Giorgio Vasari

Griesheim. Ayant ajout� un H pour germaniser encore le nom, il souhaitait que l'on prononce � Standhal �85. Il use aussi de tr�s nombreux pseudonymes dans ses �uvres intimes et sa correspondance : Dominique, le plus intime, mais aussi Don Flegme, Giorgio Vasari, William Crocodile, Poverino� etc. L�un de ses correspondants, Prosper M�rim�e, dira : � Jamais il n��crivait une lettre sans signer d�un nom suppos� �86. On d�nombre plus d�une centaine de pseudonymes utilis�s par Stendhal. � Tels de ces pseudonymes

a certes ses lettres de noblesse puisqu’elle existe déjà dans l’Antiquité et connaît un brillant épanouissement au XVIème siècle (je mentionnerai plusieurs fois les Vies d’artistes publiées en 1550 puis 1568 par le peintre et architecte toscan Giorgio VASARI), mais on n’en est plus aujourd’hui à croire que la vie explique l’œuvre, sauf dans des cas exceptionnels. Ne cherchez pas non plus à caractériser le «style» des artistes: c’est très complexe (un artiste évolue au cours de sa carrière, et pas

n'est publié qu’en1616, dans une version qui sera profondément remaniée par d’Aubigné jusqu'à la fin de sa vie (1630)]. L'œuvre est très peu diffusée, elle ne sera redécouverte qu'au 19° siècle. [pic] [pic] Le massacre de la St-Barthélémy par Giorgio Vasari, 1572-1573. À la fin de sa vie, Aubigné le protestant évoque dans ce texte les guerres de religion et témoigne avec colère des persécutions dont les siens ont été victimes. Ce vaste poème épique et satirique raconte les malheurs de la France

c’est-àdire en y recherchant les lois, pouvait s’attendre à être considéré par les savants, les lettrés et les écrivains humanistes, comme un égal. Cela explique l’individualisme de l’homme renaissant dans de nombreux domaines. L’œuvre du biographe Vasari retrace la vie des artistes de son temps auxquels il confère un rang particulier. Dans le milieu religieux, cet essor intellectuel suscitera aussi l’émergence de théories syncrétistes comme le néo-platonisme. Cette nouvelle conception de vie est favorisée

à toutes performances comme l’élévation excessive du volume, l’allègement des parois ou l’ouverture à la lumière. Elle condamne le dernier style du Moyen-Age et ses «ouvrages monstrueux et barbares qu’on peut appeler plutôt confusion et désordre» (Vasari). La Renaissance qui naît en Italie, redécouvre l’idéal humaniste, politique, philosophique et artistique de l’Antiquité. Elle redécouvre l’œuvre vitruvienne dont le traité est édité pour la première fois à Rome en 1486, avec Leon Batista Alberti

péjorativement : "gotico", synonyme de "barbare", le style des oeuvres d'art "moyenâgeuses". Vasari (1574) a popularisé ce vocable et son acception dédaigneuse, l'interférant avec "tedesco'1, c'est-à-dire "tudesque" (qui dans le français d'aujourd'hui une connotation péjorative), "germanique". Dans ce contexte, un jésuite français a repris l'adjectif latin "gothicus", pour traduire l'italien "tedesco" de Vasari. C'est ce qui a facilité le premier emploi français de "gothique" dans le sens de "médiéval"

résultat direct du programme lancé par le père de Ferdinand, Cosimo I de’Medici, qui proposait de redessiné la zone autour du Palazzo dei Signori et sa liaison vers le nouveau Palazzo Pitti de l’autre côté de l’Arno. En 1565, sous la direction de Giorgio Vasari, un nouveau “corridor“ fut construit, une sorte de galerie couverte de tuiles passant par l’étage supérieur du Ponte Vecchio et servant de passage privé pour le Prince et sa Cour entre le Palais Pitti et les Offices, siège du gouvernement (Pallazio

intérieure fastueuse. C’est un chantier long qui occupe de nombreux artistes français, italiens, flamands. Une nouvelle identité qui se dégage : l’école de Fontainebleau. La renommée est garantie par les graveurs et son unique mécène est François 1er. Giorgio Vasari parle du château de Fontainebleau comme d’une « nouvelle Rome ». François 1er s’affaiblit physiquement et peine à se déplacer, mais il veut plus que tout surveiller une cour jeune et éblouir l’Europe par ce château. Il y a une diffusion des principes

2 :  aul Véronèse (1528-1588), P Les Noces de Cana Paolo Caliari, dit Véronèse puisqu’il est né à Vérone, s’installe à Venise en 1556, à l’âge de 28 ans. Ce tableau était destiné à dé© Hachette Livre corer le réfectoire du couvent de San Giorgio Maggiore à Venise. Véronèse a représenté les Noces de Cana, un célèbre épisode rapporté par l’Évangile selon Jean, au cours duquel Jésus change l’eau en vin. Véronèse (1528-1588) est un des grands peintres vénitiens du xvie s., réputé pour ses dessins

Joconde, 1503-1505 Ce tableau de Léonard de Vinci (1452-1519) est une des œuvres les plus célèbres de la Renaissance, sinon la plus célèbre. Dans le commentaire qu’il en donne dans ses Vies des plus illustres peintres, sculpteurs et architectes italiens,Vasari en souligne la perfection réaliste. Ce réalisme est effectivement un des acquis de la Renaissance. Mais ce n’est pas le seul. Car la Renaissance n’entend pas seulement représenter, elle veut aussi exprimer : c’est ce que fait ce tableau avec l’énigmatique