Goujet

tête de Méduse gaie. » Victor Hugo, L'Homme qui rit, 1869 Texte 3 Dans L'Assommoir, Zola décrit le milieu des ouvriers parisiens. Le roman retrace l'itinéraire de Gervaise, une modeste blanchisseuse. Dans l'extrait suivant, elle rend visite à Goujet, surnommé Gueule-d'Or. « C'était le tour de la Gueule-d'Or. Avant de commencer, il jeta à la blanchisseuse un regard plein d'une tendresse confiante. Puis, il ne se pressa pas, il prit sa distance, lança le marteau de haut, à grandes volées régulières

Gobseck (un usurier avide) - Vautrin (un ancien bagnard) Dumas : Grimaud, Planchet, Bazin, Mousqueton (les valets des mousquetaires) Hugo : Javert (inspecteur de police) - Phébus (capitaine de cavalerie) Zola : Lisa Quenu (charcutière) - Goujet (ouvrier forgeron) - Saccard (banquier) Proust : Elstir (peintre) - Vinteuil (musicien) - Bergotte (écrivain). Les modes de présentation : Le romancier donne au personnage une identité qu'il souhaite rendre crédible et significative. La description

intéressante : « Sur les premières feuilles, il y avait une esquisse des personnages : des données sur la personne, le tempérament, le caractère. J'y trouvai le plan du caractère de Gervaise, de Coupeau, de maman Coupeau, des Lorilleux, des Boche, de Goujet, de madame Lerat ; ils y étaient tous! On eût dit des notes d'un registre de questure, écrites en langage laconique et très libre, comme celui du roman, et entremêlés de raisonnements brefs, comme : -- Né ainsi, élevé de telle façon ; il agira de

un abattoir et un hôpital », Gervaise, jeune blanchisseuse, accomplit un destin tragique qui se nourrit de tout, du faible idéal comme de sa souillure. La « boutique bleue », symbole d'une hybris dérisoire, l'enfance de Nana, l'amitié du séraphique Goujet sont de fragiles bonheurs que finissent par engloutir Lantier, l'amant cynique, et Coupeau, le mari faible devenu ivrogne à la suite d'un accident. Héroïne naturaliste exemplaire, livrée à la fatalité physiologique, perméable au milieu, condamnée

comme une sorte de monstre fantastique, ce qui annonce son rôle néfaste. Dans ce roman, d’autres lieux sont le prétexte à un récit épique, comme le lavoir, où se déroule le combat mémorable entre Gervaise et une autre blanchisseuse, ou la forge de Goujet. Du reste, rien n’est neutre dans un roman de Zola car chacun d’eux est plus ou moins conçu comme une tragédie. Le titre donne parfois d’emblée cette dimension au récit. C’est le cas de L’Assommoir, qui a failli s’appeler Gervaise : le choix de

Gervaise commence à remporter le succès dans sa vie professionnelle et familiale, la petite Anna, dite Nana, est née et Claude est parti au collège. Gervaise est capable d’économiser une certaine somme d’argent et en additionnant un prêt du forgeron Goujet, elle arrange sa cassé la jambe en tombant du toit et puis, pendant sa convalescence, il a perdu tout à fait le Mariée, Gervaise travaille avec l’ardent désir de satisfaire son idéal. Sa famille propre blanchisserie. Mais cela a changé après

cible pour les parlementaires jansénistes, il leur abandonne les jésuites, d’autant plus qu’il n’éprouve aucune sympathie envers eux. « imputations atroces » (l2) : février 1762, les parlementaires publient un pamphlet rédigé par un certain abbé Goujet dans lequel ils accusent les jésuites d’avoir contribué aux développements de toutes les hérésies par leur enseignements. Août 1761, rapport de l’abbé Chauvelin, lié aux encyclopédistes et proche d’Adrien Le Paige avocat janséniste, qui décrit la

vivement 1. Aubert-Krier (J.), Gestion de l’entreprise, T1 et T2, Paris : PUF, 1975. 2. Berland (N.), Le contrôle budgétaire, Paris : La découverte, 2002. 3. Cohen (E.), Dictionnaire de gestion, Alger : casbah éditions, 1998. 4. Doriath (B.) et Goujet (C.), Gestion prévisionnelle et mesure de la performance, Paris : Dunod, 2007. 5. Fernandez A., Les nouveaux tableaux de bord des managers, Paris : Eyrolles, 2007. (site web : www.piloter.org/info.htm). 6. Forget (J.), Gestion budgétaire. Prévoir

mais un accident la contraint à différer son projet : Coupeau tombe d’un toit sur lequel il travaillait. Gervaise décide de soigner son mari a la maison. Coupeau prend l’habitude de ne rien faire et commence à boire. C’est auprès de leur voisin Goujet que Gervaise trouve l’argent lui permettant d’ouvrir sa blanchisserie. Elle a plusieurs ouvrières : Gervaise parvient à nourrir tout son monde. Elle aime faire plaisir, elle invite à manger plutôt que de rembourser ses dettes ; gourmande, elle grossit

a une fille, Anna. Quand Coupeau a un accident, Gervaise le soigne elle-même. Sa guérison est longue et il commence à devenir fainéant et alcoolique. Mais cela ne décourage pas Gervaise qui décide de monter sa propre blanchisserie avec l’aide de Goujet, son voisin amoureux d’elle. Gervaise décide d’organiser une fête pour sa réussite où Auguste fais son apparition. Coupeau décide de le loger en réclamant un loyer qui ne sera jamais payé. Les hommes vivent sous le salaire de Gervaise qui commence