Folle Du Logis

certitude lui soit accessible. Alors pour calmer ses esprits il conçoit un plan, celui de l’abri temporaire. En gros sa stratégie consiste à se construire un logis secondaire qui le protégera contre les éléments, c’est-à-dire contre ce que la psychologie moderne appellerait les doutes dysfonctionnels, pendant qu’il travaillera à abattre et rebâtir le logis principal : Ainsi (et je cite), afin que je ne demeurasse point irrésolu en mes actions, pendant que la raison m’obligerait de l’être en mes

d'ébène mettent dans leur marche, l'eau arrive presque chaude et le maître s'emporte contre le domestique nonchalant, qui recommence le lendemain. Les alcarazas, les gargoulettes au ventre poreux doivent suffire, selon lui, à maintenir l'eau fraîche au logis, et il ne voit pas trop pourquoi il hâterait sa marche rêveuse. Autour de la source où se remplissent barils et carafes est caché, au milieu de frais bosquets, un amas de cahutes en paille et en bambous. C'est un village de noirs, anciens esclaves

personne n’a été inculpé. Les Roubaud entrent en possession de leur héritage et mettent en vente la maison de la Croix-de-Maufras. Ils tentent d’oublier leur crime : lui, dans son travail, puis dans le jeu (cet employé, autrefois modèle, fuit son logis et passe ses soirées au café) ; elle, dans la paresse et les progrès de son intrigue avec Jacques Lantier. Le ménage s’est dissout : Roubaud est devenu indifférent à la conduite de sa femme ; il tolère l’amant qu’il a lui-même attiré. Séverine connaît

Le courage n'est pas une vertu en soi. Le seul courage intéressant, c'est le courage intelligent, le courage pour de vraies raisons. (L'étonnement du voyageur, 1987-1989, p.28, Gallimard/nrf, 1990) [...] une idée chrétienne devenue folle : faisons souffrir autrui, ça le rendra meilleur. (L'étonnement du voyageur, 1987-1989, p.31, Gallimard/nrf, 1990) Se déplacer dans le monde avec des bottes de sept lieues, diminuer à volonté la douleur des êtres rencontrés - tout

toute la race des scarabées. – Ah ! si j’avais seulement su que vous étiez ici, dit Legrand ; mais il y a si long- temps que je ne vous ai vu ! Et comment pouvais-je deviner que vous me rendriez vi- site justement cette nuit ? En revenant au logis, j’ai rencontré le lieutenant G… , du fort, et très-étourdiment je lui ai prêté le scarabée ; de sorte qu’il vous sera impos- sible de le voir avant demain matin. Restez ici cette nuit, et j’enverrai Jupiter le cher- cher au lever du soleil. C’est

la cour. Scène 4 : Clitandre s’efforce, en dépit de la jalousie d’Armande et des manigances de Philaminte, la mère des deux jeunes filles, d’obtenir la main d’Henriette et prie la tante de celle-ci, Bélise, de favoriser leur union. Mais la vieille folle prend cette demande pour une déclaration d'amour dont elle serait l'objet. L’action se noue par la rivalité entre les deux soeurs. Acte II Scène 1 : Clitandre demande l'appui d'Ariste, oncle d'Henriette. Scène 2 : Ariste intervient auprès de Chrysale

le cellier. 59 XVIII L’exécution eut lieu en haut de la côte, parmi les acacias nains d’une sablonnière abandonnée. Victor Moussemond qui, pendant tout le trajet, n’avait cessé de parler, d’expliquer, d’implorer, eut un accès de colère folle quand il se vit perdu sans recours. « Imbécile que je suis ! hurlait le pauvre Toto. Dire que j’ai payé un homme pour partir à ma place ! Et dire que cet homme n’attrapera peutêtre pas une égratignure, tandis qu’on va me tuer comme un chien !

dérangeait mes papiers, et riait, Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe. Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse, Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant, Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée, Et mainte page blanche entre ses mains froissée Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts, Et c'était un esprit avant d'être une femme. Son regard reflétait

dérangeait mes papiers, et riait, Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe. Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse, Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant, Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée, Et mainte page blanche entre ses mains froissée Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts, Et c'était un esprit avant d'être une femme. Son regard

serez à moi, dans un temps donné… Oh ! vous auriez cinquante ans, vous seriez encore ma maîtresse. Et ce sera, car, moi, j’attends tout de votre mari… Mme Hulot jeta sur ce bourgeois calculateur un regard si fixe de terreur, qu’il la crut devenue folle, et il s’arrêta. 16 – Vous l’avez voulu, vous m’avez couvert de votre mépris, vous m’avez défié, j’ai parlé! dit-il en éprouvant le besoin de justifier la sauvagerie de ses dernières paroles. – Oh ! ma fille, ma fille ! s’écria la baronne d’une