Francis Ponge Pluie

exemple, se résume-t-il à la possibilité d'être débité en planches pour permettre la fabrication d'un lit où nous pourrons nous étendre ? On y revient : autant le « vrai » arbre, l'arbre réel et sensible, m'intéresse parce qu'il peut m'abriter de la pluie, me fournir du combustible ou offrir une matière première au menuisier, autant je n'ai que faire de la simple représentation d'un arbre, qui m'apparaît de ce point de vue comme ayant autant de vérité que mes songes. Mais précisément, peut-être alors

l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la

différentes mais qui ont un ou quelques points communs. On parle de « métaphore filée » lorsque plusieurs expressions prennent appui sur le même point de comparaison. Exemple : Son rire de pluie fraîche (Julien Gracq) → la pluie émet un bruit doux, elle est apaisante… DOC 1. « La valise » de Francis Ponge 1) De quelles réalités la valise est-elle rapprochée ? 2) Identifiez précisément les figures employées. 3) Quel effet est ainsi recherché ? Ma valise m’accompagne au massif de la Vanoise, et

la pensée. Nous retrouvons des , des poèmes en (Eluard, « La Terre est bleue comme une orange ») ; Apollinaire fait disparaître la ponctuation et travaille du poème sur la page (Calligrammes), Henri Michaux invente dans « Le Grand Combat », (Ponge, Le Parti pris des choses). . Pour conclure, la poésie est un genre qui n’a cessé d’évoluer. A l’origine chantée, elle est aujourd’hui davantage écrite pour être lue que pour être déclamée en public. Soumise à des contraintes formelles, elle se

par rapport au lecteur. V16 : Clairon → Mélioratif, le son clair renvoie à la lumière, propreté de la rue. Un lodèle pour les rues autour. NV paradoxe : rue industrielle et lumière. A Londres, les hommes partaient au travail en noir à cause de la pluie polluée. V17: Evoc prolétariat et du secteur secondaire (industrie) avec les sténodactylographes V18 : Indication de temps qui renseigne sur le rythme de travail : 6/7j avec repas midi chez eux réglé par la sirène → Ulysse V19: Monde de l’usine apparaît

Robert Petit-Lorraine Jean-Pierre Rosnay 2 TABLES DES MATIÈRES AUTEURS A. de Lamartine G. de Nerval A. de Musset V. Hugo Ch. Baudelaire P. Verlaine A. Rimbaud G. Apollinaire P. Éluard L. Aragon R. Char H. Michaux R. Desnos P. Fort F. Ponge J. Prévert L. Sédar Senghor Notes …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………

9/ ODE INACHEVEE A LA BOUEPrésentation - Francis Ponge est un poète et essayiste français né en 1899 et décédé en 1988. Ses poèmes en prose sont caractérisés par une attention extrême portée aux détails de la vie quotidienne et une analyse rigoureuse des objets les plus simples. Il les sort ainsi de leur banalité quotidienne grâce aux mots dotés de propriétés nouvelles, recréant les choses au-delà des stéréotypes, c’est ce qu’il appelle « l’objeu ». - Ponge a écrit plusieurs recueils tel que Parti

"L'huître", Le Parti-pris des choses, F. PONGE, 1942. Œuvre intégrale : Les Fleurs du mal, C. BAUDELAIRE, 1861 Textes ayant fait l’objet d’une étude détaillée : TEXTE 4 : “ Parfum exotique”, Les Fleurs du mal, C. BAUDELAIRE, 1861 TEXTE 5 : “ Spleen ”, Les Fleurs du mal, C. BAUDELAIRE, 1861 Œuvres proposées aux élèves. L’élève surligne celle(s) qu’il aura lue(s). Une œuvre au choix parmi les trois suivantes : • Le parti pris des choses, Francis Ponge • Un certain plume, Michaux • Alcools

quotidienne qu’il peint parfois de façon très réaliste. Il trouve ses sujets dans les objets, les choses de la vie même et dans les lieux coutumiers qui émaillent notre existence. Après le surréalisme qui dédaigne le réel dans sa forme immédiate, Ponge revient dans Le Parti pris des choses aux réalités les plus usuelles : le pain, le cageot… Dans « Fenêtres ouvertes », Hugo rend compte des bruits de la vie quotidienne qu’il perçoit de sa chambre. Cadou consacre un poème à « La maison du poète ».

Le parti pris des chosesFRANCIS PONGE Le parti pris des choses PRÉCÉDÉ DE Douze petits écrits ET SUIVI DE Proêmes GALLIMARD© Éditions Gallimard, 1926 pour Douze petits écrits 1942 pour Le parti pris des choses 1948 pour ProêmesDOUZE PETITS ÉCRITS À J. P.I Excusez cette apparence de défaut dans nos rapports. Je ne saurai jamais m’expliquer. Vous est-il impossible de me considérer à chaque rencontre comme un bouffon ? Je ris maintenant d’en parler d’une façon si sérieuse, cher Horatio ! Tant