Faut Il Plaire Pour Convaincre

mais elle ne veut pas, parce que Carmen est une fille qui veut toujours sa liberté et elle n’a pas peur de mourir. Quand à José, est même prêt à continuer d’être brigand pour lui plaire :<je lui offris de rester brigand pour lui plaire.>. Finalement, il est prêt à tout pour elle jusqu’à la tuer. S’il le faut, même si ce n’est pas son désir profond, José est tiraillé entre son amour et l’impossibilité à accepter la réalité telle qu’elle est : Carmen ne veut rien savoir de lui, mais pour son

fabulistes précurseurs tels que Ésope et Phèdre, l’apologue est, par définition, un récit court de visée argumentative à morale implicite ou explicite. Ce genre littéraire fut reprit de nombreuses fois, notamment pendant le classicisme, où la devise de plaire et instruire ne pourrait être plus adéquat au genre. Ces apologues sont, cependant, sujets de nombreux débats sur leur forme mais surtout sur leur impact sur la société, qui est largement discutable. Pensez-vous que la littérature, notamment sous

l’écriture d’ouvrages reprenant esthétiquement celles d’auteurs de l’Antiquité greco-romaine, comme d’Esope, Sophocle ou encore Euripide. Ces œuvres caractérisés par une clarté, une unité, atteignant le statut de modèle sont aussi animées par l’idée de plaire et instruire. Ainsi, au XVIIe siècle, La Fontaine s’inspirait de ces artistes greco-romains et cherchait à rendre ses œuvres ludiques. Mais alors, un lecteur d’aujourd’hui peut-il toujours trouver du profit et du plaisir dans ses lectures de La Fontaine 

aventures de Candide sont dues à cette philosophie qui prône que « tout est bien dans le meilleur des mondes ». Un autre personnage comique de Voltaire est celui de Citophile, le philosophe des « Deux consolés », qui pense que pour consoler quelqu'un, il faut comparer son cas à celui d’autres chagrins célèbres. Cela finit par un retournement de situation, car Citophile perdra son fils, et la femme qui avait subit ses tentatives de consolation lui rend la pareille : elle lui envoie à son tour une liste

donc légitime de nous demander, comment les apologues concilient le plaisant à l’instructif. Nous verrons donc si les auteurs sont d’accord avec cette citation. Puis, d’une part l’intérêt et la manière d’instruire, d’autre part le but et la façon de plaire. D’abord si la littérature plait c’est en partie pour instruire. En effet, il est plus facile d’assimiler quand la manière d’apprendre est amusante et distrayante. Au XVIIème siècle, Dans la préface du premier recueil, La Fontaine illustre

chien, au plus profond de lui, envie le loup, car il tente vainement de cacher l’existence de la marque de son collier. Peut-être même a t-il honte de sa servitude, mais qu’étant trop couard pour risquer souffrir de la faim, il préfère plutôt se convaincre lui-même que sa situation est plus avantageuse que celle du loup. Il transmet donc l’image d’un animal imbu de sa personne. De plus, sa nature corrompue est mise en valeur lorsqu’il utilise des mots ayant un rapport avec l’argent, tels que « franche

question, il semble tout d’abord pertinent de s’intéresser à l’art de convaincre ce qui prend la forme d’un dialogue argumentatif où les personnages ne prennent pas la même importance. Dans la même optique, il est intéressant d’analyser l’art de persuader qui complète ce dialogue argumentatif. En outre, il faut souligner le portrait du gouverneur, un personnage qui s’affirme face à des parents qui acquiescent. 1 / L’art de convaincre A / Une argumentation qui suit une logique inductive A l’aise

parties par Quintilien : Invention, Disposition, Élocution, Mémoire et Action. C’est à dire qu’il faut tout d’abord trouver les arguments, les ordonner, les présenter avec style et stratagèmes, se rappeler du discours et enfin jouer le discours (être expressif dans les gestes, l’attitude et la diction.) Ce stratagème veut atteindre la clarté et l’intelligibilité de la rhétorique, qui vise elle-même à convaincre avec justesse. Pour finir, le discours se voit aussi attribuer plusieurs parties par Quintilien

discours. Memoria : la capacité à apprendre par cœur un discours Actio : l’art de bien réciter le discours. II. Les trois finalités d’un texte: - docere, c’est-à-dire convaincre, par la raison (grâce à l’emploi d’arguments logiques, d’une construction rigoureuse du raisonnement…) - placere (ou delectare), c’est-à-dire plaire : il faut que le destinataire ait du plaisir à entendre ou à lire le texte, afin que son attention soit maintenue de l’introduction à la conclusion. - movere, émouvoir : le recours

leurs critiques pour convaincre et/ou persuader les lecteurs. Les apologues sont de courts récits en prose ou en vers qui comportent un enseignement ou une morale. Dans sa fable Le Pâtre et le Lion, La Fontaine affirme qu'« une morale nue apporte de l'ennui [et que] le conte fait passer le précepte avec lui ». A partir de cette idée, nous pourrons donc nous demander si le choix d'écriture qu'est l'apologue permet toujours aux auteurs de faire réfléchir, d' »instruire et plaire » à la fois. Pour répondre