Francis Fukuyama

En dix ans, la face du monde a résolument changé. La fin de la guerre froide crée l’illusion qu’une communauté internationale est née, qui va enfin percevoir « les dividendes de la paix ». Le capitalisme paraît avoir triomphé, au point que Francis Fukuyama annonce « la fin de l’histoire ». Les firmes transnationales amorcent un vaste mouvement de redéploiement de leurs activités. La décennie 1990 est jalonnée par de grandes conférences internationales où les acteurs traditionnels de la diplomatie

disparition du mur de Berlin en 1989, la réunification de l'Allemagne en 1990 et la disparition de l'URSS en décembre 1991. Que la victoire du bloc occidental sur le bloc soviétique ait marqué ou non « la fin de l'histoire » comme le prétend Francis Fukuyama, avec le triomphe définitif de la démocratie libérale et de l'économie de marché, elle oblige les États-Unis à repenser un leadership pourtant incontesté. En 2001, G. W. Bush hérite d'une situation économique assombrie. Le ralentissement se

l’économie de marché vont triompher partout et que l’ONU pourra enfin jouer un rôle clé dans la sécurité collective puisqu’elle ne sera plus bloquée par les vétos soviétiques et chinois. Ainsi Georges Bush partage les thèses de l’historien Américain Francis Fukuyama, pour celui-ci on est entré dans l’ère de la mondialisation heureuse et l’humanité va alors connaître la fin de l’histoire. Paradoxalement la guerre du golfe donne raison à ses thèses. L’opération militaire est intervenue qu’après de longues

uniformément et sûrement vers le modèle de la démocratie libérale. Il avait au contraire conservé toute son « épaisseur », pour reprendre le titre de l’essai de François Heisbourg. En réalité, l’annonce prématurée de « la fin de l’Histoire » par Francis Fukuyama était surtout due à la coïncidence entre la chute de l’URSS et le triomphe de l’idéologie néo-libérale, promue par la contre-révolution conservatrice de la fin des années 1970. Celle-ci avait non seulement permis l’élection de Margaret Thatcher

L’événement peut être prophétisé, espéré, mais dans tous les cas, il est déjà là. Et la référence au Christ, être transcendant l’histoire, annule toute historicité. C’est aussi le sens de l’analyse d’un philosophe américain contemporain, Francis Fukuyama, qui fixe comme « fin » à l’histoire la réalisation d’une démocratie libérale : « ce résumé de l’histoire selon la doctrine chrétienne montre clairement qu’une « fin de l’histoire » est implicite dans l’idée même de l’écriture de toute histoire

secrétaire d’État aux affaires étrangères défendait alors également cette thèse. Mais les attentats du 11 septembre 2001 ont rendu ce discours intenable face à l'opinion américaine. La théorie de la fin du monde. Cette théorie a été développée par Francis FUKUYAMA en 1992, dans un ouvrage intitulé « La fin de l’Histoire et le dernier homme ». Selon cet historien américain, la fin du bloc communiste permettrait la généralisation du système de la démocratie libérale à économie de marché. La raréfaction des

En dix ans, la face du monde a résolument changé. La fin de la guerre froide crée l’illusion qu’une communauté internationale est née, qui va enfin percevoir « les dividendes de la paix ». Le capitalisme paraît avoir triomphé, au point que Francis Fukuyama annonce « la fin de l’histoire ». Les firmes transnationales amorcent un vaste mouvement de redéploiement de leurs activités. La décennie 1990 est jalonnée par de grandes conférences internationales où les acteurs traditionnels de la diplomatie

En dix ans, la face du monde a résolument changé. La fin de la guerre froide crée l’illusion qu’une communauté internationale est née, qui va enfin percevoir « les dividendes de la paix ». Le capitalisme paraît avoir triomphé, au point que Francis Fukuyama annonce « la fin de l’histoire ». Les firmes transnationales amorcent un vaste mouvement de redéploiement de leurs activités. La décennie 1990 est jalonnée par de grandes conférences internationales où les acteurs traditionnels de la diplomatie

pour ainsi dire, sorti de la phase historique. » De nos jours, quelqu’un comme l’historien américain Francis Fukuyama, estimant que les idéologies avaient cessé de s’affronter avec la fin du communisme soviétique vaincu, à la longue, par le système capitaliste, annonce cette sorte de « fin de l’histoire ». En l’occurrence, cependant, C revient ainsi (et tout comme, après lui, Fukuyama), à une supposition d’ordre très général sur le devenir historique de l’humanité, bien au-delà de ce que la

entres eux.             Le problème de l’approche idéaliste c’est qu’elle est totalement utopiste et qu’elle conduit parfois à la naïveté.             Ce courant existe encore chez les universitaires scandinaves du "Peace research Group". Francis Fukuyama a Écrit "la fin de l’histoire et le dernier homme" (1992): pour lui, le communisme ayant disparu, il ne reste plus que la capitalisme donc il ne devrait plus y avoir de guerres.     Le réalisme               Le réalisme naît beaucoup plus