Faut Il Opposer L Imaginaire Et Le Réel

grands cycles qui tournent notamment autour de l’idée de la nature et de l’artifice. I : Nature et artifice La plupart des naturalistes que nous verrons sont des naturalistes revendiqués ou encore des naturalistes qui s’ignorent. Première chose : il faut s’interroger sur l’idée de nature. Etre naturaliste, c’est adhérer à l’idée qu’il y a des forces irréfragables (= que l’on ne peut contourner) ce qui va amener à parler de lois naturelles ou de lois économiques. Le naturalisme va naître dans la pensée

œuvre d’imagination en prose qui présente des personnages donnés comme réels. "Gargantua" de Rabelais est un roman ayant la faculté de former des représentations imaginaires : il fait rêver le lecteur. A l’opposé, des romans peuvent traiter de ce qui existe vraiment, la réalité. Le roman doit-il stimuler notre imagination ou se rapprocher du réel ? Nous verrons dans une première partie que le roman peut nous faire rêver de multiples façons avant de voir qu’il peut aussi s’attacher à la réalité en relatant

sont des « utopies » (des lieux qui n’existent pas) : la Bétique, les Troglodytes A opposer au texte C où l’on trouve des références réalistes « Constantinople », « oriental », « Turc ». Il est opportun de préciser, si vous le saviez, que Candide comporte également des utopies (l’Eldorado par exemple). - Il fallait ensuite montrer que même dans les textes utopiques on retrouve des références à un réel possible (le but des utopies étant de montrer une vision idéalisée de la société) : «

communication. Mythes ont des portées variables, certains sont des récits qui vise a l enchantement, on tend vers le merveilleux. Max Webber: désenchantement du monde, 1864-1920, auteur du désenchantement du monde, rationalisation, mécanisation. Notre imaginaire n est plus traversé par des contes de fée. Mais est ce vrai bien? Oublierait t on la fée électricité? Ce 'monde à pu être momentanément désenchanté, mais n assiste t on pas a un ré enchantement du monde ? Effervescence telle que les individus sont

fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on

(Blaise Pascal ;Les pensées) Pascal (1623-1662) : Surdoué, il se reconnaît dans le jansénisme. En réalité, il pense que Dieu ne pardonne pas à tout le monde et qu’il faut donc mériter son pardon puisque pour tout Chrétien la vie terrestre n’a aucun intérêt. Pour lui Dieu fait donc une certaine présélection et il existe une réelle prédestination. Son travail est donc de convaincre ses lecteurs de la véritable importance de la religion Chrétienne. Il pense que l’homme n’est rien comparé a l’immensité

Pour Cornelius Castoriadis, les sociétés s’instituent et se recomposent sans cesse. Il faut prendre en compte leurs fondements imaginaires. Même les institutions sont l’incarnation de ces représentations imaginaires, idée que n’avait pas envisagée la vulgate marxiste, qu’il critiqua radicalement. A quoi servent les rêves, les fictions, les utopies ? Les sciences humaines ont cherché à repérer les structures qui se dissimulent derrière les bouillonnements de l'imaginaire. Bachelard et la puissance

envisagent les grandes catégories eco que sont le travail, la monnaie, le marché voir les politiques économiques souhaitables. Tout cela est lié évidemment à certains à priori théoriques mais également idéologiques, moraux. Quand on fait de l’HPE, il faut mobiliser les écrits des auteurs que l’on va rencontrer. Pour les comprendre, on est confronté à la nécessité d’une interrogation sur des aspects philosophiques voir épistémologique : c’est s’interroger sur les a priori théoriques des analyses proposés

Cependant quels sont les liens qui unissent littérature et rêve ? Peut-on limiter l’art littéraire à cette simple et unique fonction ? Doit-on alors opposer littérature et réalité ? Nous verrons tout d’abord en quoi la littérature a en elle un pouvoir d’évasion ; ensuite nous nous attacherons à souligner le fait qu’elle utilise toujours le matériau qu’est le réel ; enfin nous verrons comment le travail esthétique de l’écriture reste une fonction majeure dépassant cette simple opposition. * * * Tout d’abord

pense être. Il faut pour cela que j’aie déjà façonné une image de moi-même : que j’aie instauré entre moi et moi une distance réflexive ; d’une certaine manière que je me sois reconnu comme étant moi, quitte à ce que ce second moi soit le fruit d’une construction illusoire ; quitte à ce que ce second moi soit bâti à partir de l’idéal que je me forge de ma propre personne. Mais à côté d’une image de moi-même, valorisé ou dépréciée, relativement objective ou très interprétée, il faut également que