Francis Fukuyama

e-mail Veuillez indiquer votre adresse e-mail pour recevoir une alerte sur les parutions de cette revue. Voir un exemple S'inscrire Article précédent Pages 11 - 20 Article suivant 1 Au moment de la chute du mur de Berlin en 1989, Francis Fukuyama annonçait « la fin de l’histoire » et l’entrée dans l’ère posthistorique de la démocratie libérale triomphante : 2 La lutte pour la reconnaissance, la disposition à risquer sa vie pour une cause purement abstraite, le combat idéologique mondial

internationale de passer outre la souveraineté « formelle » des États et d’intervenir dans leurs juridictions, parfois en vue de reconstruire des institutions démocratiques capables de remplir ces fonctions. C’est pourquoi, en 2004, le célèbre politiste Francis Fukuyama publiait State building. Gouvernance et ordre du monde au XXIe siècle. Il y partait du principe que, pour des raisons de sécurité nationale et internationale, « les pays doivent être capables de mettre sur pied des institutions d’État, non seulement

universalisation de certaines valeurs dominantes telles que la démocratie et la liberté. Les auteurs les plus radicaux de cette thèse vont même jusqu’à dire que ce processus mènera à la création d’un Etat unique. Un auteur central de ce courant est Francis Fukuyama. Dans son ouvrage « La fin de l’Histoire », il  lance l’idée post-Hégélienne selon laquelle la modernité (libre échange, capitalisme et démocratie libérale) constituerait le seul horizon historique possible et imaginable à l’échelle d’une pensée

fin de l’histoire. Cette affirmation aurait alors un fondement plus objectif : si pendant plus d’un siècle aucun événement marquant ne se produit son affirmation semble mieux fondée. La thèse de Francis Fukuyama dans « la fin du monde et le dernier homme » nous permet d’illustrer cette idée. Pour Fukuyama la fin de l’histoire universelle existe effectivement et non pas seulement en tant qu’idée. Elle est une fin concrète : la réalisation du paradigme du modèle de la démocratie libérale. En effet

Les USA sont désormais les seuls à combiner puissance économique, le «  hard power » (= la puissance militaire et la capacité d’intervenir partout sur la planète) et le « soft power » (= l’influence culturelle), à tel point que le politologue Francis Fukuyama parle de la « fin de l’histoire », c’est-à-dire la victoire finale du libéralisme sur tout autre idéologie. * 1991 : USA interviennent sous le mandat de l’ONU pour libérer le Koweït envahit par l’Irak en 1990. Cette première intervention

de la traduction littérale en français du concept américain de « globalization ». Issue des travaux d’Adam Smith sur le libéralisme, vantée par Francis Fukuyama[11] dans son livre « La fin de l’histoire et le dernier homme»[12] publié en 1992, la « globalization » est fondée uniquement sur l’application de la loi du marché. Dans son célèbre ouvrage, Fukuyama défend l'idée que la progression de l'histoire humaine, envisagée comme un combat entre des idéologies, touche à sa fin avec le consensus sur

que ce soit au niveau de l’espionnage industriel ou militaire. C/ Actions prédatrices et pressions indirectes Dans Après l’Empire, Emmanuel Todd évoque la loi de Doyle et la réalisation apparemment probable et effective de la prophétie de Francis Fukuyama sur la pacification des relations internationales par la démocratisation. Cette démocratisation n’ayant pas abouti sur de larges parties du globe, les conflits restent encore probables et réels. Emmanuel Todd évoque cependant la possibilité pour

ce que Kant appellerait un intérêt " pratique ", c'est-à-dire moral, celui qui consiste à refuser de voir notre propre histoire nous échapper et oeuvrer en vue d'un état futur et meilleur de l'humanité. La fin de l'histoire Pour le philosophe Francis Fukuyama, la fin de l'histoire annoncée par Hegel, s'accomplit effectivement, de nos jours, par la victoire des tenants du modèle démocratique et libéral sur leurs adversaires. L'abandon de tout projet de société alternatif marque la fin d'une époque

ce phénomène de sensibilité ne serait-ce que parce qu’il y a un éclatement de la notion de puissance et celle de la multiplicité des échiquiers. Apparaît aussi dans l’école libérale, un nouveau concept : Le concept de fin de l’histoire. F. Fukuyama, politologue américain, écrit un article en août 1989, avant la chute du mur de Berlin, dans lequel il met en avant ce concept de fin d’histoire. Il part du principe que si demain le monde bolchévique s’écroule, les autres Etats tendraient tous

par un affrontement idéologique sans précédent dans la durée, mais d’intensité variable. Les modèles se sont adaptés aux différentes phases de la guerre froide. Cette opposition des deux modèles a été le moteur de l’histoire, si bien qu’en 1992 Francis Fukuyama dans « la fin de l’Histoire et le dernier homme » considère que la fin des deux modèles idéologiques opposés constitue la fin de l’Histoire. -Elargissement : La multipolarisation du monde a émergé progressivement, affaiblissant la bipolarisation