Folcoche

Luxembourg. Il analyse ainsi au travers de son enfance sa vie de philosophe et ses idées. Enfin, Hervé Bazin, dans Vipère au poing, premier roman d’une trilogie à forte dominante autobiographique, décrit sa mère au travers du personnage de « Folcoche », contraction de « folle » et « cochonne ». Le personnage de Jean Rezeau, second enfant de la famille, est très proche de l’auteur. Bazin détaille les actes cruels, malveillants de sa mère ( qui le gifle, lui fait porter une valise trop lourde pour

faire condamné un innocent. Mais s'il s'agissait de ne retenir que le critère de la beauté morale , on exclurait les monstres moraux tels que Valmont dans Les Liaisons dangereuses de Laclos , la cousine Bette , Vautrin dans les romans de Balzac, Folcoche dans Vipère au poing d'Hervé Bazin, et la plupart des personnages de Mauriac . Un héros trop stylisé a quelque chose d'inhumain: c'est un homme incomplet qui a des qualités physiques et de caractère, mais non de sensibilité. Trop loin de nous

craindre un tel personnage et qu'il remette en question cet abus de pouvoir. Dans une moindre mesure, Hervé Bazin avec la vipère au poing nous fait craindre sa mère et il nous montre une famille où les uns ne se préoccupent pas des autres dont « Folcoche » profite, dénonçant ainsi ces familles où certains parents martyrisent leurs enfants. Un personnage détestable permet donc lui aussi la dénonciation. Le comique et même l'absurde sont eux aussi de bons moyens de dénonciation pour exprimer ce qui

du recul et réfléchit sur sa propre personne et éprouve également le besoin de se connaître. Socrate disait : Connais-toi toi-même au V ème siècle avant J-C. Hervé Bazin fait le récit de son enfance difficile, qu'il a très mal vécue avec sa mère Folcoche dans Vipère au poing, paru en 1948. le traumatisme vécu est l'élément déclencheur de l'écriture : Où peut-on être mieux qu'au sein d'une famille? Partout ailleurs! dit Hervé Bazin. Cette réflexion sur soi est une réflexion rendue publique : on peut

ce roman, il partage de manière romancée, son enfance avec le lecteur. De ce fait, il ne prend pas en compte les rêves de l'époque, ne s'attardant que sur les détails de son enfance et les personnages qui lui sont directement liés (c'est le cas de Folcoche, qui représente sa mère, femme autoritaire et sèche). Il minimise donc la part de rêve présente dans ses personnages pour ne se concentrer que sur l'histoire. On retrouve ce principe dans nombres d'œuvres autobiographiques comme La gloire de mon

parents habitent en Chine pour les observations de leur père. Au décès de leur grand-mère, leurs parents rentrent en France pour s’occuper d’eux. Dès qu’ils retrouvent leur mère elle se montre désagréable avec eux, ce qui lui voudra le surnom de « Folcoche ». Tout au long de l’intrigue, Jean, appelé Brasse Bouillon, est toujours réprimé, rabaissé, grondé par sa mère, le plus souvent injustement. Le lecteur est parfois pris de pitié ou de colère face aux réactions de sa mère. Il est totalement transporté

prodiges. Comme Man, elle accède ainsi à un statut surnaturel proche de la déesse-mère primordiale. Ces trois extraits présentent donc une image positive de la maternité. Si le mal-aimé Hervé Bazin, dans Vipère au poing, a fait de la mère une « Folcoche » rigide, cruelle et méchante, l’affection d’enfants choyés transforme ici les femmes en consolatrices, protectrices, pourvoyeuses des dons de la Terre avec qui elles vivent en symbiose.

jamais eue. Elle est également sa confidente et son amie. Bazin fait de son narrateur Brasse-Bouillon, un enfant « rebelle » mais aussi courageux qui se n’hésite pas à désobéir si les ordres sont contraires à ses pensées. Sa mère, qu’il surnomme Folcoche, est une mère autoritaire qui peut être qualifiée de « tyran ». Tout comme cette femme, le gardien de prison assassiné par Claude Gueux, M.D., est présenté comme un tyran ; quant au prisonnier Mr Gueux, il est un tyran de la société. Les personnages

recueil de poésie Jour. C'est Paul Valéry qui lui conseille de se tourner vers la prose. Les rapports conflictuels qu'il a eus avec sa mère pendant son enfance lui inspirent le roman Vipère au poing (1948), où est narrée la relation de haine entre Folcoche (surnom résultant de la contraction de « folle » et « cochonne »), une mère sèche et cruelle, et son fils. Ce roman connaît un immense succès après-guerre et est suivi de nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du

vont attirer notre attention. Les auteurs choisissent alors de donner des particularités aussi bien psychologiques que physiques à leur héros. Par exemple dans Vipère au poing une femme cruelle maltraite ses enfants. Celui-ci choisit de la surnommer Folcoche (à la foi folle et cochonne). Sa grande cruauté est une des caractéristiques que l'auteur Hervé Bazin décrit dans son roman. D'autres traits peuvent influencer le lecteur: les grandes passions amoureuses tel la princesse de Clèves et le duc de Neimour