François Le Lionnais

l’algèbre de Boole. Les recherches analytiques se poursuivent par derrière et on peut en lire certains résultats dans les deux ouvrages collectifs du groupe (La littérature potentielle et L’atlas). Au moment où la Seconde Guerre mondiale éclate, François Le Lionnais a lu tous les romans que Raymond Queneau a publiés à cette date. Ils se rencontrent lors de la préparation de l'édition des Grands Courants de la pensée mathématique qui paraîtra pour la première fois en 1948. C’est à partir de 1960, après

1976 à Paris. Il fut un romancier et poète qui fonda avec François le Lionnais en décembre 1960 Sélitex qui devient Oulipo en 1961 (Ouvroir de littérature potentielle). L'Oulipo a des objectifs: inventer de nouvelles règles de composition poétique qui servent à créer des œuvres nouvelles dégager la potentialité des œuvres. Cent mille milliards de poèmes a été réalisé par Raymond Queneau en 1960. Il demanda à François Le Lionnais de rédiger la post face de Cent mille milliards de poèmes

définit d'abord par ce qu'il n'est pas : - Ce n'est pas un mouvement littéraire. - Ce n'est pas un séminaire scientifique. - Ce n'est pas de la littérature aléatoire. L’Oulipo est une association fondée en 1960 par le mathématicien François Le Lionnais, avec comme co-fondateur l'écrivain et poète Raymond Queneau. L'Ouvroir fut d'abord baptisé Sélitex (Séminaire de Littérature Expérimentale), puis Olipo, et trouva son nom définitif le 13 février 1961, grâce à l'un de ses membres, Albert-Marie

groupe international de littéraires et de mathématiciens. L’Oulipo est une association fondée en 1960 par Queneau et Le Lionnais. Il fut d’abord baptisé Sélitex (Séminaire de Littérature Expérimentale) puis renommé Oulipo en 1961. Les membres fondateurs sont : Albert-Marie Schmidt, Latis (alias Emmanuel Peillet, Sandomir, et Jean-Hugues Sainmont), Raymond Queneau, François Le Lionnais, Jean Queval, Jacques Bens, Claude Berge, Noël Arnaud, Jean Lescure et Jacques Duchateau. Ils ont publié au nom de l’Oulipo

L’Oulipo ( Ouvroir de Littérature Potentielle ), d’abord appelé Selitex ( Séminaire de littérature expérimental ), est un mouvement littéraire du 20ème siècle. C’est un groupe fondé en 1960 par François Le Lionnais et Raymond Queneau, ayant pour objectif de tenter de nouveaux modes d’écritures fondés sur la manipulation de la langue. Les auteurs d’œuvres oulipiennes, qui peuvent être des écrivains, des mathématiciens, des peintres, s’imposent des contraintes d’écritures. Exemples de contraintes :

L’OULIPO À la suite d’un colloque en septembre 1960 (une décade de Cerisy intitulée « Raymond Queneau et une nouvelle illutration de la langue française »), dirigé par Georges-Emmanuel Clancier et Jean Lescure, il fonde en décembre 1960, avec François Le Lionnais, un groupe de recherche littéraire, le Séminaire de littérature expérimentale (Selitex) qui allait très vite devenir l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). Sa soif de mathématiques combinatoires s’épanchera aussi à la coupe de l’Ouvroir

la Pléiade » et est chargé de sa rédaction. En 1951, il rentre à l’Académie Goncourt. L’œuvre « Zazie dans le métro » (1959) a reçu une bonne critique et Raymond Queneau devient un auteur populaire. Dans les années soixante, il crée avec François Le Lionnais l’Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle). Tous les deux sont passionnés par toutes les potentialités du langage. Ses 2 derniers œuvres  « Cent Mille Milliards de Poèmes » (1961) et « Les Fleurs bleues »(1965), lui apportent un dernier

poèmes : « C’est plus inspiré par le livre pour enfants intitulé Têtes de rechange que par les jeux surréalistes du genre Cadavre exquis  ». Ces sonnets suggèrent un autre élément important de son œuvre : les mathématiques. Dans la postface, François Le Lionnais le nomme « littérature combinatoire ». Il le compare avec les « poèmes protéiques » de Georg Philipp Harsdörffer, un poète allemand du XVIIe siecle, qui échange certains mots, alors que Queneau échange des alexandrins. Cette démarche est similaire

________________________________________ Le but de l'organisation était d'inventer une nouvelle écriture (romanesque et poétique) en intégrant des contraintes scientifiques à la littérature. Sont répertoriées ci-dessous certaines de ces contraintes, parmi les plus connues. François Le Lionnais avait indiqué dans La littérature potentielle(Gallimard, 1973) que les structures mathématiques étaient sous-utilisées dans les concepts oulipiens. • l'Abécédaire Il s'agit d'un texte dont les initiales des mots successifs se suivent par

base, c’est-à-dire du texte choisi. Cette méthode, expérimentée au départ par S + 7 (septième substantif qui suit le substantif en question dans le dictionnaire), a fait l’objet de modifications : lors d’une session régulière de l’OuLiPo, François Le Lionnais a en effet proposé des formules telles que S + 3, S – 7, A + 14 ou V – 13 (A correspondant à un adjectif, V à un verbe). On arrive, de ce fait, à des opérations presque infinies : le nombre de possibilités d’intervention dépasse en tout cas