Gouffre

sensible aux aspects concrets, mais l’essentiel pour lui semble plutôt être l’atmosphère que de tels lieux suggèrent et la volonté de nous faire pénétrer dans un monde étrange. Lecture Paysage polaire Un monde mort, immense écume de la mer, Gouffre d'ombre stérile et de lueurs spectrales, Jets de pics convulsifs étirés en spirales Qui vont éperdument dans le brouillard amer. Un ciel rugueux roulant par blocs, un âpre enfer Où passent à plein vol les clameurs sépulcrales, Les rires, les sanglots

à l’envers… Mes songes viennent en foule Pour se désaltérer à ces gouffres amers. Tout cela ne vaut pas le terrible prodige De ta salive qui mord, Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord, Et, charriant le vertige, La roule défaillante aux rives de la mort ! LA PRÉSENCE DE LA MORT Le champs lexical de la mort est présent tout au long du texte. « Soleil couchant », « nébuleux », « noirs et mornes », « poison », « gouffres amers », « oubli », « vertige », « charriant », « la mort ». On assiste

mer : - Thalassa ( mot grec , le plus courant) - Pontons (chemin) - Aitma (gouffre) - Hals ( saumure) - Pelagos ( mer du large) - Benthos ( âbime) 2) Le vaste champ lexical maritime: page 92 à 95 : " vague" ; "l'eau"; "la lame " "le ressac"; "la mer" ; "l'ecume" "l'onde"; "les flots" ; "le remous" " la houle "; "les courants" ; " le gouffre" Le vocabulaire maritime évoque aussi la faune maritime exemple page 95 :"

Cerne Abbas dans le Dorset en Grande-Bretagne. C’est une divinité phallique qui sera aussi représentée sous forme anguipède, avec parfois une tête de bélier. Le christianisme le diabolisa en baptisant les lieux, gouffres, chaos rocheux, pierres dressées dits de Gargantua en lieux, gouffres, chaos, pierres du diable. Dans le même temps, il est christianisé en saint Gorgon qui le remplace pour le culte de la fécondité, comme à Rouen. Le Mont Saint-Michel était un ancien lieu de culte à Gargantua et

ailleurs, l’animal est caractérisé par des sentiments humains : »insolent » , «  maladroit » , « honteux » . L’ensemble crée un réseau symbolique où l’albatros est le poète, l’équipage représente la société, le navire étant la terre, et les océnas ou gouffres, la vie et la mort, c'est-à-dire, la condition humaine tumultieuse et vouée à la finitude. Le poème nécessite donc une relecture pour bien comprendre le message. 2/ seconde lecture : la parabole allégorique et la supériorité du poète : *

apprendre plus, parfaire ses talents. Tel un marin qui navigue sur un océan infini, il partait vers l’inconnu et cela le fascinait. Bien sûr, dans tout territoire inconnu peut se cacher le danger. Sur la mer, il peut être question de «Sirène» ou bien du «Gouffre» ce que mentionne Nelligan dans la deuxième strophe. «C’était un grand Vaisseau taillé dans l’or massif», dès le premier mot, Nelligan démontre que le poème est chose du passé et que cela n’est plus. Par l’utilisation de «C’était un» il semble raconter

des grands espaces est renforcée par la périphrase du vers 2 : « Vaste oiseau des mers. ». L’oiseau donne une impression de majesté, de fluidité, comme l’eau sur laquelle vogue le navire mis en relief dans le vers 4 : « Le navire glissant sur les gouffres amers ». Les vers 6 et 7 : « Ces rois de l’azur », « leurs grandes ailes blanches » nous donnent une impression de royauté. Les ailes de l’albatros est synonyme de légèreté, de sérénité, il se laisse porter par le vent. La personnification du

éléments censés être des attributs du bonheur amoureux ne sont plus plongés dans la nuit mais dans le gouffre si redouté par le poète, thème récurrent des « Fleurs du Mal ». « Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis, », qui jouent en outre sur la variété des registres perceptifs (impression, odeur, toucher) sont vécues sous le mode d’une question rhétorique : «Renaîtront-ils d’un gouffre interdit à nos sondes […] Après s’être lavés au fond des mers profondes ? ». La réponse, le poète

obsessionel. On remarque que la beauté semble presque toujours émerger d’une profondeur (« ciel profond », « abîme », « gouffre noir »). L’allusion à une profondeur ténébreuse souligne son origine obscure. En fait, son origine oscille entre le bien et le mal. Une série d’image représente cet antagonisme : l’opposition haut / bas (« ciel » / « abîme »), ténèbres / lumière ( « gouffre » / « astres »), « ciel » / « enfer »... 2). Un beau paradoxal. Baudelaire définit le beau de façon paradoxale.

valorisée, écho à l'Idéal rongeur, douloureux ; même thème glaçant rejet v.7 « s'ouvre et s'enfonce » séparés du sujet « azur » par un vers entier, éléments courts et incisifs qui introduisent le vertige souligné par le terme « gouffre » L'Idéal comparé à un gouffre n'est pas que connoté positivement ; il a la profondeur d'une faille n'est-il peut-être pas un danger pour l'Homme ? Qui souffrirait en ne pouvant le saisir, englué de matière et de péché ce n'est donc pas le partfait éloge de