Faut Il Obéir à Une Loi Injuste

Faut-il se soumettre aux lois de la Cité en tout temps et en toutes circonstances? Voilà une question que se pose Socrate, célèbre philosophe de la Grèce antique, avant d’accepter sa peine de mort, après avoir été condamné pour corruption de la jeunesse et pour impiété. Fidèle disciple de Socrate, Platon est l’auteur du Criton, un dialogue mettant en vedette Socrate et son ami Criton, quelques jours avant son exécution. Il y est question d’obéissance aux lois de la Cité ainsi que du raisonnement

considération, estimer OU ne pas porter atteinte à, obéir à une loi Est-ce : – peut concerner le but, la raison du combat (on combattrait l’injustice au nom du droit, pour le droit ) OU la modalité du combat ( on combattrait l’injustice en respectant le droit, par le droit) - si c’est au nom du droit qu’on combat l’injustice, c’est en faisant quoi ? désobéir est-ce la seule solution ? L’injustice : ce qui est contraire à la justice, au sens de loi positive ( abus, passe-droit, iniquité) OU

Doit on obéir aux lois ? Doit on obéir aux lois ? Cette question peut sembler absurde dans une démocratie qui dépend de la coexistence des hommes et donc de leur capacité à vivre ensemble. Comme le dit Platon,  « les hommes doivent nécessairement établir des lois et vivre selon des lois, sous peine de ne différer en aucun point des bêtes les plus sauvages. » Les hommes sans règles ni obligations ne peuvent cohabiter. Mais si l’on y regarde de plus près la question est en faite légitime, le régime

INTRODUCTION L a question ne se pose que si l’infraction à la loi est possible, donc dans le champ du droit et de la cité (c’est ce qui distingue les lois de la nature et lois de la cité. L’interdit n’est pas l’impossible, en raison de la présence d’une médiation, par la volonté ou la liberté). D’un point de vue simplement formel, • Ou bien c’est la loi elle-même qui autorise la désobéissance, et par définition la loi ne peut pas permettre qu’on lui désobéisse (le principe même de la loi, c’est précisément

EXPLICATION TEXTE THOREAU Le désir de s’opposer à la loi a déjà été ressenti par une majeure partie de la population, peu importe l’époque, le pays ou encore le type de gouvernement. C’est le cas de Henry David Thoreau, philosophe américain du XIXe siècle, dans son essai intitulé «  De la désobéissance civile  », publié en 1849. Cette œuvre est écrite après son emprisonnement en 1846, suite à son refus de payer des taxes dans le but de protester contre l’esclavagisme

COMPOSITION SUR L'OBEISSANCE. "Jusqu'où obéir?" Qu'est-ce que l'obéissance? C'est l'action d'une personne qui se soumet à l'autorité d'un seul, d'un groupe d'individus ou bien encore d'un règlement. Mais la notion concrète "d'obéissance" va bien plus loin, est bien plus complexe. Sait-on réellement jusqu'où faut-il accepter cette soumission et obéir? Quelles sont les véritables limites de notre obéissance? Tant de questions pour, finalement peu de réponses vraiment fondées. C'est

être raisonnable de désobéir à la loi ? La loi est universelle ; elle est à la base de notre société et elle est omniprésente dans nos vies. La loi correspond aux exigences de la raison, elle est indispensable pour vivre en société, pour canaliser la violence des plus forts et protéger ceux qui sont sans défenses. La loi assure une cohésion pour vivre en communauté. On peut cependant voir que dans certains cas, une loi peut sembler impossible à respecter , injuste. Peut-on dans ce cas justifier

sens des Nomoï grecques, c’est-à-dire à la fois lois positives, lois intérieures, et valeurs ? Parlons noux bien de coutumes au sens d’éducation ou des mœurs, des manières, des habitudes sociales, des conduites valorisées ou des modèles ? Ces lois, ces coutumes suffisent-elles pour définir la justice ? Deuxièmement, n'est-ce pas contraire à l'idéal de justice que de n'obéir qu'aux lois et coutumes de son pays ? Enfin, est-ce suffisant d'y obéir extérieurement, ou bien faut-il les appliquer avec sagesse

personne qui est libre. Il renvoie alors au domaine de l’obligation morale de faire quelque chose. Il est ainsi un acte tout à fait volontaire de la liberté elle-même. Le devoir est ce que nous devons faire mais que nous pourrions ne pas faire et donc désobéir à celui-ci. En revanche, obéir à une loi ne fonde pas, ne défini pas le devoir. Puis je donc obéir à une loi pour répondre à un devoir ? Devoir et désobéissance sont deux termes paradoxaux. Dans quelles mesures l’homme pourrait faire de la désobéissance

lois de l’État nous rend justes, car nous partons du principe qu'une loi incarne la justice. Cependant, il peut y avoir des lois injustes, et ainsi, les respecter nous rendraient injustes à notre tour. Suffit-il vraiment d'obéir aux lois pour être juste ? Être juste implique-t-il d'obéir de façon ignorante à une loi donnée ? Ne faut-il donc pas se demander ce qui est juste et ce qui ne l'est pas ? Réfléchir sur le bien-fondé d'une loi ? Ainsi, nous verrons d'abord que respecter les lois suffit pour être