Gilberte De Fourville

qu’elle se précipite, chapitre VII). Jeanne est si sensible aux saisons qu’on a parfois l’impression que ce sont les saisons qui déterminent ses états d’âme. LES PERSONNAGES 9. Jeanne est une aristocrate, comme les Briseville, les Coutelier et les Fourville. Ils vivent tous dans un univers coupé de leur temps : dans un univers dépassé pour les premiers qui, en tant que « conserves de noblesse » (l. 28572858), semblent déjà morts, dans un univers proche de celui des contes de fées pour les derniers («

principe de la réalité. Ces attaques satiriques se multiplie au cours du roman visant aussi bien les Brisevilles, les Fourvilles que les Coutelier. Maupassant dans ce livre montre donc une image négative et satirique de la société.Le troisème registre est le tragique. On le remarque grâce à l'omniprésence de la mort. On assiste à la mort de la baronne, puis à celle de Julien et de Gilberte, jeanne accouche d'un bébé mort né, puis vient le tour du barron, de tante lison et le roman s'acheve sur celle de

« normal », un fait courant à l'époque de la catégorie sociale de la noblesse et que d'après lui Jeanne en fait tout un cinéma. Cette réaction paraît quand même légèrement surprenante. « Julien trompe de nouveau Jeanne mais cette fois-ci avec Gilberte de Fourville » (chapitre 10). Après avoir lu cela, on peut donner des traits de caractère à Julien, il se montre vraiment infidèle et même vaniteux à aller « de conquête en conquête ». Maupassant a vraiment voulu accentuer ces passages-là pour montrer l'infidélité

d'ailleurs dans les quelques jours suivants sa sortie du couvent, Julien De Lamare, qui (elle le découvrira après leur mariage) est un véritable avare et égoïste. Il trompera Jeanne avec sa domestique Rosalie, puis avec une voisine du nom de Gilberte de Fourville. Son seul réconfort sera son fils Paul qu'elle élèvera en vrai "mère poule" mais celui-ci la décevra : il va l'abandonner puis la ruiner au point qu'elle sera obligé de vendre sa maison normande des Peuples qu'elle adore. Au fil du roman

chronologique des événements concernera uniquement le personnage principal, les événements vécus par les autres personnages n'intervenant que dans la mesure où ils ont un lien avec la vie de Jeanne. ( ainsi le vicomte de Fourville disparaît de la scène du roman après le meurtre de Julien et de Gilberte : il n'en sera plus jamais question.   REPARTITION DE LA FICTION ROMANESQUE   Ch II | les 3 et 4 mai 1819 (le lendemain et le surlendemain de sa sortie du couvent du Sacré-Coeur à Rennes) | 2 jours

trouvaient dans un rayon assez rapproché : le marquis de Coutelier, une sorte de chef de l’aristocratie normande ; le vicomte et la vicomtesse de Briseville, des gens d’excellente race, mais se 55 tenant assez isolés ; enfin le comte de Fourville, sorte de croque-mitaine, qui passait pour faire mourir sa femme de chagrin et qui vivait en chasseur dans son château de la Vrillette, bâti sur un étang. Quelques parvenus, qui frayaient entre eux, avaient acheté des domaines par-ci, par-là

seulement se trouvaient dans un rayon assez rapproché : le marquis de Coutelier, une sorte de chef de l'aristocratie normande ; le vicomte et la vicomtesse de Briseville, des gens d'excellente race, mais se tenant assez isolés ; enfin le comte de Fourville, sorte de croque-mitaine qui passait pour faire mourir sa femme de chagrin et qui vivait en chasseur dans son château de la Vrillette, bâti sur un étang. Quelques parvenus qui frayaient entre eux avaient acheté des domaines par-ci, par-là. Le

terme et est baptisé à la fin d'août. En décembre, Julien et sa femme rendent visite aux Fourville, et c'est encore une date importante, puisque s'amorcent des relations qui seront à l'origine du drame. Sans ces relations nouvelles, d'ailleurs, le premier trimestre de 1821 serait particulièrement monotone. Le printemps est précoce et chaud et, le 7 mai, Jeanne découvre que Julien la trompe avec Gilberte de Fourville. Le 20 mai arrivent le baron et petite mère, qui meurt à la fin du mois ou au début de

à n’aimer plus que Paul et ses parents » (103). Les épreuves de la vie ne cessent pas à se multiplier pour Jeanne. Les événements inattendus s’enchaînent sous les yeux de Jeanne comme le meurtre de Julien et son amante, la femme du comte de Fourville, tués par le mari jaloux : « L’homme avait le front ouvert et toute la face écrasée. La mâchoire de la femme pendait, détachée dans un choc ; et leurs membres cassés étaient mous comme s’il n’y avait plus d’os sous la chair » (130). Une autre

le découvrira après leur mariage) est un véritable avare et égoïste. Il trompera Jeanne avec sa domestique Rosalie, puis avec une voisine du nom de Gilberte de Fourville. Jeanne accouche de son premier enfant, Paul, qui va connaître de graves problèmes de santé. Son deuxième enfant sera mort-né, le jour même où M. de Fourville va tuer Julien et Gilberte. Paul guérit et part en pension à 15 ans au collège du Havres, où il suivra des études jugées minables aux yeux de toute sa famille. Jeanne se retrouve