Glissements progressifs du plaisir

Une Aphrodite musclée Uniformes et petites tenues Le textile et le texte Figures et regards Duos et duels Exhibition publique, regard privé Le corps en ses prisons Un spectacle des écarts Figures croisées du sport et du sexe Glissements progressifs du plaisir Répétitions et nombres Catch me as you catch can ( attrape-moi le sexe comme le sport le peut ) Hercule comme mauvaise fréquentation d’Eros Retour au petit comité L’épreuve et la séance Le prêt-à-porter du sport et du sexe Régimes

plan l’homme et l’animal. L14/ ce sont des créatures comme nous, qui ont droit a la vie au même titre que nous. La seule justification de cette égalité est donc que nous avons la vie en commun avec eux. Mais il y as plus grave encore c’est le glissement progressif qui conduit de la justification du droit a la vie des rhinocéros à la négation du droit à l’existence de l’homme. (L/51 : « l’homme ne prononcez plus ce mot»)  négation de l’homme. Ce raisonnement pervers fait perdre de vue les questions de

soir, lorsqu’ils sortent du travail » l 27 « ils se retrouvent à heure fixes dans les cafés » « se promènent sur le même boulevard» - société conformiste : tout semble réglé comme du papier à musique, même les plaisirs sont planifiés : « très raisonnablement ils réservent ses plaisirs pour le samedi soir » l 25, ils sont d’ailleurs médiocres et d’une grande banalité : « ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer » l 24. Société qui semble assez masculine La question de l’action : quoi

l'énumération par la juxtaposition d'éléments qui aboutissent à un tableau. Le verbe se "dérouler" qui évoque un glissement solennel et mélodieux est renforcé par un mouvement ondulatoire du rythme avec des enjambements (3;4, 5;6) et des éléments phoniques qui se répètent et 'oe' et 'r' et, par la phrase mélodique à forte attaque à l'initiale ("je vois"), au déploiement progressif et au decrescendo final. Le poète est ici spectateur de la rêverie, spectateur passif d'une rêverie constituée

* Perte du sens de la situation sans comprendre * Sentiment d’impuissance et d’urgence inhibés * Développement du stress on s’en rend malade La crise est différente de l’accident : ponctuel, avec solution Crise = pourrissement progressif d’une situation, conduisant au blocage, au conflit La crise n’est pas synonyme d’évènement : c’est une manière d’externaliser les responsabilités. « C’est un évènement qui nous dépasse » La crise est un processus de dérèglement des comportements

personnage qui croit que tout est fixé à l’avance, Diderot oppose la liberté du romancier qui s’amuse avec fantaisie de son lecteur… Bel-Ami, Maupassant Lecture analytique : le dîner au Café Riche (p110/111) I- Un dîner érotisé : des plaisirs de la table aux plaisirs charnels A) Cet extrait se caractérise tout d’abord par la mise en place d’une atmosphère sensuelle. Ce passage présente un va-et-vient constant entre la description des plats et le contenu de la conversation qui occupe les convives :

fameux recueil d’articles publié en 1963. Robbe-Grillet explore aussi l’expression cinématographique, certains de ses films sont désormais des classiques : L’Année dernière à Marienbad (1961), avec Alain Resnais; L’Eden et après (1971); Glissements progressifs du plaisir (1974). Ce qui frappe avant tout dans les livres de Robbe-Grillet, c’est la présence obsédante des objets, des décors, que l’auteur décrit avec minutie, une immense "passion de décrire" (Pour un nouveau roman). Pourtant, ces descriptions

géométriques) personnage réifié(on ne sait plus si psychologie est normale ou pathologique) très influencé par cinéma : auteur de ciné-romans(ex : L’année dernière à Marienbad 1961, film de Resnais du même nom), réalisateur( Glissements progressifs du plaisir) Les Gommes (1953) La Jalousie(1957) oeuvre charnière ; quelque part dans un pays tropical ; double sens du titre ; le personnage central est comme gommé du récit, invisible mais présent par ses angoisses, ses obsessions ;

: Le plaisir de la parole Aussi Cicéron évoque la notion de plaisir. L’art de la parole captive l’attention des hommes assemblés. « Mais pour ne pas nous occuper sans cesse du barreau, de la tribune et du sénat, quel délaissement plus doux, quel plaisir plus délicat, qu’une conversation aimable et élégante ? ». Le terme « délaissement » nous dépeint une idée d’activité calmante et procurant du plaisir. Les termes « doux », « plaisir », « délicat », « aimable » et « élégant »

son plaisir, on veut s’éviter le déplaisir. » (l. 13-15). Nietzsche considère donc ici que l’humanité ne fait pas exception dans le vivant. Tout comme lui, elle tend vers sa propre conservation. Nous agissons donc avec la même nécessité que les phénomènes naturels. Le jugement moral se voit ainsi privé de ce qui faisait sa raison d’être. Nietzsche fait preuve d’une certaine mauvaise foi dans son texte, puisqu’il confond volontairement le bien et son plaisir. Il s’autorise un tel glissement car la