Gérard Bourgeois

Louis-Philippe, une révolution populaire avortée, mouvement républicain croissant Balzac, journaliste et chroniqueur, observateur de son temps: « scène de la vie parisienne », récit simple et plaisant, confrontation entre un gamin de Paris et un bourgeois Comment une chronique de la vie parisienne se transforme-t-elle en un apologue à portée sociale et philosophique? I/ UN RECIT SIMPLE ET EFFICACE: UNE CHRONIQUE PARISIENNE ? Un cadre réaliste: le tableau pittoresque d'un Paris populaire:

|(exemples). |celui de faire rire (on relèvera ici beaucoup | | |d'exemples liés au théâtre de Molière : | | |L'avare, le Misanthrope, le bourgeois | | |gentilhomme, le malade imaginaire…). | 2/ La comédie comme dénonciatrice de comportements sociaux Le rire dans la comédie va au-delà des apparences et remplit également une fonction

(1659), l’Ecole des maris, les Fâcheux (1661), l’Ecole des femmes (1662), Dom Juam, l’Amour médecin (1665), le Misantrope (1666), le Médecin malgré lui (1666), Amphitryon, Georges Dandin, l’Avare (1668), Tartuffe, Monsieur de Pourceaugnac (1669), le bourgeois gentilhomme (1670), les fourberies de scapin, la comptesse d’Escarbagnas (1671), les femmes savantes (1672), le Malade imaginaire (1673). -Contexte historique et mouvement littéraire : 1610 : Début du règne de Louis XIII 1635 : Début de la guerre

étrangère cesse d'être exotique lorsqu'elle inspire en retour cet étranger, comme l'impressionnisme au Japon ou Picasso en Afrique. Au XVIIe siècle, la société française se passionne pour les voyages : l'arrivée du « grand mamamouchi » dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière (1670) est un signe annonciateur, puis on compte Bougainville qui conte ses multiples voyages, la traduction des Mille et une nuits par Antoine Galland (1704), les Lettres persanes de Montesquieu (1721). Voltaire et Diderot

représentation de la comédie est basé avant tout sur la moquerie, le ridicule et l'absurdité. Les personnages appartiennent à une classe sociale moyenne, voir pauvre ( paysans), utilisant un registre familier ou courant. Par exemple, Molière dans ”Le Bourgeois gentilhomme” utilise des procédés d’écriture faisant l’éloge de la comédie ; des paradoxes, des absurdités, des quiproquos etc. La comédie permet de parler de tout sans pour autant devenir péjoratif grâce au ton ironique ou humoristique. Cette capacité

que tous se sont approprié. Qui n’a jamais fait une réflexion du genre « regardes comme il est habillé ce « plouk » » ? Le rire dans le sens de moquerie est dans le quotidien. Même au temps de Molière, cela était déjà le cas. Dans son œuvre « Le bourgeois Gentilhomme », il amène les spectateurs à rire des remarques de la servante envers son maître concernant ses tenues qu’il porte quotidiennement. Certaines tenues choquent dans un monde où l’on se doit de respecter les us, les valeurs, … On ne peut

plusieurs formes de comiques sont distinguées. Le comique de caractère résidait principalement dans la personnalité et le phrasé des personnages ; pour faire rire, l'auteur accentuait volontairement à l'excès ces défauts. Ainsi, M. Jourdain dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière est obnubilé par son désir de devenir noble et Harpagon dans L'Avare de Molière est soucieux du moindre sou. Le comique de situation intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Il repose sur des

sans cependant renoncer aux ballets de cour. Les pièces de ce dernier sont alors une combinaison de comédie, de ballet et de chant : L'Amour médecin en 1665, la Pastorale comique en 1667, George Dandin en 1668, Monsieur de Pourceaugnac en 1669, Le Bourgeois gentilhomme et sa turquerie. Mais en 1671 les deux hommes se fâchèrent et devinrent ennemis. Il n'est toutefois pas prouvé que, même s'ils collaborèrent, ils furent amis. Aucun rédacteur de gazette, mémorialiste ou biographe ne fait mention d'une

Le professeur dominant est dominé par sa folie ou son obsession d'enseigner, et sa peur d'être rattrappé par l'élève. Le bourgeois dominant par l'argent, se veut dominant par le savoir et se voit rattrappé par son ignorance. Les rapports sont donc des rapports de domination et mettent deux personnages en rivalité. Cependant, on notera la soumission émerveillée du bourgeois-gentilhomme, l'invasion agaçante de l'élève, l'affolement soumis et défensif de Rose. Ces remarques devaient être accompagnés

aussi et surtout envers le public. Le premier but de l’écriture d’une pièce, donc de l’auteur, est de plaire à ses lecteurs, de le séduire. Pour cela ils utilisent notamment le divertissement, le rire comme sait si bien le faire Molière (cf. le Bourgeois gentilhomme, par exemple, qui veut se faire noble en les imitant mais n’arrive seulement qu’à se rendre ridicule), les rebondissements, des « effets spéciaux » tel que dans la mise en scène de Dom Juan de Delcampe avec la foudre qui tombe sur le