Gina Sanseverina

femme de ce neveu qui me reçurent comme un vieil ami. Quelques personnes survinrent, et l’on ne se sépara que fort tard ; le neveu fit venir du Café Pedroti un excellent zambajon. Ce qui nous fit veiller surtout, ce fut l’histoire de la duchesse Sanseverina à laquelle quelqu’un fit allusion, et que le neveu voulut bien raconter tout entière, en mon honneur. – Dans le pays où je vais, dis-je à mes amis, je ne trouverai guère de soirées comme celle-ci, et pour passer les longues heures du soir je ferai

son ambition. En effet, il ne s’attache qu’aux femmes belles, bourgeoises ou nobles d’où son amour adultérin avec Madame de Rénal, riche héritière ; son premier et véritable amour. L’autre Fabrice Del Dongo neveu de la toute puissante duchesse Sanseverina, favorite du Comte Mosca premier ministre du prince de Parme, qui s’est assignée comme mission de faire sa fortune, à tout pour réussir. Dans un cocktail explosif donc, Stendhal met en exergue deux personnages différents au niveau de leurs classes

son ambition. En effet, il ne s’attache qu’aux femmes belles, bourgeoises ou nobles d’où son amour adultérin avec Madame de Rénal, riche héritière ; son premier et véritable amour. L’autre Fabrice Del Dongo neveu de la toute puissante duchesse Sanseverina, favorite du Comte Mosca premier ministre du prince de Parme, qui s’est assignée comme mission de faire sa fortune, à tout pour réussir. Dans un cocktail explosif donc, Stendhal met en exergue deux personnages différents au niveau de leurs classes

comme une histoire assez vraie du coeur humain» ● l'Avertissement de La chartreuse de Parme: à la manière de l'«éditeur» des Liaisons dangereuses, Stendhal feint de s'effaroucher de l'immoralité des acteurs de l'intrigue, en particulier de la Sanseverina. → mise à distance de l'auteur: l'auteur écartant (ou faisant mine d'écarter), par sa fallacieuse mention de date, tout rapprochement avec des événements français contemporains. Mais l'Avertissement sert plus évidemment à Stendhal à compliquer

Apprend-on à aimer ? - Corrigé1 APPREND-ON À AIMER ? Introduction : Fabrice del Dongo, le jeune et beau héros de La Chartreuse de Parme, ne connaît pas l’amour. Certes, il a multiplié les conquêtes féminines. Certes, sa tante Gina, la brillante et pétulante duchesse de Sanseverina, éprouve pour lui un sentiment qu’il faut bien reconnaître comme étant celui de l’amour. Mais Fabrice lui-même n’aime pas. Incapable de s’attacher à l’une de ses maîtresses, nourrissant pour sa tante une affection et une

Dongo) « pour que son cheval ne [mette] les pieds sur aucun habit rouge ». Enfin, la mort est vécue en direct par notre jeune ingénu (chérubin à peine sorti de son château familial) qui vient de quitter les jupes de sa mère et de sa tendre tante (Gina Sanseverina). Véritable « puceau de l’horreur » (l’expression est de Céline et désigne Bardamu, le double personnage, l’avatar fictionnel de l’autre, dans Voyage au bout de la Nuit), Fabrice « entend un cri sec auprès de lui : ce [sont] deux hussards qui

ellipses!dans!le!roman!(dans!le!fameux!«!il! voyagea!»!de!L’Education$sentimentale!par!exemple),!à!la!rapidité!clausulaire!des!desinit! en! cataracte! (la! Princesse! de! Clèves! meurt! en! deux! lignes,! Mme! de! Rênal! en! six! mots,! Fabrice!et!la!Sanseverina!«!en!un!mot!»)!—!tout!cela!relevant!de!l’économie!formelle!de! l’intrigue.! Mais! on! peut! noter! aussi! que! le! style! romanesque! est! capable! de! porter! des! marques! aphoristiques,! qui! ménagent! des! tempo! très! contrastés,! un! brusque