Faut Il Limiter Ses Désirs Pour Etre Heureux

IV. La thérapeutique philosophique (§§ 132 - 135) A. La prudence (§ 132) Or le principe de tout cela et par conséquent le plus grand des biens c’est la prudence. Il faut donc la mettre au-dessus de la philosophie même, puisqu’elle est faite pour être la source de toutes les vertus, en nous enseignant qu’il n’y a pas moyen de vivre agréablement si l’on ne vit avec prudence, honnêteté et justice, et qu’il est impossible de vivre avec prudence, honnêteté et justice si l’on ne vit agréablement. (l

désir est il une action volontaire ? Pouvons-nous prendre conscience de nos désirs ? Mais tout d’abord qu’est ce que le désir ? Le désir c’est quand le sujet reconnait dans l’objet extérieur quelque chose qui lui manque. Ce désir est l’action volontaire du sujet car il va prendre conscience de ce manque : il va désirer c’est une action. Mais cependant tous les désirs ne sont pas le fruit de notre conscience ils peuvent être d’origine beaucoup plus profonde et hélas nous ne pouvons pas les découvrir

Il peut être tout à fait illusoire en ne portant sur aucun objet, ou bien n’être pas positif et même se pervertir en s’aliénant à un objet comme une forme d’enchaînement. Autrement dit, toute réflexion sur le désir suppose une réflexion sur son objet et même oblige à se demander si le désir implique un manque (ne désire-t-on que ce qui nous manque ?), comme le pense Platon, ou au contraire une plénitude, au sens où un homme désire au fond ce qu’il est et ne se fuit pas dans de vain désirs, puisque

satisfaction. a) L'analyse freudienne de la dualité d'aspiration constitutive du bonheur : ou la recherche de jouissances, ou l'évitement de la souffrance b) Le bonheur comme "sublimation" c) Le bonheur n'est pas de l'ordre de la satisfaction des désirs. III ) Le bonheur comme complétude et durabilité : a) L'indépendance du bonheur par rapport auxx vicissitudes de la vie quotidienne b) Le plaisir n'est pas le bonheur, parce que le bonheur est souci d'unification de l'existence dans sa totalité .

satisfaisait, ne disparaitrait-il pas ? Le désir n’a-t-il pas vocation à se recréer sans cesse et à être un horizon qui recule sans jamais être atteint ? Après avoir vu que la réalité peut satisfaire des désirs, nous démontrerons qu’elle ne peut pas combler le désir. Enfin, nous montrerons que la réalité peut nous donner satisfaction si l’on a la capacité de contrôler ses désirs. I – Le désir peut être ponctuellement satisfait Si le besoin désigne ce qui est communément nécessaire au niveau physiologique

satisfaisant tous nos désirs nous pourrons parvenir à être heureux, cad à nous sentir comblés (cf accès à un état de satisfaction pleine quasi absolue). En ce sens, satisfaction des désirs et bonheur semblent aller de paire. Ms de fait, il est impossible de satisfaire tous nos désirs. En outre, nous faisons l’expérience que satisfaire un désir ne nous procure bien souvent pas du tout le plaisir escompté (cad imaginé). Il semble donc logique de se dire qu’il vaut mieux ne pas avoir de désirs (du moins, ne

satisfaire ce désir, il essaie de combler un manque. Le désir semble sans limite, il est insatiable mais également superflu, il ne faut pas le confondre avec le besoin qui est une chose essentielle, nécessaire. L’impossible c’est l’interdit, c’est quelque chose d’irréalisable. Mais rien n’est impossible. Si je désire quelque chose qui ne peut pas arriver, je n’arrive à rien. Alors vouloir ce que nous ne pouvons pas avoir c’est être irrationnel ? Est-ce ridicule de désirer l’impossible ? Le désir

« Heureux comme un bébé »… L’expression est courante, et semble fondée sur le roc de la certitude la plus inébranlable, (même pour les plus branleurs d'entre nous, et Dieu sait que certains le sont dans cette classe, avec bravoure et panache) : le sourire béat d’un nourrisson qui s’endort après avoir tété sa mère n’est-il pas le signe que l’être humain n’a besoin de presque rien pour être heureux ? Mais comment comprendre alors que les hommes consacrent tant d’énergie toute leur vie à travailler

signifier souffrance de l’être. Il faut alors tenter de supprimer ou, tout du moins, atténuer cette souffrance dans le désir, ce qui implique de savoir quel désir peut me faire faire souffrir, quel désir est réalisable et me rend satisfait. Ainsi Epicure a introduit sa philosophie de mesure des désirs. Celui-ci a déterminé deux type de désirs : les désirs naturels et les désirs vains, et parmi eux se trouvent les désir impossibles qui par définition ne peuvent être satisfaits. Dans ce cas, le désir

nous, de par nos valeurs morales de vouloir gagner notre salut et «notre ciel ». Il faut souffrir et endurer pour obtenir grâce aux yeux de Dieu. Nous avons été éduqués à être de bonnes personnes, et les bonnes personnes, ne peuvent que faire le Bien, n'ont pas le droit de se défendre, ne peuvent pas contester. Donc il faut être faible pour obéir aux lois de divines. Il faut faire abnégation de ses besoins, désirs, de sa propre personne pour le bien de notre âme pour le bien des autres. Mais si