Féerie

était entourée jusque-là. En 1936, Giraudoux refuse de devenir administrateur de la Comédie-Française. Quelques mois avant la guerre, il s'inspire encore de la littérature allemande, qu'il admire, pour écrire Ondine (1939), qui est à la fois une féerie et une tragédie. Six mois avant l'aube d'un certain 6 juin, Jean Giraudoux quittait sans regret le monde. • L’analyse de l’œuvre La guerre de Troie se passe environ 1500 avant J.C, c’est un mélange entre les légendes et l’histoire. Pendant

tragique. ð Son drame est éclairé d’une façon nouvelle par cette confrontation avec Phèdre. C’est l’occasion d’un retour sur elle-même et la représentation lui fait entrevoir la gravité douloureuse mais enviable de l’univers tragique. L’illusion de la féerie impériale se dissipe le temps de la représentation théâtrale : elle découvre sa vérité et la vérité de la société=> cruelle désillusion= symbole de toutes les désillusions qui attend ceux qui ont cru à l’empire. Cependant de façon paradoxale le spectacle

• • • • • • • • • • • • • • • • • • MALINES Vers les près le vent cherche noise Aux girouettes, détail fin Du château de quelques échevins, Rouge de brique et de bleu d’ardoise, Vers les près clairs, les près sans fin . . . Comme les arbres de féeries Des frênes, vagues frondaisons, Echelonnent mille horizons A ce Sahara de prairies, Trèfle, luzerne et blancs gazons. Les wagons filent en silence Parmi ces sites apaisés. Dormez, les vaches ! Reposez, Doux taureaux de la plaine immense, Sous vos

l’imaginaire ; exprimer des sentiments et des sensations; mais aussi l'abondance des détails et des couleurs, des formes et des parfums. La mort est souvent un thème récurrent dans les œuvres baroques, intimement liées au domaine de l'évasion et de la féerie. L’esthétique baroque est marquée par l'exubérance, le foisonnement de l’écriture et la surcharge ornementale, dominée entre autres par l'alambique rhétorique et la multiplication de figures de style comme la métaphore. Jouant sur le motif des identités

air enchanté: “Ah! le bon pot-au-feu! Je ne sais rien de meilleur que cela...” elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'un forêt de féerie; Maupassant utilise ce plat comme un indice du statut économique de Charles et Mathilde Loisel. La faiblesse des moyens financiers des Loisel ne leur permet pas de jouir d'une nourriture riche et variée. En plus, ce plat est un élément crucial pour

femmes ne sont pas « plastiques ». Vous restez à fleur de peau, monsieur, tandis que les romanciers analystes ne craignent pas de pénétrer dans les chairs. C’est moins voluptueux, et moins agréable, je le sais ; les tableaux vivants, les apothéoses de féerie sont excellents pour procurer des rêves amoureux : la vue d’une salle d’amphithéâtre est au contraire écœurante pour ceux qui n’ont pas l’amour austère de la vérité. Je crains bien que nous ne nous entendions pas. Je trouve fort indécente l’exhibition

fait œuvre de justice : elle subvertit l’ordre social , attire les contraires et couronne les petits et les faibles. Les noms propres des lieux Marguerite Duras trouve en eux un objet de fascination : la magie verbale et la féerie exotique «  en face des terres du barrage il y avait le Siam .Le mot m’enchantait ». Les lieux évoqués à côté de leur réalisme font apparaître la géographie de l’alternance et de l’exil : Paris et Saigon concentrent les personnages

pierres inouïes Et des flots magiques ; c'étaient D'immenses glaces éblouies Par tout ce qu'elles reflétaient !Insouciants et taciturnes, Des Ganges, dans le firmament, Versaient le trésor de leurs urnes Dans des gouffres de diamant.Architecte de mes féeries,Je faisais, à ma volonté, Sous un tunnel de pierreriesPasser un océan dompté ;Et tout, même la couleur noire, Semblait fourbi, clair, irisé ; Le liquide enchâssait sa gloire Dans le rayon cristallisé.Nul astre d'ailleurs, nuls vestiges De soleil,

et le théâtre représenté sur scène (= mis en abyme) apporte à son tour son lot de réjouissances. Au lever du jour, la raison reprend ses droits après une parenthèse enchantée qui a plongé les spectateurs et les personnages au cœur d’une troublante féérie. Mais le divertissement offert par le théâtre s’appuie sur tous les ressorts de cet art. Et la langue théâtrale est ici le ferment de son efficacité. Comment ne pas être sensible à la beauté des stances de Rodrigue : la musicalité des strophes qui

l’imaginaire ; exprimer des sentiments et des sensations; mais aussi l'abondance des détails et des couleurs, des formes et des parfums. La mort est souvent un thème récurrent dans les œuvres baroques, intimement liées au domaine de l'évasion et de la féérie. L’esthétique baroque est marquée par l'exubérance, le foisonnement de l’écriture et la surcharge ornementale, dominée entre autres par l'alambique rhétorique et la multiplication de figures de style comme la métaphore. Le théâtre et le roman mettent