Gervaise Description Réaliste

drames, des guerres, des cataclysmes, des dictatures. Les contenus des romans sont variés comme leur forme : de chevalerie, sentimental, merveilleux , d’amour, d’aventure, picaresque, parodique, biographique, autobiographique, policier, fantastique, réaliste, naturaliste, surréaliste, engagé, reflet de la philosophie de l’existentialisme, de l’ absurde, poétique, philosophique, épistolaire .( réfléchissez aux exemples, aux cours, aux textes du manuel partie roman). Travailler sur le personnage de roman

SIGNATURE Sujet : Préface de Pierre et Jean (1887). « Le réaliste, s’il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même. Les grands artistes sont ceux qui imposent à l’humanité leur illusion particulière. » Le sujet porté à l’étude est tiré de la préface du roman naturaliste (psycho-réaliste) Pierre et Jean de Guy de Maupassant publié en 1887, soit six ans

fange des bourbiers de la route ». Les personnages romanesques font partis de cette grande route ; mais par quels moyens l’auteur arrive-t-il à peindre un personnage romanesque tel que l’homme, et quelles sont les limites de cette représentation réaliste? Nous étudierons les différentes perspectives du personnage romanesque qui sont apportées par l’auteur, puis les aspects inhumains de celui-ci. L’auteur de roman donne tout d’abord à son personnage une identité sociale. Comme les hommes, il

L’émergence du réalisme : un combat esthétique............................................................................... 9 Vers le naturalisme : une expression artistique multiple et féconde dans l’illusion de la réalité ....... 10 Variations réalistes dans les arts visuels du XVIIe au XXe siècle et résonances romanesques........ 11 Quelques œuvres de référence ..................................................................................................... 12 Pour aller plus loin.......

yeux cette apparition, l'éclat de rire foudroyant. Qu'on se gure une tête de Méduse gaie. 15 Victor Hugo, L'Homme qui rit, 1869. Texte 3 Dans L'Assommoir, Zola décrit le milieu des ouvriers parisiens. Le roman retrace l'itinéraire de Gervaise, une modeste blanchisseuse. Dans l'extrait suivant, elle rend visite à Goujet, surnommé Gueule-d'Or. C'était le tour de la Gueule-d'Or. Avant de commencer, il jeta à la blanchisseuse un regard plein d'une tendresse conante. Puis, il ne se pressa

réalité sans complaisance, avec un souci du détail propre à un homme extrêmement bien documenté. Les attaques contre Emile Zola se font de plus en plus nombreuses, même ses amis commencent à le trouver un peu gênant. Pourtant on retrouve Coupeau, Gervaise, Lantier les héros de ce livre en bandes dessinées, peint sur des assiettes etc... Il continue avec la série des Rougon en publiant « Une Page d’amour » en 1878, puis Nana en 1879. C’est à nouveau un scandale avec ce livre qui parle des demi-mondaines

d’Aristide Rougon, dit Saccard. Avide de richesse et de notoriété, celui-ci profite des transformations de Paris prévues par Napoléon III et le préfet Haussmann pour devenir un spéculateur immobilier peu moral. Le personnage du roman naturaliste ou réaliste n’a de consistance et de signification que grâce à la représentation narrative d’une société et d’une époque. Cependant, c’est dans l’action et dans les événements qu’un caractère se forme, se transforme et s’enrichit. Rastignac, dans Le Père

son aspect documentaire, La Bête humaine est un roman noir, sorte de thriller du XIXe siècle ; c'est aussi un roman sur l'hérédité, Jacques souffrant d'une folie homicide que Zola rattache à l'alcoolisme des Macquart. Il est en effet le fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier (voir L'Assommoir). Il éprouve depuis l'enfance des douleurs qui lui traversent le crâne. Ces douleurs continuent à la puberté, s'accompagnant de pulsions meurtrières auxquelles il n'arrivera jamais à échapper vraiment :

cet ouvrage étudie une famille sur cinq générations. Le septième volume des Rougon-Macquart, L’assommoir, est consacré aux classes ouvrières. L’écrivain y restitue la langue et les mœurs du peuple, tout en nous faisant assisté à la déchéance de Gervaise, le personnage principal, qui sombre dans la misère et l’alcool. Le roman fut critiqué et Zola le défendit en disant « J’ai voulu peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l’ivrognerie

personnnage héroique. Il mène une vie tout à fait ordinaire et n'accomplit aucun exploit. Au contraire, il commet un meurtre, ce qui est loin d'etre un acte héroique. Peu d'informations sont donnés sur le personnage, il n'a même pas de prenom, aucune description physique n'est faite de lui et on connait très peu son passé. C'est un personnage qui apparaît comme victime de la société, il n'est déterminé que par le hasar et la pulsion du moment. C'est un homme qui reste relativement neutre vis-à-vis du monde