Flaubert Balzac Zola

c'est qu'il y a une crise des lettres et, sans doute, de la Société, ou bien c'est que les classes dirigeantes l'ont aiguillé sans qu'il s'en doute vers une activité de luxe, de crainte qu'il ne s'en aille grossir les troupes révolutionnaires. Flaubert, qui a tant pesté contre les bourgeois et qui croyait s'être retiré à l'écart de la machine sociale, qu'est-il pour nous sinon un rentier de talent ? Et son art minutieux ne suppose-t-il pas le confort de Croisset, la sollicitude d'une mère ou

et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) comme dans le domaine du roman (avec Stendhal, Balzac, Dumas, Hugo, Flaubert, Zola, Maupassant, Verne…) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones (avec Musset, Hugo, Edmond Rostand…). Contexte : Ce siècle des Révolutions (Restauration – Révolution de juillet 1830 et de 1848 –

décrit la guerre par le regard de son héros qui naïf, ne comprend pas les événements qui l'entourent. Stendhal aime le romanesque, contrairement à Balzac et à d'autres réalistes. Mais le véritable précurseur est Balzac, il expose l'ensemble des classes sociales à l'exception de la classe ouvrière. Son projet est de "faire concurrence à l'Etat-Civil". Balzac désire peindre les espèces sociales comme Buffon a décris. Il y a deux manifestes: Le Réalisme de Champfleury (1857) où Champfleury défend la passion

nouvelle et le conte ont été confondus. Mais le XIXe siècle donne ses lettres de noblesse au genre. Même si certains utilisent encore le terme « conte » (Zola, Contes à Ninon ; Flaubert, Trois Contes), les écrivains choisissent une double direction qui caractérise le genre : la veine fantastique et la veine réaliste. Le Chef-d’œuvre inconnu (1831) de Balzac, La Vénus d’Ille (1837) de Mérimée, Le Horla (1887) de Maupassant témoignent de l’engouement pour la nouvelle fantastique au XIXe siècle. • La

Objet d’étude : Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Le sujet comprend : Texte A – Victor Hugo, Les Misérables, 4ème partie, livre 12, 1862 Texte B – Gustave Flaubert, L’Education sentimentale, troisième partie, I, 1869 Texte C – Emile Zola, La Fortune des Rougon, chapitre I, 1871 Vous pouvez télécharger ici le sujet complet de français 2011 série ES/S. I. Sujet corrigé de la question I – Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Quelles

FICHES AUTEURS : ROMAN Emile ZOLA : Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902. Ses œuvres les plus célèbres : -Les Rougon-Macquart  Germinal (1885) La Bête humaine (1890) L'Assommoir (1877) Honoré de BALZAC : Honoré de Balzac, né à Tours le 20 mai 1799 et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain français. Ses œuvres

du réalisme : les personnages sont inventés par prélèvement dans la réalité environnante, parce que cela permet une meilleure identification du lecteur, et après lecture nous pouvons analyser leurs comportements sur la durée représentée. Exemple : Balzac, qui veut peindre la société telle qu’elle est dans son ensemble, « concurrencer l’état-civil ». Exemple décalé : les auteurs qui mettent en scène des personnages plutôt marginaux, ou inhabituels par leur déclassement, comme les alcooliques de L’Assommoir

Vie de Rossini (1823), et psychologique, De l’amour (1822), avant de se consacrer au roman. Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui, aux côtés de Balzac, Hugo, Flaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français au XIXe siècle. Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes

I La vie de Maupassant et ses événements Après des débuts laborieux, Guy de Maupassant de son vrais nom Henry René Guy de Maupassant a réussi à s’imposer comme l’un des écrivains majeurs du XIXème siècle, au même titre que ses camarades Zola et Flaubert . Auteur de contes, de romans et de nouvelles, son écriture le situe dans le mouvement réaliste et naturaliste. Il est également connu pour avoir su introduire une dimension fantastique à plusieurs de ses récits. Une enfance proche de la

sont faciles à trouver : la conversation avec les Huguenots permet au Huron d’entendre et de comprendre ce qu’un autre personnage, le petit homme noir, explique sous la forme d’une leçon d’histoire politique, sociale et économique. On élargit sur Zola, et on trouve les personnages à fonction d’exemple, exemple de victime, ou de bourreau : la description du travail des mineurs, les montrant miséreux, mais actifs, ou les montrant soumis à leurs employeurs, ou victimes, fait comprendre une intention