Féerie Publicitaire

manipule-t-elle le rêve ? Chaque jour, la publicité nous promet de réaliser nos rêve. Consommer semblerait même apporter la solution a tous nos problèmes. La société de consommation a bien compris comment exploiter nos frustrations. Le but premier des publicitaires est de vendre du rêve. Le rêve peut être le plus inaccessible possible, sa vente sera sans scrupules comme l'explique si bien Octave, le personnage principal du roman de F. Beigbeder, auteur du livre « 99 francs » édité chez Grasset en 2000. A

medias. Néanmoins elle est de plus en plis conteste car elle nous montre un monde irréel et utopique. Ainsi les trois documents soumis à notre étude révèle tous des domaines de la publicité : l’essaie polémique de Jean-Claude Guillebaud La féérie publicitaire argumente sur l’écart entre le réel et la publicité. L’essai délibératif de Jacques Lendrevie et de Bernard Brochard Théorie et pratique de la communication évoque le fait que la publiciaté est toujours positive et le roman ironique de Fréderic

pourrons donc démontrer la manière dont la publicité exploite nos envies, nos fantasmes. Un corpus de quatre documents est mis à notre disposition afin de développer cette idée. Le premier est un document de Jean-Claude Guillebaud nommé « la féerie publicitaire », le second est un extrait de texte de Jacques Lendrevie et Bernard Brochand tiré de « Publicitor, Théorie et pratique de la communication », le troisième est une fiction autobiographique de Frederic Beigbeder provenant de l’œuvre « 99 francs

appuierons tout d'abord sur la représentation déformée du monde par la publicité. Tous les documents s'accordent pour dire qu'elle n'est pas un réel reflet du monde. Selon J-C Guillebaudtout le monde conçoit l’existence de ce qu'il nomme « la féerie publicitaire », qui décrit un univers propre, gentil voir enchanté engendrer par l'acte de consommer. Jacques Lendrevie et BernardBrochand l'admettent eux aussi mais parlent, plus modérément, d'une publicité optimiste exclusivement énonciatrice de bonnes

la publicité propose un monde utopique, puis, on exposera ensuite ses aspects trompeurs qui sont pourtant les éléments définitoires d’un bon message publicitaire. Tous les documents s’accordent sur ce point : la publicité offre une image déformée et embellie le monde. Jean-Claude Guilleberg, dans son article intitulé « la féerie publicitaire » publié dans la télé ciné OPS N°55 en septembre 2004, évoque une réalité théâtralisée, donc factrice, qui met en scène un monde idéal. J.L et B.B reprennent

 SYSTHESE DE DOCUMENT DOCUMENTS Doc 1 - JC Guillebaud "La féerie publicitaire" Doc 2 - J.Lendrevie et B.Brochand / "Publicitor" Doc3 - F. Beigbeder "99 Francs" Doc 4 - "Enquêtes Sofres" La publicité est une représentation idyllique du monde Contes de fées où règne sans partage amour, beauté, convialité, santé, richesse et bonheur La publicité fait rêver -Qu'elle fasse rêver - Qu'elle étonne - Qu'elle soit belle

Notre société de consommation est envahie par les messages et les images publicitaires aussi bien dans les différents médias que dans l'espace public. Ces images ou slogans proposent au consommateur un idéal de vie et l'objectif commercial repose sur différentes stratégies qui toutes promettent le bonheur facilement accessible par le simple achat du produit présenté comme nécessaire et dont l'acquisition s'impose avec évidence d'un "What else ?". Dès lors, il semble bien difficile d'échapper ou de

La publicité représente le monde de façon déformée. Tout d’abord c’est un constat unanime. Selon Jean-Claude Guillebaud la publicité est un monde féérique elle représente des personnages parfaits ; le réel est submergée par une féerie publicitaire. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand souligne que la publicité n’est que le simple reflet des stéréotypes des différents milieux qu’elle vise ; elle n’est pas obligé d’être le reflet de la vérité. Frédérique Beigbeder quand à lui évoque le fait que la

article La féerie publicitaire fait apparaître les périls qui peut provoquer le matraquage des images où tout est parfait. Néanmoins, Jacques Lendrevie et Bernard Brochand, auteurs du livre Publicitor, Théorie et pratique de la communication, nous rappellent quelle est la fonction de la publicité et son adaptabilité vis-à-vis les différents cibles qu'elle cherche. Le langage direct du personnage du roman 99 francs de Frédéric Beigbeder, nous fait réfléchir sur l'éthique des publicitaires. Finalement

de la publicité qui agissent sur notre société. De la même manière, Frédéric BEIGBEDER dans son roman autobiographique «99 Francs» nous décrit l’état d’esprit d’un publicitaire ambitieux nommé Octave Parango et à juste titre il était lui-même publicitaire à ses débuts donc il sait certainement mieux que personne ce que les publicitaires perçoivent de la société et comment ils en jouent. A contrario, l’extrait du Publicitor rédigé par Jacques LENDREVIE et Bernard BROCHARD dépeint la publicité comme