Glanage

l’élevage du bétail. En ce qui concerne la culture des céréales, droit exclusif du locataire ou propriétaire. En ce qui concerne la récolte, droit collectif. Pour la paille : usage commun, notamment au profit des pauvres. Pour les pauvres : droit de glanage, les épis que les agriculteurs ont oubliés sont pour les pauvres. Elevage du bétail : on peut utiliser les biens communaux + droits de vaine pâture, droit collectif d’usage sur les terres vides de céréales. Il était impératif de laisser la terre

destinées aux semis ; il les remet aux métayers et les mesures en leur présence au fur et à mesure des besoins ; il surveille et dirige les travaux des métayers et autres personnes employées sur la ferme : l’arrachage des mauvaises herbes, la moisson, le glanage, le dépiquage ou le battage, jusqu’à la fin des travaux pour la formation des meules ; il reçoit les grains de l’aire après le battage, en surveille le dépôt dans les silos ; il répond envers le cultivateur de la quantité qu’il a reçue. Article 1176

Italie du Nord et surtout en Angleterre où l’élevage du mouton pour la commercialisation de la laine était déjà une tradition (les premières enclosures se firent vers 1230). Après la récolte, la terre cessa de retourner à la collectivité – paissage, glanage – mais resta le bien privé de son propriétaire ; il en alla de même pour les communaux – droits collectifs sur les prés, affouage, etc. – qui furent peu à peu annexés soit par des particuliers soit par l’État royal 4. Cet assaut contre les droits

institutions publiques orientales ( la monarchie tombée du ciel ), et par des règles de procédure ( prohibition du faux témoignage ) et de fond, inspirées du sens de la justice déjà proclamé par Hammurabi. Le sens de l’équité justifie le grappillage et le glanage par tous, en particulier les pauvres, après la récolte faite par le propriétaire du champs. Ce droit a été repris, bien plus tard, par le christianisme, qui a dominé la société du Moyen âge, en Occident, et qui l’a retrouvé dans l’Ancien testament