Frisson

chauffées et vibrantes de la trépidation intérieure. Du monde les regardait, des femmes arrêtées s'écrasaient devant les glaces, toute une foule brutale de convoitise.(1) Et les étoffes vivaient, dans cette passion du trottoir : les dentelles avaient un frisson, retombaient et cachaient les profondeurs du magasin, d'un air troublant de mystère ; les pièces de drap elles-mêmes, épaisses et carrées, respiraient, soufflaient une haleine tentatrice ; tandis que les paletots se cambraient davantage sur les mannequins

chaleur de son corps contre le sien le fit frissonner. ''Mais que m'arrive t-il ? Pourquoi je réagit comme ça ? C'est débile'' Se gifla mentalement se dernier. Mais il réalisa soudainement que leurs visages étaient plus proches qu'il ne le fallait. L'imbécile qui le clouait au sol s'était rapproché afin de mieux le bloquer. Ses lèvres maintenant à quelques centimètres de lui, lui envoyèrent de l'air rouler doucement et chaudement dans son cou. Un nouveau frisson cette fois plus fort que le premier la

| | | | |L’odorat : « Les parfums ne font pas frissonner ses | | | | |narines » (v.12), |

Allitération en « r » au vers 6 renforce l'idée de travail et d'effort. Il dit d'ailleurs clairement ce que lui inspire l'hiver au vers 5 et 6 «  Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé » CL du froid: « froides ténèbres » (v.1) « frissons » (v.6) « un bloc rouge et glacé » (v.8) « en frémissant » (v.9) CL de la lumière: « ténèbres » (v.1) « vive clarté » (v.2) « le soleil » (v.7) La lumière et le soleil sont le symbole

|(v. 9-10) |«souriant». | | |Allitération des vers 11 et 12 |« Les parfums ne font pas frissonner sa narine. » |Effet : Les sons « f » et « n » sont répétés ce qui | | | | |rappelle

viendront, je vais vous les jeter, en touffe, Sans les mettre en bouquets : je vous aime, j’étouffe, Je t’aime, je suis fou, je n’en peux plus, c’est trop ; Ton nom est dans mon cœur comme dans un grelot, Et comme tout le temps, Roxane, je frissonne, Tout le temps, le grelot s’agite, et le nom sonne ! De toi, je me souviens de tout, j’ai tout aimé : Je sais que l’an dernier, un jour, le douze mai, Pour sortir le matin tu changeas de coiffure ! J’ai tellement pris pour clarté ta chevelure

repoussez pas ! » Cela révèle que Rodolphe est pressé. Enfin, la fin du passage scelle un rapprochement physique réel et fait taire Rodolphe : « Rodolphe ne parlait plus ». Son discours a été suffisamment convaincant puisque « un désir suprême faisait frissonner leurs lèvres sèches »+ « leurs doigts se confondirent. Emma est donc conquise… II)- Une déclaration ratée, brisée par l'ironie de Flaubert a) Un lieu inapproprié Flaubert s’amuse à offrir ici à ses personnages une situation très peu appropriée

« je le vis » « j’étais assis » « en face de moi » etc. Un journal intime dans lequel le narrateur se livre sans aucune contrainte. Un texte écrit de façon rétrospective (= après l’événement). « L’épouvante m’en est restée qui me fait encore frissonner ». Adresse directe au lecteur : « vous ne me croyez pas ». Quelque chose d’un peu artificiel, dans un journal intime on ne s’attend pas à être lu. Pourtant, la présence de la deuxième personne, du vouvoiement inclut le lecteur dans le récit et

friand des relations d’alcôves. Le héros est au début sujet à des besoins physiques : on est en été, il a chaud, malgré la nuit, et meurt de soif. Dans l’excipit, le soleil est éclatant, on est en automne, et il sent sur sa peau des « de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs » (l. 40). Il a atteint un point culminant de satisfaction. II. L’apothéose de Duroy L’apothéose était dans l’antiquité romaine une cérémonie rituelle de déification des empereurs après leur mort

qu'il se passe ? On dirait que tu reçois une lettre de ton petit ami qui te dit que c'est fini entre vous. -Jess, c'est pire. Elle marqua une pause, puit elle reprit, l'arracheur t'a retrouvé. Elle prononça ses mots d'une façon qui me donna des frissons dans le dos. L'arracheur, soit le tueur de mes parents, comme son nom l'indique il a arraché membre par membre de mes parents sous mes yeux, je n'avais que cinq ans. Mais je me suis enfuie de ma ville natale pour New York car il m'effrayait tellement