Francis Ponge Pluie

VII. « Leurs yeux toujours purs » PAUL ELUARD 1926 VIII. « Elsa » (1959) Louis ARAGON 1959 IX. « J'ai tant rêvé de toi » Robert Desnos 1930 X. « Mignonne allons voire si la Rose » PIERRE DE Ronsard 1550 XI. « La Bougie » Francis Ponge 1942 XII. « Mortel sonnet » Chassignet 1594 Préface • Le baroque est un style qui naît en Italie à Rome, Mantoue, Venise et Florence à la charnière des XVIe et XVIIe siècles et se répand rapidement dans la plupart des pays d’Europe

Baudelaire (Petits Poèmes en prose), Arthur Rimbaud (dans les Illuminations). Peu de temps après cette nouvelle forme poétique, son usgae devient systématique (avec Paul Claudel, Henri Michaux), les écrivains suréalistes l'utilisent aussi (René Char, francis Ponge, et Philippe Jaccottet). Le poème en prose est donc révolutionaire pour la poèsie. Par la suite, toujours dans la fin du 19éme siécle, le poème en vers libre fait lui aussi son aparition, cette fois ce sont les poètes symbolistes qui quittent la

contre ton espoir. Ecrase donc encore une fois cet œuf cancéreux qui résiste… Il y a un homme à présent debout, un homme dans un champ de seigle, un champ pareil à un chœur mitraillé, un champ sauvé. René Char, Fureur et Mystère, 1942 Texte 8 : Francis Ponge, Le Parti-pris des Choses, « le pain » Le pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des

cela permettait un espace de liberté. Dans le recueil L'honneur des poètes publié entre 1943 et 1944 qui fut divulgué clandestinement ou l'on retrouve des poète très connus de la résistance comme Louis Aragon, Paul Eluard, Robert Desnos ou encore Francis Ponge. Les poètes qui publiait durant la résistance utilisaient des pseudonymes comme celui Hormidas Beloeil pour Robert Desnos.

poésie est une « peinture ». ©HATIER 1. Le poète est aussi attentif à la réalité qui l’entoure Parfois réaliste : la vie dans toute dans sa crudité… Ex. : Villon (« Ballade des pendus ») : « plus becquetés d’oiseaux que dés à coudre » – « la pluie nous a débués et lavés ». Ronsard : « Quand vous serez bien vieille… » ; réalisme macabre des Derniers vers. Poésie de jeunesse de Rimbaud : « Vénus Anadyomène » ; « Une Charogne » : Baudelaire. … parfois plus poétique Ex. : poésie de la vie quotidienne

Ponge :Le parti pris des choses Sujet du devoir du 17 décembre : P177 Extrait de Proêmes «introduction au Galet » : « Je voudrais écrire une sorte de De Natura Rerum. On voit bien la différence avec les poètes contemporains : ce ne sont pas des poèmes que je veux composer mais une seule cosmogonie. » Ponge a - t - il réalisé dans le parti pris des choses ce projet de 1933 ? Point de repères bibliographiques : Vaste et foisonnante. 1944 Parti

Bluwal) La Fausse suivante (Benoît Jacquot) 3) Verlaine Autres recueils de Verlaine : Poèmes saturniens, La Bonne Chanson, Fêtes galantes, Sagesse (la troisième section), Cellulairement. Sur Verlaine : Guy Goffette, Verlaine d’ardoise et de pluie (une évocation poétique de l’auteur des Romances sans paroles, Gallimard, collection « L’Un et l’Autre », Folio, 1996) 4) Autour du thème de la parole Philosophie et essais, psychanalyse Aristote, La Politique (livre I, chapitre 2), Rhétorique

décembre : P177 Extrait de Proêmes «introduction au Galet » : « Je voudrais écrire une sorte de De Natura Rerum. On voit bien la différence avec les poètes contemporains : ce ne sont pas des poèmes que je veux composer mais une seule cosmogonie. » Ponge a - t - il réalisé dans le parti pris des choses ce projet de 1933 ? Point de repères bibliographiques : Vaste et foisonnante. 1944 Parti pris des choses tout petit recueil 1948 La crevette dans tous ses états Fin des années 40, il publie des textes

et nous bénéficions de cette force.Je suis chez moi, rêveur, je regarde par la fenêtre et aussitôt me viennent à la bouche les mots d’Eluard :Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin.Bientôt remplacé par : Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs brisés et d’aiguilles perdues, Jours de paupières closes à l’horizon des mers, D’heures toutes semblables, jours de captivité,Paul ELUARD, « Leurs yeux toujours purs »Capitale de la douleur.La poésie nous aide à vivre et je plains

originale sur le temps ? Lecture cursive : Prévert, Paroles, 1946 Corpus complémentaire sur la pluie (pour définir la poésie) : 1. Charles d’Orléans, « Le printemps a laissé son manteau », XVème siècle 2. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Pluviôse », 1857 3. Guillaume Apollinaire, Calligrammes, « Il pleut », 1918 4. Francis Ponge, Le parti-pris des choses, « Pluie », 1942 5. Jacques Prévert, Paroles, « Barbara », 1945 6. Raymond Queneau, Les ziaux, « Il pleut »