For

Ainsi, à peine proférées, nos paroles semblent dépasser par leurs effets le but que nous leur avions fixé : la transmission fidèle de nos pensées. L'autre, destinataire du message, a compris autre chose. Mais aurait-il compris quoi que ce soit si son for intérieur avait été brusquement uni au mien? Le dépassement de notre pensée par nos paroles ne peut-il être pensé autrement que comme échec de la communication? Il faudrait pour cela situer ce dépassement par rapport à l'équivocité du langage, le justifier

glissante, la voix ne cessait pas ; elle lui susurrait de plus belle, ces phrases oppressantes… Un hurlement s’éleva dans son esprit et tout se tut. Santu, lui l’incrédule, était sous le choc : c’était bien réel et cette voix lui avait murmuré en son for intérieur des paroles maudites. – Qu’est-ce que c’était ? À qui était cette voix ? Quels étaient donc nos crimes ? De quoi parlait-elle ? s’interrogeait Santu dont les questions sans réponses lui torturaient l’esprit… L’adolescent, bouleversé, se

la vie humaine "des notions bizarres et romanesques dont l'expérience et la réflexion n'ont jamais bien pu me guérir". D'autre part, en se jetant tout entier dans la lecture des livres comme Vies parallèles [de Plutarque], il les absorbait dans son for intérieur et se façonnait une âme républicaine. "Je devenais le personnage dont je lisais la vie", se rappelait-il à propos de Plutarque. "De ces intéressantes lectures, des entretiens qu'elles occasionnaient entre mon père et moi, se forma cet esprit

que le croyant de toutes les religions réserve à son dieu ; et c’est ce que nous exprimons nous-mêmes, quand nous faisons de l’idée d’humanité la fin et la raison d’être de la patrie. En vertu de ce principe, toute espèce d’empiètement sur notre for intérieur nous apparaît comme immorale, puisque c’est une violence faite à notre autonomie personnelle. Tout le monde, aujourd’hui, reconnaît, au moins en théorie, que jamais, en aucun cas, une manière déterminée de penser ne doit nous être imposée

nous rapelle Saint Augustin , possède des capacités fortement réduites : “Notre esprit n'a jamais assez d'étendue pour se comprendre soi-même” . D'autre part , ce moi est tiraillé entre ses aspirations et ses tentations , une âme et un corps , un for intérieur et un extérieur . En outre , s'appuyant sur sa mémoire , qu'il identifie à son moi intérieur et profond S.Augustin s'engouffre de plus en plus dans “les cavernes inombrables de celle-ci” . Le héros de Musset , n'est connu d'aucun de ses

s’agisse d’une situation bonne ou mauvaise, elle va changer… 36. Peu importe comment tu te sens, lève-toi, habille-toi et présente-toi. 37. Le meilleur est encore à venir. 38. Quand tu te réveilles le matin, remercie Dieu d’être en vie. 39. Ton for intérieur est toujours heureux. Donc, sois heureux. Action : Le dernier et non le moindre : 40. Fais suivre ceci aux gens que tu aimes.

signifie « village de mer » en gaélique écossais. Municipalités Aberlour, Archiestown, Buckie, Burghead, Craigellachie, Cullen, Dufftown, Elgin, Findhorn, Findochty, Fochabers, Fogwatt, Forres, Dyke Keith, Kingston, Kinloss, Lossiemouth, Mosstodloch, Portknockie, Rothes, Tomintoul, Urquhart

fils communistes sans doute et dernier pied de nez tragi-comique du pasteur. Le commentaire de sa femme : « C’est bien lui » semble suggérer que si le pasteur s’est plié à sa punition et à sa déchéance sociale, il n’en a pas moins conservé en son for intérieur ses convictions et ses croyances

autres. Langlois se donne à lire à travers le regard des différents narrateurs, ici, les vieillards du village. La description des vieillards rend Langlois énigmatique et distant. Cette distance est le signe d’une impossibilité d’avoir accès à son for intérieur : ses tenues, son silence, son allure à la fois « monacale et militaire » préserve son secret. Tout laisse à penser que Langlois se cache derrière un masque, « il n’y avait pas de chance de le voir jamais se détendre et que ça devait être

est en nous et qu’on est pris dedans, qu’on ne peut avancer qu’en découvrant nous-même le tracé de son chemin avec l’assistance des leçons de la tradition qui nous sont délivrées au fil de notre progression. On se doit d’explorer les méandres de son for intérieur maintenant que les tracés de la droiture et de la rectitude nous sont connus ; acquis et imprimés en nous. Il s’agit maintenant de visiter les contrées inexplorées de sa conscience ; nous devons donc sortir des sentiers battus. Les conditions