Gouffre

de mes 10 poèmes préférés des  « Fleurs du Mal », Charles Baudelaire. L’Albatros Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipagePrennent des albatros, vastes oiseaux des mers,Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.À peine les ont-ils déposés sur les planches,Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !Lui, naguère

planer là, ne pourrait Dire, entre l'eau sans fond et l'espace sans borne, Lequel est le plus sombre, et si cette horreur morne, Faite de cécité, de stupeur et de bruit, Vient de l'immense mer ou de l'immense nuit. L'œil distingue, au milieu du gouffre où l'air sanglote, Quelque chose d'informe et de hideux qui flotte, Un grand cachalot mort à carcasse de fer, On ne sait quel cadavre à vau-l'eau dans la mer ; Œuf de titan dont l'homme aurait fait un navire. Cela vogue, cela nage, cela chavire

genre d'enquête que j'avais faite dans l'essai sur l'essence du moi. C'est sûr que s'approcher des frontières de la conscience et de sa propre identité provoque une sorte de vertige, et même une angoisse, car on se retrouve comme au bord d'un gouffre. Ce gouffre est angoissant tant qu'on essaye de se raccrocher à du pensable et à du maîtrisable, parce qu’il est au-delà du pensable et du maîtrisable, et nous donne donc l’impression de nous entraîner dans le vide. Mais il est en même temps invitation

Concentration sur le poète. III. (Pourquoi ?) La portée symbolique du poème : le prétexte de l'albatros pour évoquer la condition du poète a) Une invitation à la relecture du poème à la lumière de la dernière strophe : les doubles sens des métaphores « gouffres amers » (v. 4) > mer sur laquelle navigue le bateau, mais image de l'Enfer que peut représenter l'humanité pour le poète « rois de l'azur » (v. 6) > noblesse du poète « grandes ailes blanches » (v. 7) > pureté et grandeur morale du poète « prince

nous pouvons observer un univers maritime qui oppose deux espaces. Pour commencer « L’Albatros » se présente comme la narration d’une scène de la vie en mer, dans les vers deux et quatre nous pouvons retrouver les rimes « oiseaux des mers » et « gouffres amers », puis nous pouvons également trouver le champ lexical maritime, c'est-à-dire « hommes d’équipage » dans le premier vers, puis dans le second vers nous avons « albatros », ensuite nous avons «  oiseaux des mers » et « le navire » dans le vers

tendances lourdes acceleration du rythme de renouvellement des produits . Le paradoxe d’icare Polaroid Abondonner certaines activites et mettre en place des activites emergeantes Problemes de l’innovation Exploration VS exploitation Le gouffre / chasm (pourquoi les clients n’achetent pas votre produit revolutionnaire ? ) => solution de Moore solution de Moore Open innovation : crowdsourcing co creation with external parties scouting for external technologies R&D partnerships

| Fiche de révision : L'homme et la mer| Fiche de révision L’Homme et la mer, Charles Baudelaire ( 1861 ) > https://www.poetica.fr/poeme-100/charles-baudelaire-homme-et-la-mer/ + Recueil Les fleurs du Mal ( section Spleen et Idéal ) + Courants = Romantisme + Parnasse → symbolisme + 4 quatrains d’alexandrins ( rimes embrassées ) + [ parler des mouvements ] > Dans quelles mesure les relations entre l’Homme et la mer permettent-elles de cerner la nature profonde de l’Homme ? < [ 1 ] Une proximité

L'autre sur le tronc ! Mont d'où tout ruisselle ! Gouffre où tout s'en va ! Sublime étincelle Que fait Jéhova ! Rayon qu'on blasphème ! Oeil calme et suprême Qu'au front de Dieu même L'homme un jour creva ! III Ô Terre ! ô merveilles Dont l'éclat joyeux Emplit nos oreilles, Eblouit nos yeux ! Bords où meurt la vague, Bois qu'un souffle élague, De l'horizon vague Plis mystérieux ! Azur dont se voile L'eau du gouffre amer, Quand, laissant ma voile Fuir au gré de l'air,

connotation de grands voyages + devient «gouffres amers» => résonances inquiétantes => «planches» => connotation théâtrale => société est une mise en scène - Énonciation: => Narrateur externe donc pas de lyrisme Une allégorie: - Albatros symbole du poète - Vol symbole de l'inspiration poétique, de l'Idéal - Équipage symbole de la société - Navire symbole de la terre - Oiseau blessé symbole du poète maudit, du Spleen - Gouffres symbole de la mort Les hommes: =>

performances habituelles d'un albatros dans son vol, lorsqu'il est libre de toute entrave. Réaliste aussi : l'utilisation d'un champ lexical de la traversée maritime : « hommes d'équipage », « mers », « navires », « gouffres amers » (= la mer). Mais peu de véritable description, et même un certain schématisme car ce qui importe, c'est le sens global de l'anecdote, qui sera dégagé plus loin. Un tel schématisme est nécessaire car la valeur première