Glaïeul

bien le râle et la mort. Finalement, le mot ‘trou’ renvoie au ‘trou de verdure’ du premier vers, en nous le présentant comme une tombe. En observant de plus près, nous remarquons que la mort est omniprésente. Le poème est basé sur un jeu de sens (glaïeuls : fleurs déposées au pied des tombes) et le lecteur s’en trouve donc trompé. Le contraste entre la nature vivante et le corps mort renforce la brutalité cachée de la guerre. Rimbaud est donc un jeune homme révolté contre l’ordre des choses et les

C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l'air. Ecoute ! – Ecoute ! – Mon père bat l'eau coassante d'une branche d'aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d'écume les fraîches îles d'herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne ! »   *   Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt pour être l'époux d'une Ondine, et de visiter avec elle son palais pour être le roi des lacs.Et comme

petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

CULTURES ORNEMENTALES Floriculture►►►production de fleurs coupées : _ rosier _ œillet _ glaïeul _ strélitzia _ Autres Cultures ornementales►►► production de: _ plantes en pot _ plantes à massif _ plantes à feuillage _ gazon _ plantes grasses _ arbres et arbustes _ cactées * Les pays exportateurs de fleurs coupées : Hollande –Colombie- Équateur Israel – Espagne – Kenya – Maroc * Les pays importateurs de fleurs coupées : Hollande – Etats-Unis – Allemagne – France – RU – Suisse

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

tissu de moire, ondoyant, qui fait référence à une douceur tactile. -> autre sens : la vue. Ondine substitue à la nuit un monde multicolore en mouvement. Les couleurs : or (rayons de la lune, anneau), vert (îles, branche d’aulne verte, nénuphar) + glaïeuls (multicolore) + blanc et bleu à la fin. Une suite de tableaux colorés et en mouvement (frôle, moire, nage, serpente). -> La tentatrice, la séduction envoûtante Strophe 2, allitération en “f” et “s”, consonnes sifflantes qui illustre l’envoûtement

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges