventures de la vie quotidienne 16e siècle : siècle des guerres de religion, donc un théatre un peu pauvre en France théatre se professionalise, devient spectacle de divertissement 1660  : les femmes sont enfin admises pour jouer les rôles

fait entre comique et tragique". Le tragique et le comique sont en effet deux notions à priori divergentes l'une de l'autre, mais elles se rejoignent et sont également très complémentaires, dans la mesure où ces genres sont nés à la même époque. Tous deux crées du temps d'Aristophane et analysés par Aristote dans sa "poétique", ces genres théâtraux furent utilisés dans un premier temps lors de représentations ayant pour but de mettre en scène la fonction catharsis (tragique), autrement dit la purgation

et de chaque scène de quiproquo jusqu’à l’apothéose finale où les personnages se retrouvent tous dans les petits pavillons extérieurs pour flirter ou s’espionner. Et le plaisir que procure la comédie ne se dément pas au fil des siècles. Depuis la farce, la comédie de Molière, puis celle de Marivaux ou Beaumarchais, le genre ne cesse de se renouveler avec succès. Le spectateur du XVII° siècle sait qu’en assistant aux Fourberies de Scapin il va rire. Le seul nom de MARIVAUX au XVIII° remplit les salles

sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Don Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque. Tragédie Portrait de Racine. La tragédie n'existe pas pendant le Moyen Âge français. Elle renaît au cours du XVIe siècle suite à la relecture des tragiques anciens. Elle se transforme tout au cours du XVIe et du XVIIe siècle. Elle évolue d'abord vers ce qu'on a appelé tragi-comédie en se nourrissant d'intrigues de plus en plus

Dom Juan : Tragédie ou comique ? Tragédie : Elle met en scène des personnages nobles et héroïques comme les rois, les princes, les soldats… Ils sont le plus souvent empruntés à l’histoire ou à la mythologie antique. Il faut respecter certains procédés pour rester dans le registre de la tragédie tels : * Les personnages doivent s’exprimer avec grandeur et noblesse et être victime du destin. (la volonté de Dieu …) * Le spectateur doit admirer la vertu de ces personnages ou tout au contraire

Le théâtre peut chercher à faire rire le spectateur, couramment nommé théâtre comique, il englobe plusieurs variantes dont la farce, où le comique de geste, de répétition ou de situation est très employé et la parodie, où le bouffon, personnage dont l’emploi est de faire rire par des gestes et plaisanteries de mauvais gout est utilisé pour provoquer les éclats de rire des spectateurs. Dans les  fourberies de Scapin  de Molière, nous assistons à une scène où le valet, Scapin, veut se venger de son

TRAGEDIE /TRAGI-COMEDIE La tragédie est une œuvre théâtrale dont l’origine remonte au théâtre grec antique. On l’oppose à la comédie au contraire de laquelle elle met en scène des personnages de rangs élevés et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Aristote lui assigne pour but d’inspirer « terreur et pitié ». Délaissé au Moyen Âge, ce genre revit (assez tardivement néanmoins), grâce à la Sophonisbe, de l’Italien Trissino, qui est la première des tragédies à respecter

peur, étonnement, rire etc.). On retiendra ici 7 registres : tragique, épique, fantastique, pathétique, comique, lyrique et élégiaque. |REGISTRE & CARACTERISTIQUES |EFFETS |THÈMES |PROCÉDÉS |GENRES | |LE REGISTRE TRAGIQUE |Dans la tragédie : la |La fatalité, le destin, la mort, la |Champs