Fief

liens familiaux. 2/ La concession de fief Le contrat féodo-vassalique est un lien personnel. La concession de fief est le symbole d’un lien réel entre 2 parties. Définition : C’est la jouissance pour un vassal d’une terre concédée à titre viager. A partir du XIème siècle, elle devient la pratique habituelle pour rémunérer les services rendus par le vassal au Seigneur. En quelques sortes, c’est un salaire. Mais de plus en plus c’est parce qu’on a reçu un fief que l’on doit des services. → C’est la

plupart des cas, vassaux également aidé des groupes de soldats professionnels. À une époque où l'autorité centrale était faible et de mauvaises communications, le vassal, aidé par ses serviteurs, était responsable de l'ordre public dans le fief. En échange de son fief, le vassal a accepté de fournir le service militaire à son seigneur. De cette façon, grands seigneurs et les rois ont été en mesure de lever des armées quand on le désire. Les élites de ces armées étaient les vassaux monté. Comme au

L’époque étudiée est la plupart du temps qualifiée de période féodale ou seigneuriale. On utilise ces termes puisque le fief et la seigneurie en constitueront les deux institutions fondamentales. L’organisation sociale va, en raison de la faiblesse du pouvoir centrale, s’organiser de manière très éclaté et ses petites entités territoriales vont s’organiser autour de deux concepts : le fief et la seigneurie avec un lien entre les deux appelé le lien féodo-vassalique (ce contrat va organiser la puissance

suzerain (placé au sommet de la pyramide féodale). Ces vassaux doivent donc lui obéir mais ce n'est pas vraiment le cas. On va envisager 2 situations géographiques (autorité du Roi sur son royaume & à l'extérieur) le domaines royal s'est restreint (fief). Au début du XI ème siècle, le royaume de France est la ville de Paris & les alentours. Le roi est a la tête de ces royaumes & tout autour c'est les vassaux I/ La situation fragile du Roi dans son domaine Domaine du Roi, c'est le royaume de

seigneuries châtelaines. Le système s’inscrit dans le cadre contraignant des relations féodovassaliques, dans la mesure où la qualité de pair, avec les droits et les devoirs qui s’y attachent, est associée à un « fief de pairie » qui se transmet suivant les mêmes modalités que tout autre fief. Les chevaliers admis dans le cercle fermé des pairs, en général une douzaine, exercent des fonctions spécifiques, militaires et judiciaires, au château principal de leur seigneur commun. Ils sont d’ailleurs le

légat du pape, Orlando Bandinelli, futur Alexandre III, déclare que « Rome est si bien disposée à l’endroit de Frédéric Ier qu’elle lui concèderait de bien plus grands beneficia encore ». Le terme latin beneficia a deux significations : bienfaits ou fief. Le mot est traduit en allemand par Lehen, c’est-à-dire fiefs. Le légat faillit bien se faire écharper pour un tel affront[5]. Cet incident marque d’ailleurs la rupture entre la papauté et Frédéric Barberousse, le début de la phase violente de la lutte

nous alerte Mme Hervouet car on y retrouve les mêmes hommes. Il y a deux éléments important à retenir. Tout d’abord la pratique féodo-vassalique qui place un homme dans la dépendance d’un autre où le seigneur concède à un vassal une terre appelée fief contre certains services. Ensuite, le second point, c’est l’organisation seigneuriale qui consiste, par les grands devenus seigneurs, a user des droits régaliens sur leur territoire. L’autorité des biens publics est passé des mains du roi à celles

fidélité, ce n'est pas une humiliation, c'est une logique de dépendance, il peut y avoir plusieurs étages entre vassaux et suzerains. La loyauté va dans les deux sens ( V à S, S à V). -Le suzerain offre sa protection et sa défense à son vassal et une fief, une terre qui est accordée par le suzerain à son vassal. -Le vassal doit l'obéissance, librement, il n'y pas de contrat en tant que tel, mais il doit prêter des serments oraux (liens d'orde transcendantaux, qui dépasse le monde terrestre). Il doit

s'ils l'avaient osé. Comment ! Nous ignorions donc totalement que dans toute cette terre il était impossible de rien trouver de tel ? Cet état de choses était surtout dû à Milon, châtelain de Chevreuse, notre vassal, qui tient de nous avec un autre fief la moitié de la forêt : lors de la guerre qu'il avait longtemps soutenue contre le sire Roi et contre Amaury de Montford il n'avait, pour édifier ces tours à étages et ses retranchements, rien laissé de cette dimension qui fut intact et en bon état

très vastes) ont coutume de les séparer en plus petits lopins, qu’ils font cultiver par des paysans libres. Ces e parcelles de terres sont appelées fiefs – en fait, le mot « féodalité » est apparu au XVII​ siècle pour qualifier ce qui se e rattache au fief. C’est donc dire que la société et l’économie du XII​ siècle sont fondées sur l’exploitation des paysans par l’aristocratie dans le cadre de la seigneurie. Même si la terre ne leur appartient pas, les paysans peuvent en garder les fruits ; ils doivent