Groupe Dziga Vertov

souvent des résultats qui témoignent que l’engagement des documentaristes a toujours une efficacité proportionnelle à leur ténacité et à leur rassemblement. On constate aussi que les courants les plus créatifs sur le plan artistique ont été le fait de groupes et de personnes engagés dans leur temps (guerre d’Espagne, résistance au nazisme, solidarités internationales – Afrique, Chili, Vietnam, etc. -) et portées vers l’utopie, la dénonciation des injustice, l’élaboration d’idées pour un monde alternatif

en opposition au romantisme ambiant, de l'époque. C'est pour lui une méthode d'analyse des caractères humains, méthode d'analyse soumise à l'hérédité, et aux caractères sociaux. Noguez voit chez Zola un précurseur de la théorie du ciné- oeil de Dziga Vertov. Noguez propose deux critères pour attribuer la notion expérimentale: ⁃ sociaux économiques ⁃ type esthétique = catégories Le 1er critère, les critères sociaux économique est une notion d'exclusion social. Le cinéma expérimental s diffuse dans

instruments de l’orchestre. Composé pour orchestre et récitant, ce conte musical se déroule sous forme de mélodrame. Une brève introduction permet au récitant de présenter les instruments solistes (flûte traversière, hautbois, clarinette, basson) ou les groupes (quatuor à cordes, timbales et grosse caisse, trois cors) qui symbolisent chacun un personnage ou un animal. Puis l’action commence, alternant les passages parlés et les illustrations musicales. La poésie de l’histoire et la virtuosité spontanée de

le vendredi 29 janvier dans l'après-midi. Une ciné-expérience Depuis leur création, les Rencontres aiment proposer des séances inédites ou expérimentales. Ce sera encore le cas cette année avec la projection du film L’homme à la caméra de Dziga Vertov accompagner d’un arrangement musical et de bruitages réalisés par le compositeur Volodymyr Shpinov et présenté en première mondiale Ce film de 1929 est célèbre surtout par son approche très éclatée, la musicalité de son montage (pour un film

social. En effet, il le qualifie de “mouvement général d’un groupe d’artistes vers la découverte humaine et spirituelle de notre pays” (Lizzani, 1955). Il s’agirait donc d’une opposition au cinéma tel qu’il était sous la dictature de Mussolini, un soulèvement révolutionnaire pour la découverte de soi. On peut rapprocher cette vision à une conception communiste du “ciné-oeil”, que l’on retrouvait chez des réalisateurs comme Dziga Vertov, et qui visait à capter la réalité et en sortir une vérité.

Arts officiels URSS Dans un premier temps, la Révolution entraîne de nombreux artistes dits d'avant-garde, comme Kasimir Malevitch, Sergei Eisenstein ou Dziga Vertov. Assez rapidement, les artistes soviétiques sont recadrés par le régime, et se voient imposer un travail académique exclusivement dédié à la glorification des figures du parti et de ses thèmes, comme en témoignent par exemple les sculptures monumentales de Vera Moukhina. Vera Moukhina [pic] [pic] L'Ouvrier et Kolkhozienne

sûr, Eisenstein dans son temps : ses maîtres – par exemple le metteur en scène de théâtre Vsevolod Meyerhold – et ses contemporains se passionnaient tous pour la puissance de la technique et les mondes nouveaux qu’ouvrait la science. Le cinéaste Dziga Vertov, chez qui Eisenstein est venu se former au cinéma en 1922, proclamait par exemple : « Le psychologique empêche l’homme d’être aussi précis qu’un chronomètre, entrave son aspiration de s’apparenter à la machine1 ». Meyerhold affiche la même méfiance

ce n’est pas pour cela que ce film n’a pas de limites. 2) Les films documentaires comme propagande Le film documentaire historique naît avec l’utilisation du cinéma comme vecteur de propagande révolutionnaire. Avec « Le ciné-œil » de Dziga Vertov et les grands cinéastes soviétiques Koulechov, Protozanov, Poudovkine, Eisenstein, Kosintsev & Trauberg, etc, réalisateurs sommés de promouvoir l’image du communisme. Puis, les régimes fascistes qui ont bien retenu la leçon produiront à leur tour

lien est sous-entendu, incongru, inattendu que la succession de plans naît. L’ouvrage dont il est question ici, L’Acacia dans son entièreté mais particulièrement ce chapitre IV, semble se situer entre rupture et continuité, comme les films du groupe Vertov, de Resnais, Godard, etc. La partie de que nous analyserons évoque une journée de guerre, celle du 17 mai 1940. Les fusillades, la fuite à travers bois, la mort des chevaux, la peur, l’affolement, l’évanouissement sont alors le lot des soldats

révolution de mai 68 débute le 22 mars par une manifestation étudiante à la Faculté des Lettres de Nanterre. Ce mouvement mené par Daniel Cohn-Bendit est composé en majorité de militants d'extrême gauche et d'anarchistes. Leur but: paralyser la faculté. Ce groupe d'étudiants décide donc d'occuper la salle du Conseil.. 3mai : cependant, suite à la décision du doyen de fermer le campus, les étudiants (au nombre de 600) se sont trous retrouvés le 3 mai à la Sorbonne dans le Quartier latin de Paris pour y tenir