Front Populaire Daladier Blum Thorez

trois régimes républicains presque successifs mais différents ; le dernier en date, la Cinquième mise en place en 1958, est un régime présidentiel qui se définit comme une démocratie économique et sociale, tenant les promesses annoncées par le Front populaire, et respectant le programme du Conseil national de la Résistance. Le rapport de la France au monde a changé aussi : hier puissance mondiale avec son empire colonial, elle devient une puissance moyenne ayant fait le choix de l’alliance américaine

pétrole : les fournisseurs se disent capables de répondre aux demandes OR en quelques semaines, leur insuffisance est prouvée : Où trouver le pétrole (pas de stocks) où trouver les bateau, les bidons et comment transporter (car réquisition pour le front !) Etat doit s’en mêler. Réquisition des chemins de fer MAIS faire passer au second plan besoins commerce et civils. De + Belgique occupée où trouver le charbon nécessaire au transport ? => effort inouï : construction d’usines + appels aux femmes

sorcières dont ils ont été victimes dans les années 1920, les militants ouvriers, au prix d'une certaine clandestinité, ont réussi à se maintenir dans les entreprises. Depuis 1932, le Parti Radical est au pouvoir. Ses leaders les plus connus sont Daladier et Herriot. Gouvernement bourgeois qui défend les intérêts de sa classe, il s'appuie notamment, tant que la situation le lui permet, sur la petite bourgeoisie qui subit la crise de plein fouet, et se pose comme son défenseur. Mais la situation économique

mémoire populaire aux congés payés et à la semaine de 40 heures : il s’agissait d’une gigantesque grève de masse, suscitée dans la classe ouvrière par la volonté de battre le fascisme, d’empêcher la guerre et d’imposer une autre société. Mais 1936 c’est aussi l’histoire de la trahison de ces aspirations élémentaires des masses par ses représentants politiques, l’histoire d’une grève sabotée par ses directions au nom de l’unité du prolétariat et de la petite bourgeoisie. Car le Front Populaire restera

Avec Jean Jaurès, Léon Blum (1872-1950) est l’une des deux grandes figures du socialisme réformiste français. En 1901, il écrit Nouvelles Conversations de Goethe avec Eckermann (réédité en 1937 par Gallimard). Ce livre contient cette citation qui paraît illustrer la vie politique de Blum : « Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté doit commencer par leur garantir l’existence. » Partisan de l’unité socialiste de 1905, il regrette la scission communiste de 1920. Blum redresse alors la «

ou les grands magasins, des compagnies de théâtre (comme le groupe Octobre de Jacques Prévert) jouent des pièces. On compte 12 000 grèves, dont 9 000 avec occupation, entraînant environ 2 millions de grévistes. Malgré les paroles rassurantes de Léon Blum, le climat qui règne alors en France a des connotations clairement révolutionnaires. Peu ou pas encadré par des organisations politiques ou syndicales, le mouvement trouve des causes multiples et fortement localisées, mais a aussi un côté festif. Comme

principalement faire respecter l’ordre politique et social, qui, selon elle, est perturbé par la gauche, et surtout par le monde du travail. Cependant les modérés ne sont pas fermés au progrès social (en 1928 est votée la loi Loucheur sur le logement populaire). En matière économique la droite demeure attachée au capitalisme libéral traditionnel. Pour sortir de la dépression des années 1930, elle préconise le retour à l’orthodoxie financière. La droite classique est divisée en trois sensibilités

d'autres, depuis le boulangisme… Dès que le pays affronta de nouveau des problèmes sérieux, les tares du régime réapparurent en pleine lumière: menées par des gouvernements instables, défendues par des personnnalités ternes (à l'exception de Tardieu et de Blum), les politiques économiques successives, hésitantes et souvent incohérentes, ne firent qu'entretenir la crise; le manque de culture économique de la classe politique se révéla désastreux, à droite comme à gauche — la France n'a pas eu de Roosevelt[2]

6 février 1934, les ligues d’extreme-droite, manifestent à Paris et contribuent à faire tomber le gouvernement radical de Daladier (président du conseil) Le 9 février, Gaston Doumergue le remplace et forme le gouvernement d’Union Nationale, vivement critiqué par les Ligues communistes. Le 24 octobre, Maurice Thorez, président du PCF, demande la formation d’un Front Populaire Le 7 novembre, Doumergue doit démissionner, et, le 13 Pierre-Etienne Flandin le remplace, il forme un gouvernement socialistes

tourne à l’émeute et Daladier doit démissionner. Les partis et syndicats de gauche considèrent le 6 février comme une tentative de prise de pouvoir par des groupes fascistes.. Ils réagissent en appelant à la grève générale pour la défense de la démocratie le 12 février 1934. b) L’union de la Gauche Pour les partis de la gauche,, il est important de barrer la route au fascisme. En juillet 1934, le PCF dirigé par Maurice Thorez et la SFIO dirigée par le socialiste Léon Blum signent un pacte d’union