Feuillets d'Hypnos

en soi parce que ce serait en faire une bibliothèque complètement inutile. C’est plutôt un point de départ, A la fois pour notre pensée et pour la pensée universelle. Cela n’est pas incompatible avec l’engagement au contraire, René Char Feuillets d’hypnos : « Notre héritage n’a été précédé d’aucun testament » Personne ne nous a dit ce que nous devions faire de l’Histoire. La Culture Générale permet un engagement pour la liberté et la justice.

être politique, polémique (qui rassemble et persuade) ? Invite le lecteur à réfléchir, prendre partie dans une cause : politique, religieux, philosophique… 2 poètes engagés : Eluard et René Char  Résistants René Char, poète surréaliste Feuillets d’hypnos Eluard « Liberté », « Au rendez-vous allemand » 1943 : L’honneur des poètes, recueil sous l’occupation nazie qui rassemble Tardieu, Eluard, Aragon, Desnos, Ponge… - Victor Hugo (XIXe) critique Napoléon Le-Petit Les châtiments - Ronsard

pour du lyrisme. À partir de ce principe selon lequel le fait d’être engagé définir un poète, car il en va de son honneur certain poète pense que la poésie ne peut être qu'engagée comme c’est le cas de René Char dans ses « Feuillets d’Hypnos », il nous dit par ces feuillets que si le poètes n’est pas quelqu’un d’utile tout meurt.Mais la poésie engagée ne dépend pas seulement d’une époque bien précise, car celle-ci existait durant la guerre de religions avec Pierre Ronsard ou encore Théodore Agrippa

d’illusions pourraient nous mener au pessimisme, donc à l’obscurité. Dans ce cas, l’illusion serait source de clarté, et elle deviendrait nécessaire ! Ce paradoxe réside également dans cette citation de René Char, extraite du recueil de poèmes, Feuillets d’Hypnos : « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » Le soleil étant souvent assimilé au bien, comme chez Platon, nous comprenons ici que la connaissance de la vérité implique une épreuve douloureuse. Ce que le poète ne nous dit pas

n’oublie pas d’oublier. * La voix du poète est toute de mouvement, émue au sens étymologique du mot, c’est une voix mobile et toute d’interrogation. J’aimerais voir en elle comme une clef entre le visible et l’invisible. Je lis dans les Feuillets d’Hypnos : « Armand le météo définit sa fonction : le service énigmatique[12].» C’est peut-être dans l’œuvre de René Char l’une des phrases qui m’ont fait le plus rêver. Sans doute parce qu’elle dit ce qu’il y a de plus singulier dans la démarche du

dans de nombreux poèmes (Les Châtiments). Plus récemment, on pense à la Résistance durant la Seconde guerre, qui voit se cristalliser l'opposition de plusieurs poètes (principalement surréalistes) à l'occupant nazi: ce seront René Char (Les feuillets d'Hypnos), ou Robert Desnos, mort des suites de la déportation, ou encore Éluard (Liberté, Au rendez-vous des Allemands) parmi de nombreux autres. À cet égard, le mouvement formé autour de L'Honneur des poètes est la preuve a posteriori que la poésie

lieu de la poésie et qu'elle fait appel, une fois encore, à l'union des contraires. Char nous dit fortement que la seule demeure du poète est l'instrument du passage, ce par quoi un seuil peut être franchi. («Epouse et n'épouse pas ta maison» (Feuillets d'Hypnos, 34, Fureur et Mystère, 1962, p. 99)., dit-il ailleurs.) Le poème est cette clé, — une clé qui nous libère, nous lecteurs, — tandis que le poète reste assigné à sa veillée. Or la clé a reçu forme «d'un feu que le coeur certifie», et, d'autre

François Archambault, Président de MER. Poèmes récités - "Montluc" de Violette Maurice, par Marcelle Rosnay, En hommage à Lucie Aubrac ; - "Les lilas du Vercors", de Jean-Pierre Rosnay, par Marcelle Rosnay ; - Deux extraits des "Feuillets d’Hypnos" de René Char par Marcelle Rosnay ; - " Complainte des partisans", d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie, par Gabriel Serra-Rivière ; - "Courage" de Paul Eluard par Eugénie Callon ; - " Le livre fermé" de Jean-Pierre Rosnay par Agnès Pinaqui

seulement à subordonner l’œuvre artistique, mais à renoncer à elle et, par fidélité, à renoncer à lui-même ». Blanchot prend l'exemple de René Char, et cite certaines de ses paroles. Le poète fournit en effet un exemple de l'art engagé. Dans ses Feuillets d'Hypnos, René Char rend compte de son activité résistante durant la seconde guerre mondiale. « à partir du jour où l'absolu est devenu consciemment travail de l'histoire, l'art n'est plus capable de satisfaire le besoin d'absolu ». Blanchot distingue

Suivront notamment Les yeux et la mémoire (1954), Le Roman inachevé (1956), Elsa (1959), Le Fou d'Elsa (1963), Il ne m'est Paris que d'Elsa (1964). À la différence d'un René Char, qui prend le maquis et ne publiera qu'après la guerre ses Feuillets d'Hypnos, Aragon croit possible de mener le combat avec ses propres armes : la poésie. Ce recueil évoque aussi les malheurs de la guerre et se veut une contribution poétique à la Résistance : l'hymne à l'amour est aussi hymne à la France , à travers