Gazprom

à la Russie d’assurer un statut de grande puissance. L’ancien président de Russie, Medvedev, est l’ancien président de Gazprom. L’Etat veut constituer des grandes sociétés majoritairement détenue par lui-même, contre les groupes privés. Gazprom contrôle 86% de la production russe et aussi toute la distribution grâce à son réseau de gazoducs. Poutine a réuni Gazprom et SUEK (*ancien groupe privé premier producteur et exportateur de charbon, deuxième réserve mondiale de gisement, 77 mines

Pays Capitalisation milliards de dollars Bénéfice net 2009 milliards de dollars 1 EXXON MOBIL USA 291.00 19.28 2 PETROCHINA CHINE 280.69 15.13 3 ROYAL DUTCH PAYS-BAS 165.29 12.52 4 PETROBAS BRESIL 154.64 14.69 5 CHEVRON USA 148.65 10.48 6 GAZPROM RUSSIE 120.71 24.65 7 TOTAL FRANCE 113.73 11.78 8 CHINA PETROLEUM CHINE 100.49 9.04 9 BP UK 94.37 16.58 10 CONOCOPHILLIPS USA 81.05 4.86 11 CNOOC HONG KONG 79.13 4.32 12 ENI ITALY 78.69 6.09 13 RELIANCE INDIA 74.96 5.17 14 OCCIDENTAL PETROLEUM

l’intégration récente et à venir de plusieurs pays d’Europe centrale et orientale change la donne du partenariat : la société gazière russe Gazprom, en particulier, est de plus en plus impliquée dans la région, par une politique industrielle d’acquisition d’actifs dans les sociétés de distribution des pays importateurs et dans les pipelines de transit. Gazprom ambitionne de participer, aux côtés des sociétés occidentales, à la privatisation des industries gazières dans une bonne partie des nouveaux

Apple), l’énergie (Shell, Total), l’agroalimentaire (Philip Morris, Nestlé)… Distribution des sièges sociaux : la plupart ont leur siège dans des pays développés, mais 36% d’entre elles sont issue de pays émergents. Dans l’énergie (Sinopec, gazprom), les télécommunications (Huawei), l’automobile (Tata). Stratégies : mise à profit d’avantage comparatifs des territoires o Coût de la main d’œuvre / niveau de protection sociale (tableau) o Accessibilité o Marché de consommation (pouvoir

industriel. Le secteur énergétique est aujourd'hui dominé par le gaz naturel (40 % des combustibles) qui profite du gel du programme nucléaire depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986. La compagnie nationale Gazprom détient près du cinquième des réserves mondiales de gaz connues. Gazprom a le monopole sur les gazoducs en Russie. Cette entreprise fournit le quart du gaz consommé en Union européenne, la moitié en Allemagne, la totalité en Finlande, 86 % en Grèce, les trois quart en Autriche, le quart

l'appropriation considérable de biens qui donne au gouvernement des recettes considérables indépendantes des impôts. Certains surplus économiques (profit) reviennent directement à l'État, dans le cas de la Russie par le biais des entreprises publiques comme Gazprom ». * D'autre part, « le pouvoir est assuré par le contrôle administratif. Le gouvernement est suffisamment puissant pour orienter des sociétés privées nationales à atteindre les objectifs de l'État. Cela pourrait donner des problèmes aux entreprises

pour cumuler leur fonction avec celle de chef d’entreprise. 3- Les mafieux : Ils appartiennent au monde du crime organisé. Ces oligarques se partagent deux grands secteurs de l’économie russe ; d’un côté les groupes énergétiques : gaziers (Gazprom), pétroliers (Lukoïl) et l’électricité (EES) et de l’autre les groupes industriels et financiers organisés autour de 7 banques. B- Du capitalisme oligarchique au capitalisme d’Etat Dès son arrivée à la tête de l’Etat, Poutine se lance dans

supposent de très grandes amplitudes thermiques, ce qui justifie leur répartition à la périphérie des déserts tropicaux et aux hautes et moyennes latitudes en domaine continental. Mais la Russie a tout misé sur la vente de gaz (société d’État = Gazprom) et de pétrole (entreprises privées) comme base financière du développement. La mise en valeur du territoire est superficielle : on compte plus sur l’abondance et sur l’ouverture de nouveaux sites (« terres vierges » à l’Est) que sur une meilleure

intra-Européens, la Russie a atteint en 2006 la 8ème place mondiale des exportations. Cette tendance se ressent dans l'économie intérieure puisque les principales et les plus importantes entreprises russes sont dans le secteur énergétique (Rosneft, Lukoi, Gazprom…). En revanche, bien qu'avec la perestroïka et l'ouverture au monde amorcée par Gorbatchev, la Russie demeure un pays difficile d'accès et qui la place en deçà de pays industrialisé au niveau des importations. Ceux-ci sont principalement dominés

l'oligarque Boris Berezovsky pour prendre le contrôle du géant pétrolier Sibneft en bénéficiant d'une forte réduction. Lorsque Berezovsky s'est brouillé avec Poutine en 2000, Abramovich a récupéré les actions de son mentor à bas prix avant de les vendre à Gazprom pour 13,1 milliards de dollars en 2005. Il a été gouverneur, apparemment sur ordre de Poutine, de la région extrême-orientale de la Russie, la Tchoukotka, de 2000 à 2008. En Occident, il était connu pour son train de vie, ses dépenses importantes