Grèves De Carmaux

mouvements également. • Œuvre engagée qui souligne la rudesse du travail et la misère des paysans. MOTS CLEFS : PAYSANS-REPRESENTATION DU TRAVAIL. Jean Jaurès et les mineurs de Carmaux • Montrer de quelle manière un intellectuel s'intéresse à un monde du travail et le défend. • 1892: la grève de Carmaux éclate dans le Tarn. Ses origines: Jean-Baptiste Calvignac secrétaire général du syndicat de la mine, élu maire au mois de Mai est renvoyé par la direction de la mine pour ses absences

EX : dans la Somme, l’usine de quincaillerie d’Escarbotin engage alentour les artisans du canton d’Ault. Paysans bretons et paysans du Centre sont poussés par la crise rurale vers l’industrie et la ville. 1850-1880 : les effectifs de la mine de Carmaux ponctionnés dans un rayonnement de 25 kms concerne près de 84% des ouvriers. Le Creusot recrute dans le Morvan voisin. * un prolétariat flottant Comme marchés sont très fluctuants, les ouvriers viennent de chez eux ( des montagnes, etc) pour

entre les Six, le Vème Plan ( 1965-1970) concentre ses efforts sur la compétitivité, la restructuration, autrement dit la concentration. Brutale interruption en 1967-1968 : surtt la crise de mai-juin et la baisse de la production ds ce contexte de grèves longues et puissantes ; accords de Grenelle ( SMIC relevé de 35%, moyenne des salaires augmentée de 10%) et reprise de l’inflation ( 7,2% en 1 an), déficit important de la balance ciale et fuite des capitaux ; 500 000 chômeurs complets, depuis 1958 :

2/3 de la population, Mécontentement réel : grèves étudiées par Madame Michelle Perrot qui recense entre 1871 et 1890 2923 grèves, combativité ouvrière réelle mais cependant 80% des ouvriers ne font pas grève (succès du paternalisme qui encadre la vie des ouvriers du berceau à la tombe, le patron organise la vie des ouvriers pour les loisirs et le logement (les ouvriers s’endettent auprès de leur patron pour construire leur logement)) Les grèves sont plutôt des succès : Première catégorie

à la fin du XIXème siècle, les organisations proto-industrielles qui subsistent se sont largement féminisées et ont investi les villes, principalement sous la forme du travail en chambre2. 1.2.3. Le cas des mineurs de Carmaux Les travaux de R. Trempé3 sur le mineurs de Carmaux illustrent bien, de ce point de vue, le passage et le basculement progressif du « paysan mineur » à « l’ouvrier mineur ». La conciliation de cette double activité devient souvent problématique. Elle génère un fort absentéisme

élevée, refuse la discipline et a une tendance à s'alcooliser au travail.Mot d'ordre : grève générale !Michel Winock dans mensuel 404 daté octobre 2014 -  Châpeau: Contenu: E t si, au lieu de s'épuiser en grèves ponctuelles ou attendre le salut d'une hypothétique insurrection, la classe ouvrière, dans une formidable unité d'action, venait à bout de la domination capitaliste par la grève de tous les travailleurs, la grève générale ? L'idée

10 personnes), sont à la merci des crises et basculent souvent vers un monde ouvrier. Il représenterait environ 30% des actifs vers 1870). Mais une grande partie d’entre eux, sans doute 800 000, restent à mi-temps des paysans, tels les mineurs de Carmaux. Beaucoup sont polyvalents, journaliers, saisonniers, travailleurs intermittents. Les ouvriers à domicile, très nombreux dans le textile normand ou lyonnais, sont très différents de ceux des « villes-champignons » comme Rive-de-Gier, née de la métallurgie

Donc le 10 Juillet 1940, à son arrivée au pouvoir, les Sénateurs et les députés votent pour que Pétain ait les pleins pouvoirs (567 députés votent « pour », 80 votent « contre »). 3 semaines plus tard : Interdiction de la presse, des grèves, des manifestations, et même interdiction des rassemblements de plus de trois personnes (exemple : cinq jeunes discutent devant un lycée de garçon, aujourd’hui cela correspondrait à celui de Fermat, et sont embarqués pour les camps de concentration

qui provoque la mort de femmes et d’enfants. Le nombre élevé de victimes (10 morts et plus de 30 blessés) s’explique notamment par l’absence de forces de l’ordre spécialisées et le recours systématique à l’armée.· 16 août 1892 : Grève des mineurs à Carmaux, répression également.· Les « lois scélérates » sont des lois anti-anarchistes votées en décembre 1893 puis le 26 juillet 1894 (suite à l’assassinat de Sadi Carnot). Jaurès s’engage dans le combat contre ces lois liberticides.· Jules Méline, président

ouvriers en grève à Rive-de Gier, à Roanne et à SaintEtienne. N’oublions pas qu’en 1892, Jaurès s’est engagé auprès des mineurs de Carmaux dont il est devenu le député en janvier 1893, et qu’en 1895, il est cette fois aux côtés des verriers de cette petite ville industrielle du Tarn (il est à l’origine de la création de la Verrerie Ouvrière d’ Albi l’année suivante): ces grèves ont eu un retentissement national et ont fait de Jaurès une personnalité socialiste de premier plan engagée dans les mouvements