Faut Il Rejeter Toutes Croyances

premiers sceptiques, Pyrrhon et Sextus Empiricus prônaient la théorie selon laquelle, ni par les sens, ni par la raison, nous ne pouvons avoir accès à la vérité. Tout d’abord car les sens sont trompeurs puisqu’ils portent sur l’accidentel et le particulier, et parce que la raison est capable de démontrer des propositions contraires: « à tout argument s’oppose un argument égal » dit alors S. Empiricus dans Hypotyposes pyrrhoniennes. Il est également important de nuancer cette thèse par l’approche plus

panthéisme stoïcien, l’athéisme moral d’Épicure, scepticisme, etc.)
 L’athéisme théorique ou pur n’existe que rarement. Souvent on affirme autre chose comme absolu. L’athéisme est une négation de Dieu, mais il met en avant une forme de croyance : il affirme l’homme, la raison, l’esprit. C’est sous cette forme que l’on peut déjà retrouver une certaine forme d’athéisme dans le monde antique. Plongeons-nous dans la Grèce du Ve siècle avant J.C. On est alors dans une forme de panthéisme

La quête de la vérité La raison contre les croyances La plus souvent sur tous les sujets, on s’en tient à nos propres opinions, ce qu’on croit être la vérité. Si on croyait qu’on n’a tort on ne donnerait pas notre opinion or on la donne, c’est donc que l’on a confiance en nos croyances. On a une réponse toute faite à nos questions qui commence par « moi je pense… ». Autrement dit notre opinion nous tient lieux de vérité, mais nous n’avons pas tous les mêmes opinions sur un même sujet, on peut

autorité qui prétendrait se mettre supérieure à elle. Lorsque la raison examine la croyance religieuse, elle la relègue au rang du sentiment. Ex : l’époque des Lumières -> il faut émanciper la raison de toute autorité religieuse. Il fallait par la norme raison juger le fait religieux. Il existe des croyants qui par honnêteté, cherchent à rendre compte de leur foi -> à ne pas être juste soumis à des dogmes. Tout le monde sent que la raison est une exigence que personne ne peut négliger (obligation

premièrement, c'est de se poser la question: "que recouvre l'adjectif, mortifères"? A quoi rend-t-il dans l'esprit de Nietzsche? Et là on pourrait croire que cela va avec: la guerre, la destruction de la nature, etc... Rappelons que l'Homme est pour tout naturaliste, l'ennemi numéro 1 de la nature. Mortifère, c'est ce qui amène, ou mène vers la mort. L'Homme n'amène pas la terre vers la mort, mais la mène. L'Homme est par nature destructeur, c'est un être qui se complaît dans la violence. De ce fait

connaissance et la réalité Connaissance = affirmation sur la réalité (peut être vraie ou fausse) Certitude = impossibilité de l’erreur Dogme = croyance fondamentale qui ne peut être remise en question (incontestable) Croyance = admettre comme vrai sans preuves Savoir = reconnaître comme vrai ce qui a été prouvé Subjectif = valable pour nous, propre à une sensibilité

différentes. La science recherche, la religion • la foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison • est-ce parce qu'ils sont ignorants que les hommes ont des croyances • la religion est-elle l'opium du peuple? • La croyance religieuse implique t'elle une démission de la raison? • L'homme peut-il se passer de religion? • L'usage de la raison suppose-t-il le rejet de toute croyance? • Entre croire et savoir, faut-il choisir? • Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaitre

a) Abrégé   Il met l'accent sur les raisons d'être du doute qui sera mis en oeuvre dans la méditation: "Je mets en avant les raisons pour lesquelles nous pouvons généralement douter de toutes choses..." en l'absence de fondements assurés. Il en expose brièvement la fonction - il nous délivre de nos préjugés; - il accoutume notre esprit à se détacher des sens;

II- Race et Histoire : « On préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit. » Certaines personnes s’aveuglaient volontairement, et ne voulaient pas admettre les avantages et les inconvénients de chaque culture, comme le dit Las Casas dans La Controverse de Valladolid « César s’aveuglait volontairement sur la vie véritable des peuples de la Gaule, sur leurs coutumes, leurs langages, leurs croyances et même leurs outils. » Cette peur

que, d’entrée, la pluralité des dénominations religieuses a imposé l’alliance de la croyance avec la liberté. En Europe, le phénomène frappant, en dehors d’exceptions périphériques – l’Irlande, la Pologne, la Grèce – c’est l’accélération de la débandade des Eglises et des magistères spirituels. Il n’y a plus d’autorité religieuse en Europe mais une vaste émancipation des gens mêmes qui se réclament de la croyance, par rapport à la cléricature dans son ensemble. De très nombreux jeunes sont désormais