Faut Il Opposer Croire Et Savoir

contemporain des découvertes de Freud s’oppose dans ce texte extrait des Eléments de philosophie aux conceptions de la psychanalyse. Il aborde le thème de l’existence de l’inconscient, et défend la thèse selon laquelle l’inconscient au sens freudien, à savoir comme une partie à part entière de l’esprit contenant des pensées non conscientes, n’existe pas. De la ligne 1 à la ligne 11, Alain explique comment la psychologie commet une erreur théorique en exagérant la présence de processus inconscients

dialogue intérieur et silencieux de l’âme avec elle-même ») la parole est toujours adressée à quelqu’un. Elle met en présence deux sujets. Elle implique, même si c’est souvent pour la nier dans les faits, une condition d’ordre spirituel et moral, à savoir la reconnaissance de l’autre comme un être semblable à moi-même. Au moment où j’adresse la parole à quelqu’un, je le constitue comme autrui, je reconnais notre communauté de nature. Je présuppose notre intersubjectivité. Comme moi, autrui est un sujet

Toutes les croyances religieuses connues, qu'elles soient simples ou complexes, présentent un même caractère commun: elles supposent une classification des choses, réelles ou idéales, que se représentent les hommes, en deux classes, en deux genres opposés, désignés généralement par deux termes distincts que traduisent assez bien les mots de profane et de sacré. La division du monde en deux domaines comprenant, l'un tout ce qui est sacré, l'autre tout ce qui est profane, tel est le trait distinctif

étant plein de volonté au quotidien , pouvons nous toujours être maître de ce que nous faisons ? Les hommes peuvent être amenés à penser qu'ils peuvent gérer tous leurs comportements et leurs actes de façons réfléchies. La possibilité de toujours savoir ce que l'on fait semble bien loin de la réalité car nous ne sommes pas tout le temps conscient. L'inconscient est un concept psychlogique qui se déroule hors de la partie consciente dans l'esprit d'un individu. C'est à travers la conscience et

les jours nous voyons le soleil se lever et se coucher ; la science nous a appris que nous avons tort de nous fier aux informations sensorielles, elles peuvent nous induire en erreur. Cependant la tendance immédiate des hommes est de bâtir leurs savoirs en se fondant sur les impressions sensibles. 5) La subversion de la raison par l’imagination. Il n’y a peut-être pas de pensée sans images or l’imagination n’est pas une faculté inoffensive. Malebranche l’appelle « la folle du logis » et

Léviathan : la religion sert à une seule chose : assurer la cohésion du peuple. Dans l’état hobbesien il n’y a qu’une seule religion autorisée, elle est politique. Il faut des rites qui structurent la vie politique. Il y a une instrumentalisation politique de la religion. Une des origines de cette idée est Machiavel : un roi fait croire qu’il est pieux, incite les gens à prier pour qu’ils soient plus malléables. Depuis les origines de la pensée athée, il y a l’idée que les hommes ont crée les religions

Cette omniprésence nous pousse à se poser la question suivante : peut-on penser sans préjugé ? « Penser » peut avoir deux sens généraux : juger et croire. Ces deux termes sont pourtant opposés si l’on entend par « juger » l’acte de donner une valeur à quelque chose après l’avoir personnellement éprouvée et avoir fait usage de sa raison, et par « croire » le fait de tenir pour vrai quelque chose dont on n’est pas certain. Dans le premier cas le sujet est actif, son opinion prévaut sur les idées reçues

distinguée du profane. II. L’expérience religieuse Croire: Les différentes formes de croyance Croyance par ouï-dire ou expérience, répétition, quelques cas, opinions, préjugés. Liée à crédulité, manque de réflexion critique. Croyance de nature religieuse née de l’habitude, de la culture familiale Foi, conviction délibérément choisie et assumée Différence entre croire et savoir, entre raison et foi: Les oppositions entre croire et savoir: Les vérités de la religion sont des vérités révélées

seconde, à savoir la dimension temporelle. Par cette suppression, elle se distingue du réel et ne peut pas être véritablement confondu avec lui. Il serait possible de dire que l’art est inférieur à la réalité qu’il représente car le temps fait défaut aux œuvres artistiques. Mais il serait aussi possible de voir les choses d’une autre manière et de voir qu’il y a, au contraire, une supériorité de l’art. En effet, l’art apporte à la réalité quelque chose qu’elle ne possède pas, à savoir l’immobilité

possible du corps, purifie ainsi son âme. Pour Socrate, l’âme est aussi immortelle. Dans la nature, si une chose existe, elle existe par rapport à son opposé (s’il fait chaud, c’est parce qu’il a fait froid avant, si je suis éveillé, c’est parce que j’ai été assoupi, etc). Il y aurait donc un cycle des contraires, où toute chose devient son opposé. Ainsi, de la même manière que la mort provient de la vie, la vie doit provenir de la mort (palingénésie). Il défend également la théorie de la réminiscence