Focalisation Germinal

l'idéalisation des sentiments On peut dire que tout écrivain naturaliste sera réaliste, car il poursuit le même but que le réaliste, à savoir la reproduction d'une copie semblable du réel. Procédés narratif récurent du naturalisme: description, focalisation externe, discours indirect libre. II- Thèmes Les thèmes abordés dans les œuvres naturalistes concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale, les misères et ascensions sociales. Le Naturalisme

qui donne l’impression que l’histoire a déjà commencé. - Ancrage de la fiction dans la réalité : Allusion à des réalités connues du lecteur contemporain de Zola : « Le Grand-Balcon » = bal célèbre → c’est ce qu’on appelle un « effet de réel ». - Focalisation interne : « croyait l’avoir vu », « avait aperçu » → la scène est vue par le personnage : renforce son aspect vraisemblable, réaliste. Les personnages : → Gervaise : femme désespérée : vocab des pleurs (« fiévreuse », « joues trempées de larmes

théâtre en 1873. Le roman fait connaître l'écrivain au public parisien et présente déjà les caractéristiques du naturalisme développé plus tard dans le cycle des Rougon-Macquart. Né à Paris le 2 avril 1840, de François Zola ecrit l’assomoir et germinale La trame narrative : - situation initiale : Installation à Paris qui va être un énorme changement dans la vie simple et paisible que menaient les Raquin. - élément perturbateur : Camille retrouve Laurent son ami d’enfance et l’invite à dîner

on voit non pas ce qui arrive à Emma mais plutôt ce qu'elle voudrait qu'il lui arrive. On observe donc directement ces rêves, comme nous le montre la phrase « elle se réveillait en d'autres rêves » puis la description d'un paysage magnifique. Dans Germinal de Zola, on observe aussi les rêves d'un personnage, Etienne, et donc à travers lui ceux de Zola et de la classe ouvrière. On y voit la vision d'un monde parfait (« Puisque le bon Dieu était mort, la justice allait assurer le bonheurs des hommes »)

ferroviaire qui prend une dimension fantastique. Réalisme : -récit globalement fait du point de vue d’un narrateur extérieur, témoin de l’emballement du train et des scènes de panique que son passage provoque tout au long de la ligne, utilise parfois la focalisation interne :  premier paragraphe qui pourrait donner le sentiment que le point de vue est interne aux passagers du train, puis  «  et l’épouvante glaça la gare, lorsqu’elle vit passer » : la métonymie de la gare annonce que ce qui sera décrit ensuite

quotidien permet également de nous rendre compte combien d’autres hommes vivent des expériences différentes des nôtres. C’est alors notre propre vie que l’on peut placer en miroir, dont on jugera soit les manques, soit au contraire les avantages. Germinal d’Emile Zola, même s’il n’est pas un roman à proprement parler exotique, présentera au plus grand nombre une réalité inconnue, celle des mineurs au XIXème siècle. L’ouvrage possède un caractère sociologique certain : c’est toute la misère d’une classe

la troisième personne. Notez en passant que, quand un premier narrateur laisse la parole à un second narrateur, on a un récit enchâssé. o Demandez-vous également : " Qui voit ? " C'est la question du point de vue ; on utilise aussi le terme de " focalisation ". Dans un récit avec un narrateur externe, plusieurs points de vue sont possibles. • Si le point de vue est externe, le narrateur rapporte les actions et les discours des personnages de façon neutre, sans trace de subjectivité. Voici un exemple

réussite sociale, tandis que la branche Macquart regroupe une famille d’alcooliques paysans. Jacques Lantier fait partie de la branche Macquart. Il est le fils de Gervaise, héroïne de « l’Assomoir », mais aussi frère d’Etienne, personnage principal de « Germinal ». Selon Zola, l’hérédité de ses personnages détint sur leur caractère, et la folie meurtrière de Jacques viendrait donc de sa famille, issue du monde ouvrier et représentative de la déchéance de l’homme par l’alcool. Les principaux thèmes de « La

et oriente la description de l’alambic, la machine est en réalité principalement vue à travers le regard des personnages présents. En effet, on assiste, lors de cette scène, à un relais des regards sur l’objet. Grâce à l’utilisation de la focalisation interne, l’alambic est vu et décrit successivement par chacun des participants. C’est Gervaise qui lance la description. On remarquera alors une gradation de ses sentiments, puisqu’elle passe de la curiosité à une peur diffuse et finit par

scène du roman (sauf dans Un amour de Swann). C'est aussi dans ce sens-là – de protagoniste –que des écrivains parlent couramment de « héros ». Ainsi Zola, sur sa fiche « Etienne Lantier » (dans le dossier « personnages du manuscrit préparatoire de Germinal) : « Il ne sera [d'abord] qu'une figure de second plan », avant de devenir « un des chefs de la grève » : « Tout un personnage central maintenant, beaucoup plus mouvementé, un héros enfin ». Dans son célèbre essai Le Romancier et ses personnages