Freud Liberté Et Civilisation

de vue, est à la fois indestructible et multiforme : il est l’énergie fondamentale à partir de laquelle l’individu évolue et agit. Selon Freud, cette énergie n’est autre que la libido, c’est-à-dire l’instinct sexuel, qui constitue pour la plus grande part le capital pulsionnel de base dont les progrès de la civilisation sont le produit indirect :   Freud, Malaise dans la culture, manuel, p. 418-419    En effet, la production culturelle est fondée sur la restriction de la recherche

les croyances, les dieux, les normes, les coutumes des autres sont inférieurs, faux, mauvais,…et cela à son tour est en parfaite harmonie avec les besoins de l’organisation identificatoire de la psyché de l’individu » (4). Aussi, comme l’a souligné Freud, l’intolérance est-elle inévitable, et cela d’autant plus que les cultures sont plus proches : « Dans les aversions et répulsions qui se manifestent de façon apparente à l’égard des étrangers qui nous touchent de près, nous pouvons reconnaître l’ expression

religion est un soleil illusoire. Freud reprendra ce thème de la religion comme monde illusoire. Mais les mécanismes de cette illusion se trouvent aux yeux de Freud dans la détresse de l'enfant qui éveille le besoin d'être aimé et protégé. L'homme angoissé se cramponne à un père tout-puissant. En somme, Dieu n'est qu'une illusion dérivée de désirs humains et infantiles. De même que Marx voyait dans la misère la source des religions et de l'idée de Dieu, de même Freud aperçoit dans la faiblesse psychologique

prouver son existence. Par contre, s’il ne nous est pas possible de percevoir Dieu, il nous est quand même possible de le penser. 13) Qu’est ce que défend Nietzsche dans l’aphorisme 342 du Gai Savoir ? Nieztsche reprend et développe l’idée de Freud selon laquelle la religion fait croire à une meilleure existence après la mort. Il va reprocher au christianisme non seulement de jouer un rôle essentiel dans l’affaiblissement de l’Homme mais d’offrir la consolation et l’espoir d’un au-delà qui n’existe

emploient  ». D’après Kant, «  Le bonheur étant un idéal à atteindre de l’imagination et non de la raison, il est objet d’espérance car le devoir prime sur le bonheur  ». Le bonheur peut être perçu comme une idéologie sociale. Freud a souligné que la civilisation serait - elle par définition hostile au bonheur ? C’est pourquoi il ne peut donner qu’une vision psychologique du bonheur. « Les hommes veulent être heureux et le rester »., mais cela est irréalisable. « Tout l’ordre de l’univers s’y

l’homme et la femme peuvent être à la fois semblables et différents? A) Disciplines impliquées Santé et activité physique, diversité culturelle (anthropologie), philosophie et rationalité, individu et société (sociologie), histoire de la civilisation occidentale ainsi que l’ensemble des cours de psychologie (surtout initiation à la psychologie et développement humain) B) Explications D’après ce que nous avons appris en sciences humaines, il est possible de comparer les hommes et les

d’investigation des processus psychiques qui vise à remonter jusqu’à leur racine inconsciente C’est une méthode de traitement des troubles psychiques autrement dit c’est une méthode thérapeutique C’est l’ensemble des théories psychologiques développées par Freud et ses disciples Il existe chez tout être humain un inconscient dynamique constitué par le refoulement de pulsions et de désirs qui agissent sur la vie consciente à son insu. Les pulsions sexuelles en particulier la sexualité infantile jouent très

variables selon les époques et les civilisations. Le Dieu de la religion naturelle (Hume, Rousseau) ne nécessite ni Eglise ni culte particulier et ne constitue qu’une référence et un guide pour l’exigence morale. Les trois critiques La religion a été attaquée dès l’antiquité par les matérialistes, comme Epicure et Lucrèce, qui ont vu d’emblée à quel point les « fables divines » pourraient être exploitées pour terroriser les hommes. Mais ce sont Marx, Nietzsche et Freud qui, dans les temps modernes

prise de conscience et le questionnement de la liberté, soient des solutions humaines, crées aux finst de faire face à son propre esclavagisme. Il pourrait sembler que la connaissance ouvre à l’homme le chemin de la liberté. Cette connaissance permet, par exemple, à Faust le personnage principale de la pièce de Goethe, de douter de tout ; de lui-même et de son Dieu. Elle nous donnerait alors une maîtrise de soi, qui serait vectrice de liberté. Ce doute permet à Descartes de démontrer de

personnes en souffrance? L'éducateur est un transmetteur des limites qui, pour chaque être humain, lui permettent de se construire et de vivre parmi les autres. Les éducateurs transmettent l'impossible parce qu'à l'impossible chacun y est tenu. Freud écrit à juste titre, dans sa préface de 1925 à l'ouvrage d'August Aïchhorn traduit en français sous le titre de Jeunesse à l'abandon , qu'éduquer, comme gouverner et soigner (plus tard il dira psychanalyser) est impossible. Il ajoutera en reprenant