Git

gauche à droite : à gauche, un taureau représente la cruauté des nationalistes, mais aussi le symbole de l’Espagne : la corrida. En dessous une femme crie désespérément en serrant dans ses bras le corps inerte des son enfant, telle une piéta. Au sol, gît le corps écartelé d'un soldat, son bras, détaché du corps, porte une épée brisée et une fleur symbole de l'espoir. A droite du taureau, on peut distinguer une colombe, à peine visible, qui symbolise la paix. Au centre, une lampe en forme d’œil est suspendu

Qui contient plus de morts que la fosse commune. — Je suis un cimetière abhorré1 de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers 10 Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher, Seuls, respirent l’odeur d’un flacon débouché. 15 Rien n’égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L’ennui, fruit

toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926) Ce poème fait partie du recueil « Capitale

forme effilée représentant une femme allongeant son bras et sa tête, donne une impression de mouvement très dynamique. Elle semble sortir de la ville détruite, en brandissant une lampe qui pourrait être un flambeau, symbole d’espoir. Un soldat mort git, démembré, dans le bas du tableau, la tête et un bras sont coupés. Sa main est encore refermée sur une épée brisée C’est la figure du combattant. De cette main sort une fleur, également symbole d’espoir et de renaissance. Au centre de la composition

qui émergent des fumées du dernier plan. Une foule d'émeutiers franchit une barricade. Au premier plan, associés aux matériaux– pavés et poutres – que forment cette barricade, les corps de soldats morts apparaissent tordus et comme désarticulés. L'un gît nu. Un ouvrier ou un paysan blessé, foulard noué sur la tête, émerge des décombres, le corps et le regard tendus vers une femme du peuple, coiffée d'un bonnet Phrygien dont s'échappent des boucles. Celle-ci est représentée en pied et occupe de fait

personnages et d'animaux dans un espace fermé. Organisé comme une frise, Guernica peut être décrit de gauche à droite : Une femme tient son enfant dans ses bras, la tête rejetée en arrière, derrière elle un taureau et un oiseau. Au premier plan à gauche gît un soldat. Au centre du tableau, sous une ampoule électrique, un cheval se tord de douleur. A droite, en bas, une femme, un genou à terre. Au dessus d'elle, le buste d'une femme portant une lumière. Enfin, à droite, une femme levant

Anthropométrie de l’époque bleue (ANT 82), 1960 Anthropométrie suaire sans titre (ANT SU 4), 1960 Anthropométrie sans titre (ANT 8), ca. 1960 Anthropométrie sans titre (ANT 101), 1960 Monochrome bleu (IKB 3), 1960 Monique (ANT 57), ca. 1960 Ci-gît l’espace (RP 3), 1960 Symphonie Monoton-silence, 1960 People begin to fly , 1960, anthropométrie, pigment bleu sec et résine synthétique sur papier marouflé sur toile, 155 × 280 cm, Paris, musée national d'Art moderne, dépôt au musée d'Art moderne

corps. Enfin, ces traits alignés sur son corps : sont-ils la liste des morts que l'on compte ou bien les lettres, puis les journaux porteurs de mauvaises nouvelles ? Ce cheval est <<Le peuple espagnol>>, répondra Picasso. A ses pieds gît un soldat mort,combattant de la liberté, serrant dans son poing son arme brisée où pousse une fleur, impuissant face aux bombardiers. Tout en haut, Picasso place une lampe à pétrole. Elle est portée par une femme au bras tendu qui entre par une fenêtre

pendant que j'y réfléchissais. Je fus forcé de me rejeter dans cette conclusion peu satisfaisante, qu'il existe des combinaisons d'objets naturels très simples qui ont la puissance de nous affecter de cette sorte, et que l'analyse de cette puissance gît dans des considérations oû nous perdrions pied. Il était possible, pensais-je, qu'une simple différence dans l'arrangement des matériaux de la décoration, des détails du tableau, suffit pour modifier, pour annihiler peut-être cette puissance d'impression

détresse. L'enfant a les yeux vides et la tête et les bras ballants. Taureau: Symbole de l'Espagne et représente la brutalité, le monstre (minautore) Oiseau: Pourrait être une colombe, symbole d'espoir et de paix. Homme allongée avec épée: Il git, démembré, dans le bas du tableau, la tête et un bras sont coupés. Sa main est encore refermée sur une épée brisée. De cette main sort une fleur,symbole d’espoir et de renaissance. Sa fragilité est soulignée par la finesse du contour. Cheval: Symbole