Gouffre

seul individu) 1 strophe (ou quatrain) à partir du vers 13 : comparaison entre le Poète et l'albatros > Concentration sur le poète. III. Le prétexte de l'albatros pour évoquer la condition du poète a) Les doubles sens des métaphores « gouffres amers » (v. 4) > mer sur laquelle navigue le bateau, mais image de l'Enfer que peut représenter l'humanité pour le poète « rois de l'azur » (v. 6) > noblesse du poète « grandes ailes blanches » (v. 7) > pureté et grandeur morale du poète

Qui vous levez comme l’aurore Sur l’horizon, Foi, ceinte d’un cercle d’étoiles, Droit, bien de tous, J’irai, Liberté qui te voiles, J’irai vers vous ! Vous avez beau, sans fin, sans borne Lueurs de Dieu, Habiter la profondeur morne Du gouffre bleu, Ame à l’abîme habituée Dès le berceau, Je n’ai pas peur de la nuée ; Je suis oiseau. Je suis oiseau comme cet être Qu’Amos rêvait, Que saint Marc voyait apparaître À son chevet, Qui mêlait sur sa tête fière, Dans les rayons,

disait que le sens de tout s’aboutissait dans le télos (la fin) d’une clarté. Pour Heidegger, les ténèbres renvoient à l’origine (au foyer de la création peut-être.). Julia Kristeva (docteur en lettres) décrit la mélancolie comme un « gouffre de tristesse ». Le gouffre étant un substantif qui se rapporte directement à l’ombre. Gérard de Nerval dans Les Chimères écrit : « Je suis le ténébreux- le veuf-, l’inconsolé, Le prince d’Aquitaine à la tour abolie ; Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé

arcs-en-ciel tendus comme des bridesSous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !J'ai vu fermenter les marais énormes, nassesOù pourrit dans les joncs tout un Léviathan !Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,Et les lointains vers les gouffres cataractant !Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !Échouages hideux au fond des golfes brunsOù les serpents géants dévorés des punaisesChoient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !J'aurais voulu montrer aux enfants ces

 pour en faire l’allégorie de la douloureuse condition du poète. Lecture : « Je me propose de vous lire ce poème… » Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule

Elles montrent, malgré les voiles Et l’ombre du fatal milieu, Nos âmes touchant les étoiles Et la candeur mêlée au bleu. Elles éclairent les problèmes ; Elles disent le lendemain ; 2 Elles sont les blancheurs suprêmes De tout le sombre gouffre humain. L’archange effleure de son aile Ce faîte où Jéhovah s’assied ; Et sur cette neige éternelle On voit l’empreinte d’un seul pied. Cette trace qui nous enseigne, Ce pied blanc, ce pied fait de jour, Ce pied rose, hélas ! car il saigne

présente ce poème ?quelle interprétation peut-on en donner ? I-L’albatros : une anecdote dramatisée. A- Un lieu : - nous somme en présence d’une narration de vie de mer signifiée par les rimes au vers 2 et 4(« oiseaux des mers », « gouffres amers ». -  présence du champ lexical de la mer : « les hommes d’équipage », « vastes oiseaux des mers », « compagnons de voyage », « le navire », « avirons ». B- Des personnages : - Les marin : ils sont désignés par leurs fonction

différence avec les autres. Il n’est pas reconnu à son époque et fait partie des poètes maudits. I. Anecdote et dramatisation. A) Le lieu Dans les vers 2 et 4, on a le champ lexical de la mer : * Oiseaux des mers * Navire * Gouffres amers (métaphore) On a un plan d’ensemble : dans le 1er quatrain, les albatros suivent le navire, dans le 2nd quatrain, les albatros se posent sur le navire et dans le 3ème quatrain, on a la confrontation entre l’oiseau et les marins. B) Les

de celle-ci à cause d’une opposition entre l’au-delà et l’enfer. Conscient de sa condition humaine, Charles Baudelaire supplie un « Toi » inconnu désignant une entité surnaturelle : « J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime, (1) / Du fond du gouffre ou mon cœur est tombé (2) ». Par ces vers, l’auteur montre qu’il voit sa chute venir vers l’enfer ainsi que son impuissance face à ce qu’il lui arrive. Par la suite, ce dernier décrit, dans la majeure partie de son poème, sa vision du mal, le paysage

voisins, je rouvris les yeux et là je vis ce qu’ils voyaient : un gouffre vertigineux vers lequel nous foncions à toute allure et au bout duquel se présentait un virage en tête d’épingle. Nous allions être éjectés, alors je me mis à hurler, oui c’est bien le mot hurler avec une force insoupçonnée !!! Je sentais la pression de l’air sur mon visage regardant de tous cotés cherchant un échappatoire. Je me rendis compte que le gouffre géant que j’avais vu plus tôt était en vérité un couloir qui nous