Giorgio Vasari

l’essentiel du décor entre 1535 et 1537 et resta un des principaux artistes italiens de François Ier jusqu’à sa mort en 1540. Il est considéré comme l’un des fondateurs de ce que les historiens d’art ont appelé l’« école de Fontainebleau ». Giorgio Vasari est lui aussi un artiste italien de la Renaissance, mais il est avant tout resté célèbre pour la rédaction de ses biographies d’artistes, Les vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes. Il fait la part belle, dans cet ouvrage paru

parcourant l’Europe de la Renaissance, les élèves doivent comprendre comment cette culture moderne est née dans le « grand atelier » italien et comment elle s’est diffusée. L’usage du mot « Renaissance » commence avec les contemporains du phénomène : Vasari (1511-1574) appelle de ses voeux la « renaissance » de la civilisation antique. Dans ses Vies, il situe le début de cette période faste avec Giotto (1267-1337) et Masaccio (1401-1428) et la clôt à la mort de Michel-Ange (1564). Mais le concept de

les éclipses de lune. Peurbach mort en 1461, Regiomontanus appelé en Italie par Bessarion, y apprit le grec, professa dans diverses universités, fit à Viterbe d’importantes observations astronomiques et termina en 1463, dans p193 le cloître de San Giorgio Maggiore, à Venise, un ouvrage qui servit de base à la trigonométrie moderne. Il revint à Vienne, en 1468, riche de toute la science mathématique de l’antiquité. Trois ans après, il s’établit à Nuremberg. « J’ai choisi cette ville, écrivait-il, pour