Félix de Vandenesse

dans la vallée, un des romans illustrant les Scènes de la vie de province, est écrit en 1835. Il met en scène Félix de Vandenesse, un jeune homme, racontant l’histoire de son enfance malheureuse à Tours et de son amour pour Henriette. Cette dernière est l’épouse du comte de Mortsauf, un vieil homme valétudinaire avec qui elle vit à Clochegourde, où le jeune homme est venu séjourner. Félix adresse le récit de son amour à Nathalie de Manerville, qu’il envisage épouser et qui désire connaître son passé

le Désir, principe de toute passion. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation sentimentale est directement inspiré

jeune Félix de Vandenesse. Ce dernier rédige une lettre à sa fiancée, Natalie de Manerville, pour lui retracer sa rencontre avec Henriette de Mortsauf, épouse du comte de Mortsauf, dont il était tombé éperdument amoureux. Ainsi, Félix va essayer de s’immiscer dans la vie d’Henriette et de sa famille. Dans l’extrait que nous allons étudier, le comte de Mortsauf est gravement malade et est donc obligé de rester au lit. Comment va s’exprimer l’amour d’Henriette et Félix dans ce passage ? Félix est avant

composé d'un extrait de l'œuvre Le lys dans la vallée. Le roman d'Honoré de Balzac, Le lys dans la vallée, est un roman de type romantique, courant littéraire très répandu au 19ème siècle. Dans cette œuvre, on voit, au fil de l'histoire de Félix de Vandenesse, le changement de la perception de l'amour du personnage. De ce fait, les thèmes principaux du roman sont l'amour et le romantisme. Comment voit-on qu'il s'agit d'une œuvre romantique ? En analysant la description faite par le narrateur, l'association

Première partie : les deux enfances Au début de la première partie, Félix de Vandenesse adresse à sa maîtresse Nathalie de Manerville un récit de son enfance malheureuse où il se sent mal-aimé, délaissé par sa mère, et se réfugie dans un monde de livres. Après plusieurs années passées en pension, il retourne vivre chez ses parents en raison de l'agitation qui règne à Paris durant la chute du Second Empire (1814). Félix est alors envoyé par sa mère à un bal organisé en l'honneur du duc d'Angoulême

de la princesse de Cadignan, le comte et la comtesse Restaud à Gobseck (où Derville raconte le dénouement de leur affaire), Gobseck, la duchesse de Langeais et madame Firmiani aux romans qui portent leurs noms, les frères Vandenesse au Lys dans la vallée et à Une fille d'Eve (Félix) et à La Femme de trente ans (Charles), le banquier Taillefer à L'Auberge rouge et à La Peau de chagrin, Berthe de Rochefide et le marquis d'Ajuda-Pinto à Béatrix, la comtesse Ferraud et Derville au Colonel Chabert, le comte

directe du personnage Le héros est d'abord caractérisé par sa désignation : un prénom et un nom, le plus souvent signifiants. Certains patronymes donnent ainsi un « indice » sur le caractère ou la condition sociale du personnage (par exemple Félix de Vandenesse, dans Le Lys dans la vallée, de Balzac). Son identité est complétée par un physique, des vêtements, l'appartenance à un certain milieu, l'environnement familial, etc. Zola ajoutera à ces éléments la notion d'hérédité. Une caractérisation

Félix écrit dans une longue lettre à Natalie pour lui expliquer son enfance malheureuse et surtout sa jeunesse obnubilée par son amour pour Blanche Henriette de Mortsauf, mère de famille. Il s'agit d'un amour réciproque et purement platonique quoique le désir soit omniprésent. Ce roman pourrait paraître romantique et un peu naïf, toutefois on est loin de l'idéalisation. Henriette est tantôt sanctifiée, voire divinisée, tantôt femme de chair et de sens. C'est d'ailleurs ce qui a fait scandale à

d'un lieu à travers un personnage. Ce lieu est le jardin Yamata qui est un jardin Japonais et où la narratrice est emerveillée par l'endroit. Dans le roman Honoré de Balzac, le Lys dans la vallée, la description du site trahit l'amour de Felix de Vandenesse qui méthamorphose un lieu en une femme. La description peut être le reflet des sentiments ou d'émotion que ressent le narrateur. C'est le cas dans L'oeuvre d' Emile Zola la description du paysage révèle ce que ressent le personnage, la

d'un roman à l'autre commencèrent à former ce vaste réseau d'intrigues, d'intérêts, de passions et d'aventures dans lequel, comme en un gigantesque filet, le romancier enveloppa la société entière de son temps: on peut appeler cela un microcosme . Félix Davin, auteur de la préface des Etudes de mœurs au XIXe siècle qui réunit en 1834 une douzaine de romans de Balzac déjà parus, se fit l'interprète du romancier en ces termes: « Un grand pas a été fait dernièrement. En voyant réapparaître dans le Père