Fatalité Du Libertinage

vigueur alors. En désobéissant à Créon, elle accepte son destin, alors que dans la pièce d'Anouilh, elle se transforme en jeune rebelle, révoltée contre l'injustice et l'arbitraire. Son personnage est beaucoup plus politique en 1944: les Dieux ou la fatalité n'ont plus rien à voir, elle a fait un choix, a pris position dans l'opposition, et assume lucidement les conséquences de son choix. Elle résiste à une autorité qu'elle juge tyrannique: c'est pour cela qu'on a pensé à la Résistance face à l'Occupation

deux libertins eux-mêmes mettent dans leurs rapports la même tension de la volonté et de l'orgueil. La marquise, consciente de son statut de femme, veut assurer son emprise sur Valmont, qu'elle ne cesse de rabaisser et de persifler. Chez elle, le libertinage prend donc la forme d'un véritable féminisme, que la lettre LXXXI révèle dans toute son ampleur vindicative. Son humiliation d'avoir été "pariée" par Prévan vaudra à celui-ci un châtiment impitoyable capable de lui montrer qui peut prétendre posséder

LITTERATURE DU XIX SIECLELE THEATRE FRANCAISE AU XIX SIECLEBIBLIOGRAPHIE · Victor Hugo , Hernani , éd. G. Gengembre, Paris, Pocket, 2009 · Victor Hugo, Ruy Blas , éd. G. Rosa, Paris, Librairie Générale Française, 1994 · Musset, On ne badine pas avec l’amour , éd. F. Lestringat, Paris, Flammarion, 1999 · Labiche, un chapeau de paille d’Italie

L’amour précieux 2° L’amour entre libertinage et poésie C/ L’amour : sujet de base du théâtre classique 1° Une vision pessimiste de l’amour 2° Les mœurs amoureuses dans la comédie IV ) L’amour à l’ère des lumières A/ De la vertu antique… 1° L’amour et le bonheur selon Rousseau 2° Le roman d’amour fou : l’œuvre marquante de La Nouvelle Héloïse B/ … au libertinage 1° L’autre face des choses : l’amour

du monde ; il a conscience des menaces qui pèsent sur lui, mais il ne s'attarde pas à y songer : que lui importent les conseils de la morale ? Cette lucidité, d'ailleurs, révèle un arrière-fond de tristesse et d'inquiétude ; nous verrons que son libertinage est un masque. - Deux répliques brillantes « Que tu es heureux d'être fou ! - Que tu es fou de ne pas être heureux ! » isolent la réponse de Coelio, d'un ton tout différent ; il décrit sa passion, qui s'oppose à la dissipation d'Octave. Car Octave

formes. Il s’y trouve une véritable typologie des larmes, allant des larmes sages d’un Tiberge, passant par les larmes senties de des Grieux, jusqu’aux larmes plus que problématiques de Manon, qui font surgir une sorte de sensibilité amorale dont le libertinage figurerait la radicalisation. Prévost construit sa fiction dans une atmosphère pathétique qui va de la compassion à l’acmé que constitueraient les larmes, tout comme on peut imaginer qu’il existe une atmosphère comique sans le rire, ou plutôt dont

troupe des Italiens est autorisée à revenir, élan nouveau dont bénéficiera Marivaux. L'époque s'achève plutôt en revanche en 1802 : le Génie du christianisme marque la fin de la prédominance d'aspects caractéritiques du 18è, sape antichrétienne, libertinage sceptique, exaltation de l'antiquité, prédominance de l'analyse, passion exclusive du bonheur terrestre. Dans ce cadre, des dates : les Lettres persanes vers 1725, L'Esprit des Lois, Histoire naturelle et l'Encyclopédie, vers le milieu du siècle

au Salut ou à la Damnation ? Du mal moral et du mal physique Dieu sait tout ce qui va se passer, il a actualiser un monde dans lequel il est déjà écrit ce que chaque substances prisent individuellement fera, comment donc ne pas tomber dans la fatalité ? L'homme est tout entier déterminé par son essence, tout comme par sa volonté (dont sa détermination ne se fait pas en conscience), comment peut-il être encore libre de choisir le mal, car on ne peut lui imputer le mal moral qu'à condition qu'il

On trouve le traditionnel conflit du fils avec le père qui marque la toute-puissance des vieillards et de l'ordre social. Avec la rencontre impromptue et le coup de foudre, le roman devient celui d’un amour qui est un mélange d'amour fou, de libertinage et d'amour «fraternel», les héros ne profitant toutefois de leur bonheur qu’à quelques occasions (vie commune ; évasion de prison ; fuite dans le désert pour assurer leur bonheur futur). Or l’amante est une femme fatale qui entraîne l'amant à la

parce qu’elle détruit la raison », dit-il. « Je sens que je mourrai, écrit-il, mais je veux que cela arrive malgré moi : mon consentement sentirait le suicide. » Mais, surtout, Casanova ne sépare pas la séduction de l’amour. Pour lui, l’amour est une fatalité, une maladie incurable mais, sans elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Il en parle très joliment : « Qu’est-ce que l’amour ?, écrit-il. J’ai lu bien du verbiage antique sur ce sujet. J’ai lu aussi la plupart de ce qu’en ont dit les