Gorgias

inutile...? Pour aller plus loin, on peut aussi montrer que le langage n'est pas seulement un outil de communication mais aussi d'action (cf. la valeur performative du langage avec J. L. Austin, par exemple) ou de domination (voir par exemple Platon, Gorgias). Donc le langage est bien un outil : pas seulement un moyen de communication, mais aussi un instrument efficace pour agir sur et dans la réalité. Transition : Or, cette efficacité ne peut-elle pas se retourner contre nous ? L'outil est réversible

former les jeunes gens riches de la cité aux fonctions civiles (devenir magistrats). Ils devaient leur apprendre à défendre publiquement une thèse et à convaincre tous leurs interlocuteurs. L’histoire a retenu des sophistes célèbres comme Gorgias ou encore Protagoras . Ils disposaient de techniques, de méthodes qu’ils enseignaient. La rhétorique constituait le premier des sept arts à maîtriser dans le cursus scolaire du monde gréco-latin. Les jeunes garçons

désirer aussi le mal, puisque l’on peut désirer le bien. Or Socrate refuse de tenir pour vraie cette affirmation : personne ne désire le mal en sachant que c’est un mal, parce que le mal rend misérable et malheureux (voir la réflexion menée dans le Gorgias. Les personnes qui désirent le mal croient que le mal qu’ils désirent est un bien. On ne désire donc jamais que le bien. Ménon acquiesce. Dans ce cas, la définition de Ménon est à reformuler : le fait de vouloir un bien « est à la portée de tout le

injuste. Comment dès lors, pourrait-il être la finalité de la vie ? La moralité représente la finalité réelle de la vie. La finalité de la vie, c’est parfois le sacrifice de notre bonheur immédiat pour quelque chose de plus élevé. Platon : dans le Gorgias, Socrate s’oppose vivement à un sophiste Calliclès, en affirmant qu’il vaut mieux subir l’injustice que de la commettre. C’est donc réellement le sacrifice de son bonheur que réclame Socrate au nom de la justice, l’essentiel étant de maintenir notre

qu'il est à la recherche du plaisir. Pourtant, il n'est jamais entièrement satisfait, en effet, chaque femme séduite cesse aussitôt d'être désirée, et le désir se porte alors en une nouvelle femme. On y retrouve ainsi la pensée de Platon, qui dans le Gorgias qualifie le désir comme jamais comblé. De plus, Don Juan semble ne s'intéresser qu'aux contournements des règles ; son désir n'est réel que s'il contourne les difficultés et les interdits. Ainsi, une femme qui s'offre d'elle même n'intéresse pas

l’histoire dont traite ce dernier prenait la forme d’un réveil des premiers sophistes, penseurs chez qui trouvèrent racine les premières investigations linguistiques. Aussi Protagoras et Hippias reviendraient-ils sous la peau d’un Derrida, Prodicos et Gorgias sous la forme d’un Lyotard... Et de fait, nous sommes aujourd’hui trop bien au fait de cette idée d’une éclipse du phénomène linguistique dans la tradition philosophique: le langage aurait pour fonction accessoire de re-présenter la pensée, cette

liberté est un acte inédit et absolument original que rien ne doit pré-déterminer, que l’on ne peut donc apprendre à produire mais qui est en somme inscrit dans notre nature. Cf. Bergson – La pensée et le mouvant, ou la position de Calliclès dans le Gorgias. Voir encore l’idée d’une liberté humaine innée et à l’image de celle de Dieu chez Descartes par exemple. DONC il peut paraître impossible d’apprendre (d’acquérir) cette liberté : on l’a ou on ne l’a pas. Cf Arendt, La crise de l’éducation

justice ? Si nous considérons l’égalité comme juste c’est parce qu’elle met tout le monde au même niveau. Mais alors, ce nivellement est-il nécessairement juste ? Ici, vous pouvez penser aux analyses de Calliclès dans le dialogue de Platon intitulé le Gorgias. Dans ce texte, Calliclès montre que la notion d’égalité n’est finalement qu’une arme aux mains des faibles afin de pouvoir tenir tête aux forts. La notion d’égalité contredit la loi naturelle qui exige que le fort domine le faible. Lisez ici attentivement

justice ? Si nous considérons l’égalité comme juste c’est parce qu’elle met tout le monde au même niveau. Mais alors, ce nivellement est-il nécessairement juste ? Ici, vous pouvez penser aux analyses de Calliclès dans le dialogue de Platon intitulé le Gorgias. Dans ce texte, Calliclès montre que la notion d’égalité n’est finalement qu’une arme aux mains des faibles afin de pouvoir tenir tête aux forts. La notion d’égalité contredit la loi naturelle qui exige que le fort domine le faible. Lisez ici attentivement

vie morte ? Par ailleurs, le désir sent confusément qu’aucun objet n’est à même de le satisfaire pleinement. C’est pourquoi, à la différence du besoin, il est illimité, insatiable et sans cesse guetté par la démesure, comme le montre Platon dans le Gorgias quand il compare l’homme qui désire à un tonneu percé qui ne peut jamais être rempli. Epicure, Lettres à Ménécée La philosophie a pour finalité d’atteindre le bonheur c’est à dire la santé du corps ( aponie ) et la santé de l’âme ( ataraxie ). Pour