Frans de Waal

recherche du pouvoir. Par exemple, chez les chimpanzés, qui sont nos plus proches parents, on voit des comportements qui rappellent celui des hommes. En effet, les chimpanzés en arrivent à s'entretuer pour obtenir le pouvoir. D'ailleurs, l'ethnologue Frans de Waal compare cette soif de pouvoir qu'ont les chimpanzés à la volonté des humains d'êtres les plus forts (dans les domaines sportifs, économiques, ...) III- L'homme : le seul être doué de raison A/ La conscience de la mort D'après Schopenhauer

On peut être tenté d’objecter à Lévi Strauss que la culture n’est ni le propre de l’homme, ni se qui n’existe par le langage de se point de vu les recherches scientifiques en éthologie paresse avoir complètement invalidé la thèse de l’auteur, Frans de Waal, quand les singes prennent le thé. Si la culture est la transmission par des moyens sociaux d’information, alors elle est très répandu dans la nature, les animaux n’ont peut être ni langage, ni symbole, mais ils développent des techniques nouvelles

amoindrissement du goût de vivre .le taux de mortalité est plus élevé dans les 6 mois qui suivent une disparition surtout d’ailleurs quand la disparition de l’un intervient relativement tôt. Un biologiste français qui fait autorité en Amérique Frans de Waal a constaté que l’emphatie existe aussi chez les animaux. Il a du se battre pour appuyer ses convictions, tant était la certitude que l’empathie ne pouvait qu’être humaine .Il a multiplié les expériences et donne de nombreux exemples: je vais en

nouveau. Elle fera des allers-retours miroir-paroi jusqu’à ce que la tâche disparaisse totalement. 22 Chez les éléphants Une étude publiée en 2006 : Self-recognition in an Asian elephant Joshua M. Plotnik (expert en éléphant d’asie), Frans B. M. de Waal (primatologue), Diana Reiss (spécialiste des dauphins).¶ Happy, Maxine et Patty, les trois éléphantes d’Asie du zoo du Bronx à New York, n’ont pas répondu de la même façon aux tests de reconnaissance de soi dans le miroir. 23 Chez les

«morales» étant donné qu’elles doivent coopérer pour se reproduire, transmettre leurs gènes et se protéger les uns les autres2. Selon Darwin, dans «La filiation de l’homme», les espèces sociales ont nécessairement une conscience morale qui, selon Frans de Waal, un chercheur de l’Université Emory d’Atlanta, est basée sur un sentiment d’empathie3. Ainsi, ces espèces seraient capables de venir en aide à un autre animal provenant de sa communauté. Par exemple, dans un documentaire visionné en classe, une

Konrad Lorenz. Il s’est acheminé vers le constat d’une symbolique animale  ; une forme de préculture possédant des pré-significations. II écrit qu’on ne voit plus chez l’animal, dans certains cas, où finit le comportement et où commence l’esprit. Frans de Waal travaille dans la même direction. Il explique qu’il existe un noyau émotionnel chez les chimpanzés qui constitue une firme pré-langagière des relations interindividuelles. Il rejoint sur ce point un grand biologiste, généticien, Antonio Damasio

24, p. 81 : « La plupart de ces auteurs fondent le respect, et éventuellement les droits, de l’animal sur sa capacité à éprouver de la douleur. » 22. Voir note 19, mêmes pages, où il apparaît que Posner présente ainsi la doctrine de Bentham. Frans de Waal fait de même, dans Le bonobo, Dieu et nous. À la recherche de l'humanisme chez les primates, Traduit de l'anglais vers le français par Françoise et Paul Chemla, 2013, Les Liens qui Libèrent, p. 251. Pour une déconstruction de cette analyse, voir

objectivité, la voie de l’objectivisation - La pensée magique, pensée primaire de l’Être Humain 1600-119 1600-136 1600-069 1600-100 1600-083 1600-101 1600-064 1600-023 Quelques livres et revues sur le sujet - Le singe en nous , Frans de Waal, Fayard, 2006 - Spinoza avait raison, Joie et tristesse, le cerveau des émotions, Antonio R. Damasio, Odile Jacob, 2005 - La philosophie comme manière de vivre, Pierre Hadot, Entretiens avec Jeannie Carlier et Arnold I. Davidson, Ldp Biblio

lui. Outre la subjectivité et la signification, les animaux non-humains ont aussi en commun avec l’animal humain, poursuit-elle, d’agir selon des règles sociales dont ils interprètent le sens, comme le montre, selon elle, la mise en lumière, par Frans de Waal, de rituels de réconciliation chez les singes . Ceux-ci se montrent donc capables d’apprendre des règles qui sont en outre transmises culturellement comme le prouve le fait qu’elles varient d’un groupe à l’autre de la même espèce. Pour un naturalisme

scientifiques pour mieux nous comprendre – des études sur le cerveau (Antonio Damasio, Joseph e. LeDoux), sur notre constitution biologique unique (edward O. Wilson), sur les relations entre le corps et l’esprit (V. S. Ramachandran), sur les primates (Frans de Waal) et les chasseurs-cueilleurs (Jared Diamond), sur notre comportement économique (Daniel Kahneman) et sur les dynamiques de groupe (Wilfred Bion, elliot Aronson). Nous pouvons y inclure aussi les travaux de certains philosophes (Arthur Schopenhauer